Le blog de vassilia-x-stories
Les survivants de la fin du monde - 2 – Les excités de l’apocalypse
par Léna Van Eyck
Le réveil
Norbert me secoue comme un prunier.
– Qu’est-ce qui se passe ? demandais-je
– J’en sais rien, ma grande, aide-moi à réveiller ces deux tordus !
Ça n’a pas été trop difficile !
– Mais c’est quoi ce délire ? Hurle Solange.
– Si je le savais… Commence Norbert.
– Moi ce que je sais, c’est que je vais vous faire un procès, votre machin n’est même pas sécurisé et il me semble hyper dangereux, on vient d’échapper à la mort.
– Et bien faites-moi un procès ! Répond Norbert en déverrouillant la porte.
Une odeur de brûlé envahit l’atmosphère.
Thibault pousse un hurlement en regardant sa Rolex :
– On est resté trois heures sans connaissance et vous ne trouvez rien à nous dire !
– Ben non !
– Vous êtes vraiment con !
– Si vous le dites !
Les deux bourgeois passablement énervés sortent afin de gagner leur voiture. Par réflexe Norbert et moi, les suivons.
Et là : le choc !
Devant la sortie, la route départementale est encombrée de carcasses de voitures encastrées les unes dans les autres. Je ne vois ni conducteurs ni passagers hors des véhicules, ni policier, ni pompier, rien qu’un silence assourdissant. A trois cents mètres, un pavillon est en train de brûler. Plusieurs incendies se sont déclarés au loin assombrissant la vue d’une épaisse fumée noire.
– Mais qu’est-ce qui s’est passé ? Hurle Solange !
– C’est la guerre ! Retournons dans l’abri ! Propose Thibault.
Ce doit être « l’effet mouton », on s’est tous carapaté dans l’abri. Solange pleure comme une madeleine, Thibaut s’escrime en vain avec son téléphone portable. Je fais pareil. On se regarde tous les quatre comme des cons.
– C’est la guerre atomique ? Demande Solange.
Personne ne répond, que voudriez-vous que l’on réponde ?
Et soudain, je réalise, il y a bien eu une catastrophe, mais de quelle nature ? Et de quelle envergure ? Je pense à mes proches, ma mère, ma grand-mère, ma sœur, mes neveux, mes amis… mon chat.
– On fait quoi ? Demande Solange, on peut tenir combien de temps dans cet abri ?
– Il n’y a pas d’eau potable, si on reste là on va mourir de soif, on peut boire notre urine pour survivre un peu plus, mais bon…
– Mais si on sort, on va mourir ?
– On vient déjà de sortir, on n’en est pas mort.
– On n’a pas tellement le choix ! Ajoute Norbert.
– On peut rester ici quelques heures, quelqu’un viendra peut-être à notre secours ! Suggère Thibault.
– Et votre quelqu’un, comment il va faire pour deviner qu’il y a des gens dans l’abri ? Rétorquais-je.
– Hum…
Alors on est ressorti, au passage je récupère mon sac à main et mon ordinateur portable.
– On devrait rester ensemble ! Propose Solange, on va prendre la bagnole, on va essayer de rouler sur le bas-côté, on verra bien !
Et là : premier problème, pas moyen d’ouvrir la bagnole, au bout d’un moment Norbert force la porte avec un bout de ferraille. On s’installe, Thibaut tente de démarrer. Pas moyen !
– Mais enfin, c’est quoi ce bordel ? Eructe-t-il.
Et pendant que ces braves gens se perdent en conjonctures, j’essaie d’ouvrir mon ordinateur portable. Peine perdue, il ne veut pas s’allumer.
– On prend vôtre bagnole ? Suggère Solange.
– Non, ça va faire pareil. On n’a qu’à en piquer une autre dans le coin !
Dingue ! C’est peut-être la fin du monde et le Norbert a peur d’abîmer sa tire !
On en a donc fracturé une bagnole garée n’importe comment, après avoir un peu crapahuté dans la zone industrielle.
Norbert fait comme au cinéma en mettant deux fils en contact. Miracle, ça marche et le tableau de bord s’allume.
– La radio ! Crie Solange, mettez la radio !
Mais la radio ne répond pas. Aucune station, rien ! Ça veut dire que la situation est grave… et que Paris a été touché.
