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La Malédiction du Pas de Lagaste – 3 – L’auberge du coucou doré par Léna Van Eyck
– Ce fut bref ! Commenta Goldevaine quand le cuisinier s’en fut allé.
– Pas tant que ça, mon client de tout à l’heure était encore plus rapide. Ce sera souvent comme ça ! Mais il y a aussi le contraire, les « peine à jouir », s’ils n’y arrivent pas, il faut les aider, les consoler, ce n’est pas toujours évident. Si un client est violent, tu hurles, le Raymond ou Ferdinand s’en chargeront. Précisa Hermine
– Et ces hommes, les clients, qui sont-ils ?
– Il y a de tout, des habitués, des soldats, des simples bourgeois et des gens de peu de loi ! Et aussi des inconnus venant des villages voisins et qui font la route pour venir ici. Parfois quelques nobliaux traînent par ici, il faudra t’en méfier.
– Pourquoi donc ?
– Parce qu’ils se figurent que leurs écus leur donnent tous les droits ! La plupart des clients viennent ici parce que nous sommes bien plus jolies que leurs femmes abîmées par les grossesses, et parce que nous sommes bien plus coquines qu’elles.
– Coquines ?
– Eh, oui ! Certains clients surtout les riches sont très beaux, on peut se demander alors ce qu’ils viennent faire avec les putains alors qu’ils peuvent batifoler facilement ! En fait ils recherchent des petites fantaisies qu’ils sont certains de trouver avec nous !
– Des fantaisies ?
– Oui, il y en a qui sont bien innocentes et tu ne devras pas les refuser !
– Mais quelles fantaisies ?
– Si tu me laissais finir ! Certains vont vouloir que tu leur pisses dessus, ou au contraire vont vouloir t’arroser.
– Oh la la !
– Ça n’a rien de terrible, c’est même amusant, nous le ferons ensembles pour que tu saches ! D’autres voudront des petites fessées, d’autres te lécheront les pieds, et puis il a les sodomites…
– Les quoi ?
– A ton avis, à quoi sert d’ordinaire le gaude mini avec lequel je t’ai défloré ?
– Euh ?
– Comme tu dis ! Je leur rentre ça dans le cul, je le fais bouger et ils sont ravis ! Parfois certains veulent essayer avec une vraie bite, et c’est Ferdinand qui s’y colle pendant que moi je regarde.
– Eh bien, j’en apprends des choses ! Je ne m’imaginais pas… Bon, je suis embauchée ou pas ?
– Mais bien sûr, ma biche ! Mais il faut maintenant t’habiller, je vais te prêter une de mes robes, tu pourras ensuite me l’acheter quand tu auras gagné quelques grelots ! Ah j’oubliais, le Raymond et la Georgette te solliciteront parfois afin que tu leur accordes tes faveurs ! Gratuitement, bien entendu ! Il faut bien que les ruffians aient quelques privilèges !
– Ah ?
– Et puis il y a les punitions ! Ajouta Hermine.
– Les punitions ? Comme les coups de badines que tu as pris tout à l’heure ? Mais pourquoi ces punitions ?
– Tu es toujours sage ? Toi ?
– Je suis comme tout le monde !
– Donc si tu n’es pas sage, si on a quelque chose à te reprocher, le Raymond et la Georgette te puniront.
– Je ne me laisserai pas faire !
– Ne t’inquiète donc pas, ils ne sont pas si terribles et ils ne peuvent quand même pas abîmer leur gagne-pain. Regarde mon cul, elle n’a pas tapé si fort ! Et puis je vais te confier un secret : j’adore ça !
Hermine indiqua aux tenanciers que Goldevaine ferait très probablement l’affaire, et cette dernière précisa ensuite à la Georgette qu’elle souhaitait commencer le lendemain.
– Comme tu veux, mais je ne te laisse pas partir avec cette robe, elle n’est pas encore à toi. Remets tes habits de souillon. J’espère que tu reviendras, tu seras bien ici, les filles ne se plaignent point !
La robe, elle aurait pu l’acheter avec les quelques écus dont elle s’était emparée, mais sa décision n’était pas encore complètement prise.
Rentrée à la maison, elle attendit comme la veille que Gontran, son père, somnole pour entretenir sa mère qui jusqu’ici n’avait pas pipé mot :
– Je suis venu de dire aurevoir, demain matin je quitte la maison !
– Mais tu es folle ! Que diras ton père ?
– Il dira ce qu’il voudra, je m’en fiche complètement !
– Mais où espère tu aller ?
– On va m’engager comme serveuse à Preixan à la taverne du « Coucou doré »
– Mais tu es folle, sais-tu au moins ce qu’on leur demande de faire aux serveuses, dans ces endroits ?
– Oui, elles sucent des bites, pourquoi ?
– Seigneur ! Marie ! Joseph !
– Laisse ces gens tranquilles, ils n’y connaissent rien !
– Et tu blasphèmes, en plus !
– Je voulais juste te dire aurevoir et te faire savoir où j’étais.
– Tu vas donc faire la putain ? C’est ça ?
– Comme ma mère, maman !
– Je ne peux le tolérer !
– Tant pis !
– Méchante fille ! Voilà ce que tu es : une méchante !
Adélaïde se mit à pleurer, Goldevaine pris sa mère dans ses bras.
– Allons, allons ! Est-ce que je t’en veux à toi de faire la putain ? Pourquoi m’en voudrais-tu