Thibault se met au volant, la voiture démarre, évite la nationale et tourne dans la zone industrielle déserte.
– Tu vas où exactement ? Demande Solange à son mari.
– J’en sais rien, j’essaie de trouver une route.
– Une route pour aller où ?
– Ben, à la maison !
Je ne leur ai pas demandé où était leur maison, je me fous !
On finit par dégotter une route qui débouche sur une voie à grande circulation, elle aussi encombrée de carcasses encastrées. On fait demi-tour, on pénètre en ville, on est bientôt bloqué par un autobus à moitié rentré dans un salon de coiffure.
– Arrêtez-vous, je vais regarder quelque chose.
Je ne prends aucune précaution, je m’approche du bus, actionne l’ouverture d’urgence et je grimpe à l’intérieur.
Tous les passagers sont morts, mais ce qui est remarquable c’est qu’on ne décèle aucun signe de panique. Tous ces gens sont morts instantanément sans réaliser quoi que ce soit ! Est-ce que la radioactivité est capable de provoquer une telle situation ? Je ne me souviens pas avoir lu de telles choses.
– Alors ? Demande Solange.
– J’y comprend rien, on dirait que les gens ont été frappés par une espèce de rayon de la mort.
– Faut qu’on essaie de s’organiser, on ne va pas continuer à tourner cent sept ans sans but ! S’énerve Solange.
– Bon je recule et je vais où ? Demande Thibault.
– On peut essayer de trouver une baraque vide, j’ai soif et j’ai envie de pisser, et on va essayer de faire le point ! Proposais-je.
– On essaie pas d’aller à la maison ? Insiste Thibault.
– C’est peut-être pas le plus urgent ! Répond sa femme.
– Mais le chien !
Elle ne répond pas, mais frisonne en y pensant.
On a fini par trouver un quartier pavillonnaire. On choisit un pavillon un peu au hasard, dans le petit jardin devant, un homme âgé et son chien ont été emporté par le « rayon de la mort ». La porte d’entrée n’est pas fermée, il n’y a personne à l’intérieur.
On fait une rapide inspection des lieux, pas de lumière, le frigo est plein mais commence à dégeler, Solange se précipite aux toilettes, me brûlant la politesse et se met à pisser en laissant la porte ouverte.
– Oh, excusez-moi !
– Reste-là, tu ne me déranges pas.
V’la autre chose, madame me tutoie et joue les exhibitionnistes ! Comme si c’était le moment ! Elle s’essuie devant moi sans aucune gêne
– A toi, la place est chaude !
Je vais pour m’asseoir, mais madame reste là à me regarder au lieu de s’en aller. Je ne sais pas quoi lui dire.
– Vu la situation, on ne va pas se gêner ! Croit-elle obligé de préciser.
– Oui, évidemment ! Répondis-je à défaut de trouver une réplique plus intelligente.
– Tu vas me trouve dingue, mais je trouve que c’est très joli une femme qui pisse !
Elle est en train de péter les boulons, la bourgeoise !
N’empêche qu’il me revient en mémoire quelques fantaisies uro, un soir de partouze avec alcools et fumette. Une nana m’avait pissé dessus, ça m’avait fait tordre de rire, après on m’avait mise au défi de lui lécher la chatte, je l’avais fait et il m’en reste un bon souvenir, ce fut ma première véritable expérience lesbos et ma seule expérience uro.
Mais voici que s’amènent Norbert et Thibaut.
– Vous faites quoi, on aimerait bien pisser nous aussi ! Proteste ce dernier.
– Allez pisser dehors, on a pas fini !
Bon, je vais peut-être enfin pisser !
– Tu pourrais me montrer mieux ! Me dit Solange.
– Mais enfin, tu te rends compte de ce que tu es en train de me demander ?
– Parfaitement, on va tous crever, alors autant délirer !
Allez savoir pourquoi j’ai accepté ? Et j’ai même soulevé mon bassin afin qu’elle puisse bien voir. Solange a eu alors ce geste incroyable de placer sa main sur mon jet, puis de se la lécher avec gourmandise. Elle va finir par m’exciter cette bourgeoise ! Je prends du papier afin de m’essuyer.
– Je peux te le faire si tu veux ! Propose-t-elle.
Et là, je ne sais pas ce qui m’a prise, mais je me suis lancée :
– Je veux bien, mais on va faire ça dans un endroit plus confortable.
Elle me propose le canapé !
– Mais les hommes vont nous voir !
– Et alors, qu’est-ce que ça peut faire ? Et si ça ne leur plaît pas, ils iront voir ailleurs.
Pour le moment Thibault et Norbert, après s’être soulagés la vessie à l’extérieur, avaient entreprit d’inspecter le frigo pour en sortir de quoi se restaurer. Ils cherchèrent du vin et de l’alcool mais ne trouvèrent que des packs de bière bon marché.
Je suis sur le canapé, Solange me bouffe la chatte, je ne comprends pas comment j’en suis arrivée là, concours de circonstances et montée d’adrénaline.
La langue de Solange est diabolique, après m’avoir léché goulûment elle a attaqué mon clito et m’a fait jouir en quelques minutes. J’ai rarement joui aussi vite et aussi intensément.
Solange m’embrasse, elle a le goût de ma chatte dans sa bouche, mais qu’importe ! Ce doux baiser m’a paru durer des heures, Surréaliste de se réconforter ainsi dans une situation pareille.
Et puis nos lèvres se détachent, et on s’aperçoit que les deux hommes sont là à un mètre de nous, jouant les voyeurs. Norbert pas gêné pour un rond se tripote ostensiblement la braguette.
– Ben alors les garçons, on s’en fout plein la vue ! Raille Solange.
– Ma foi, ce n’est pas désagréable à regarder ! Répond crânement Norbert.
– Eh bien continuez à regarder, j’ai très envie de me faire bouffer la chatte par Nadège. Tu veux bien Nadège ?
– Mais bien sûr !
– Et tu veux bien que ces messieurs nous regardent ?
– Oui, mais ce serait plus marrant, s’ils sortaient leurs bites et qu’ils se l’astiquaient
– Vous avez entendus ce qu’on vous demande ? Les interpelle Solange. Vous faites comme ça, ou vous nous laissez tranquille.
Léger échange de regard entre les deux mâles, Norbert sort sa bite de sa braguette, Thibault l’imite l’instant d’après.
Je demande à Solange de s’allonger de tout son long sur le canapé, et je viens me placer entre ses cuisses. Dans cette position je peux surveiller ce que fabriquent nos deux voyeurs.
Je commence à lécher, il y avait une éternité que je n’avais pas bouffé une chatte, et j’avoue que celle-ci est délicieuse. Je lui enfonce deux doigts, elle commence à vibrer.
Thibault s’approche :
– On peut vous rejoindre ? Demande l’impertinent.
– Non ! Rouspétais-je sèchement.
Je suis un peu vache, sur le coup, il a quand même eu la délicatesse de demander. Le mec se recule, penaud.
– Mon clito, mon clito ! Implore Solange.
J’aurais préféré faire durer le plaisir plus longtemps, mais puisqu’elle le désire, je viens titiller son petit bouton d’amour avec le bout de ma langue et la bourgeoise ne tarde pas à grimper aux rideaux.
On se relève, on s’embrasse de nouveau. Si on recommence il faudra qu’on fasse plus long… et moins habillées.
Les deux mâles sont toujours là, la bite à la main. Ils n’ont plus rien à regarder alors chacun regarde la bite de l’autre. Curieuse situation.
– Vous avez eu votre spectacle, on voudrait bien avoir le nôtre ! Leur dit Solange.
Thibault lorgne alors bizarrement sur la bite de Norbert avant de répondre.
– Je ne crois pas que ce soit une pratique appréciée par monsieur !
– Attends, tu parles de quoi là ?
– Ma femme a parfois des drôles d’idées, elle aimerait que je te touche la bite.
– Ah, c’est ça ! Et bien touche-la-moi, je ne dirais rien, tu peux même la sucer, si ça te chante !
Alors là, je suis sur le cul, j’ai pensé un moment qu’il s’agissait de paroles en l’air, mais non. Thibault s’est agenouillé devant Norbert et lui pompe le dard avec enthousiasme.
– Il fait ça souvent ? Demande-je à Solange.
– On fréquente un club échangiste où il y pas mal de mecs bisex. Au début on ne savait pas et puis Thibault a voulu tenter l’expérience, en fait ce devait être un de ses fantasmes, j’adore le voir faire.
– Et il se fait enculer, aussi ?
– Bien sûr ! Dites-moi Norbert ça vous dirait d’enculer mon mari ?
Norbert se demande d’abord si Solange parle sérieusement puis botte en touche.
– En fait non, mais cela dit, il suce très bien !
– C’est dommage, vous auriez accepté, je me serais donné à vous ensuite !
– Evidemment, vu comme ça, ça change tout, si monsieur en est d’accord, bien entendu !
Du coup Thibault stoppe sa fellation et fait une espèce de geste bizarre de sa tête signifiant par-là qu’il n’y voit aucun problème.
Norbert prend alors des airs de grand seigneur pour inviter son partenaire à se positionner comme il convient afin de l’enfiler, mais …
– Quelqu’un a des capotes ?
Ben, non personne a des capotes.
– Bon s’il y en a, c’est soit dans l’armoire à pharmacie, soit dans la table de chevet, je vais voir.
Mais il n’en trouve pas !
– Eh bien tant pis, on remet ça à une autre fois, demain on en piquera dans une pharmacie ou dans un supermarché, il n’y aura personne pour nous le reprocher. ! Déclare Norbert.
– Remarquez ce genre de précaution, vu les circonstances, ça ne veut plus dire grand-chose vu qu’on va tous crever ! Rétorque Thibault.
– Comment veut-tu que je t’encule en pensant que je vais crever ! Conclue Norbert.
Et soudain, je me remémore un truc, je trimbale depuis des mois et des mois des préservatifs dans ma trousse de secours, avec de l’antalgique et quelques autres conneries. Je les avais par précaution, au cas où on m’aurait proposé un coup d’un soir et que le mec n’ait pas ce qu’il faut sur lui, mais je n’ai jamais eu à m’en servir,
Je fouille dans mon sac à main, j’ouvre la petite trousse ! Victoire il y a deux capotes, j’espère qu’elles ne sont pas périmées. Ça se périme les capotes ?
– J’en ai deux ! M’exclamais-je
Tout le monde me regarde, je pensais passer pour l’héroïne de la soirée, j’ai plutôt l’impression de passer pour la salope de service, ça leur va bien à tous ces enculés, c’est le cas de le dire.
Moment de flottement ! Chacun à l’air de se demander ce qu’il doit faire. Norbert à l’intelligence de reprendre la situation en main.
– Suce-moi encore un petit peu, après je mets la capote et je te prends.
– T’es sûr !
– Si je te dis.
L’action reprend de la même façon que quand sur un plateau de tournage après une scène ratée, les acteurs se remettent au boulot.
Thibault a tôt fait de redonner bonne vigueur à la bite de Norbert, ce dernier ne perd pas de temps s’encapuchonne, et après que Thibault se soit placé spontanément en position, lui pénètre le cul et le pilonne à grand renfort de « hi » et de « han ».
L’intention évidente de Norbert était de ne pas jouir dans le fondement du bourgeois, mais de se réserver pour honorer la belle Solange, laquelle ne semblait n’attendre que ça en se tripotant nonchalamment la chatoune
Mais parfois, pris par le feu de l’action, on ne fait pas toujours ce qu’on veut, le sang commence à affluer au visage de Norbert qui lime son partenaire comme un malade et lui décharge dans le cul, puis sans un mot s’en va aux toilettes.
Thibault satisfait mais n’ayant pas joui lance un ballon d’essai.
– Il reste une capote !
Personne le lui répond, il lorgne dans ma direction, je n’ai vraiment pas envie de me taper ce mec, ne me demandez pas pourquoi ! Alors je remets de l’ordre dans ma tenue et me lève en allant voir à fenêtre si parfois il aurait quelque chose à voir.
Thibault se dirige alors vers son épouse sans rien dire mais genre « ne me laisse pas comme ça ! ». Solange usera de ses mains et de sa bouche pour le faire jouir, mais manifestement la conviction n’était pas au rendez-vous.
L’euphorie de la partouze est vite retombée, chacun pense à ses proches, on s’est rassemblé autour de la table de la cuisine, on a pas mangé grand-chose mais on a bu pas mal de cette mauvaise bière trop tiède.
Dehors, le temps est couvert, au loin des incendies ne sont pas encore résorbés renvoyant d’épaisses nuées de fumées noires.
Catastrophe nucléaire ? Je suis la seule ici qui connaisse un peu le sujet, mais juste un peu, hein !
– C’est ni chimique, ni bactériologique, on serait déjà mort, ça ressemble à une attaque atomique, mais ça ne correspond à rien de ce que j’ai lu sur le sujet, des morts instantanés, et nous qui survivons sans symptômes plusieurs heures après !
– On ne va peut-être pas survivre longtemps ! Intervient Solange !
– On n’en sait rien, quelques jours, quelques semaines, plusieurs mois ? Ou peut-être qu’on n’a rien ! Qui nous le dira ?
– Autrement dit, il faut se démerder pour vivre au jour le jour ? Lança Norbert.
– Oui et comme on n’a pas d’électricité, il faut qu’on essaye de trouver des bougies ! Ajoutais-je.
Du coup, Norbert entraîne Thibault afin d’effectuer une fouille systématique de la maison
– il y a des choses que tu sais et que tu n’oses pas nous dire ! Me dit Solange.
– Non, même pas !
– Norbert nous a pourtant dit que tu étais une spécialiste de ce genre de situation.
– Tu parles, jusqu’à la semaine dernière, j’y connaissais rien, Norbert m’a embauché et m’a demandé de potasser tout ce que je pouvais trouver sur les abris antiatomiques, les retombées radioactives et tout le bazar, d’abord, j’ai lu plein de choses, mais il y a des trucs que j’ai sans doute mal assimilé…
– Oui mais en gros ?
– En gros quoi ? C’est probablement une attaque atomique ou quelque chose dans le genre : ont été attaqué les personnes et les systèmes électriques et électroniques. Pour protéger les personnes il faut du béton et du plomb, c’est ce qui nous a sauvé, même si c’est peut-être que provisoire. Pour l’électricité et l’électronique, il est question de « cage de Faraday », je ne me suis pas étendue sur le truc, mais une voiture bien fermée ou un four à micro-onde c’est une cage de Faraday, et à l’intérieur l’électronique ne peut pas être détruite. Je suis désolée mais je ne sais rien d’autre.
– D’accord ! Et le machin, ça a attaqué tout ce qui est vivant ou seulement les gens ?
– On a vu un chien mort, pour le reste faudra regarder.
– Si tout ce qui est vivant est détruit, on ne pourra pas se nourrir !
– On peut toujours bouffer les stocks de pâtes et de conserves qu’il y a dans les supermarchés, mais on risque vite de se taper des carences.
Les deux mecs se sont trouvés infoutus de trouver des bougies ! Ils ont du mal chercher ! C’est tout de même incroyable, ça ! Des bougies il y en dans toutes les maisons, non ?
Quand la visibilité a commencé à baisser on est allé se coucher.
– On prend le grand lit ? Me propose Solange.
Je me suis donc couchée avec elle. J’ai eu du mal à trouver le sommeil, on s’est fait des petits câlins, des petits bisous, elle est très douce, cette nana. Mais on s’est endormi assez vite. Notre première nuit après la fin du monde !
Quand je le suis réveillé dans la semi-clarté de l’aube, elle avait sa main sur mon sein ! J’aime bien !
Je lui fais un sourire, elle me roule un patin et en même temps s’amuse à me rouler le téton entre ses doigts. Je la laisse s’occuper de moi, j’ai envie de m’abandonner, d’être passive du moins pour le moment.
Sa main descend vers ma touffe (ben non, je ne me rase pas la foufoune, enfin pas complètement), ses doigts entrent là-dedans et s’agitent un petit peu, mais elle ne persiste pas, cherche mon anus et s’y enfonce.
– T’aime ça ! Me demande-t-elle.
Elle est marrante, c’est avant qu’il fallait demander, pas après ! Mais en fait j’aime bien et je le lui dis. Du coup elle accélère ses mouvements, j’ignore combien de doigts sont entrés dans mon derrière ? Deux ? Trois ?
– Vas-y ! Encule-moi bien avec tes doigts.
– T’aimes ça, ma petite salope !
– Je ne suis pas ta petite salope !
– T’aimes pas les mots crus ? C’est juste pour le fun !
– Si c’est juste pour le fun, j’accepte, continue à m’enculer, grosse pouffe.
– On me l’avait jamais sortie celle-là ! Tiens trainée, morue, poufiasse, tout à l’heure je demanderais à mon mari qu’il t’encule.
– Certainement pas !
J’ai dit ça sans réfléchir, je n’aurais peut-être pas dû !
– Ouais ! Dit-elle, interrompant son doigtage, je peux comprendre, il n’a pas beaucoup de succès auprès des femmes, c’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’il a des tendances bi. Comme tu dois bien t’en douter, je l’ai épousé pour son fric, avec moi il est super gentil et il est assez intelligent pour ne pas être jaloux, mais avec les autres il n’est pas toujours facile à vivre. Bon, on continue ma chérie ?
– Bien sûr !
Et la voilà qu’elle se mouille les doigts en se le mettant dans la bouche, ses doigts qui viennent de sortir de mon cul et dont elle n’a même pas vérifié l’état ! Gonflée la fille !
– Hum, il a très bon goût ton cul !
Et hop, me voici de nouveau avec ses doigts qui ne trifouille l’anus, et c’est qu’elle fait ça très bien, la coquine, je commence à être parcouru de frissons de plaisir tandis que ma chatte s’humidifie.
– Tu vas jouir du cul ! Hein ma salope ?
– Oui continue, ne t’arrête pas !
– Et après tu me feras pareil ?
– Pas de problème !
Ses doigts s’agitent frénétiquement, c’est dingue de pouvoir les bouger à une telle vitesse, elle doit être montée sur piles, la nana ! Je sens que je vais partir, je pars, je hurle.
Des pas dans l’escalier ! Norbert entre dans la chambre !
– Tout va bien ? Demande-t-il.
– Mais oui, tout va bien, laisse-nous !
– D’accord, je vous laisse, mais tu m’avais fait une promesse ! Fait-il remarquer à Solange
– Et il faut toujours tenir ses promesses, c’est ça ? Tu ne perds pas le nord, toi ?
– Mais je peux attendre…
– Pourquoi faire puisque tu en meurs d’envie ? Il te reste une capote, Nadège ?
– Juste une, dans la trousse qui est dans mon sac.
Ça ne traine pas ! Solange se positionne en levrette sur le lit, la croupe relevée, les cuisses écartées, tous ses trésors bien visibles. Bordel, quel cul d’enfer ! Qu’elle est belle comme ça ! De ses mains elle s’écarte les globes fessiers. Putain, j’ai trop envie d’aller embrasser tout ça ! Mais pour l’instant ce n’est pas pour moi !
Et ce que j’aurais voulu faire, c’est Norbert qui le fait, il approche son visage du cul de la belle bourgeoise mature et lui lèche le trou à grands coups de langue, avant d’y plonger un doigt inquisiteur qui fait des « une-deux » dans l’étroit conduit. Puis il approche sa bite superbement bandée de son trou du cul, ça entre du premier coup .
Solange ne tarde pas à piailler de plaisir au rythme du pilonnage qu’elle subit, je la contourne, me place devant elle, elle m’invite à me rapprocher davantage et me lèche la chatte pendant que l’homme l’encule. Ce n’est d’ailleurs pas si évident, car les coups de boutoir sont si fort qu’elle ne tient pas en place, mais ce n’est pas bien grave.
Je jette un coup d’œil sur le pas de la porte, Thibault est là, il se branle frénétiquement en regardant sa femme se faire enculer.
Une situation qui ajoute à mon excitation et je ne tarde pas à jouir précipitamment. Quelques secondes plus tard, Norbert ayant accéléré la cadence jouissait dans le cul de Solange laquelle braillait son plaisir à son tour.
Un coup d’œil vers Thibault, qui est accroupi en train d’essuyer quelque chose ! Je me demande ce qu’il fabrique en réalisant ensuite qu’il éponge le sperme qu’il a foutu par terre. C’est un méticuleux, Thibault !
Pas de douche parce que pas d’eau chaude, juste une toilette de chat, pas de café, on a bouffé des biscottes.
A suivre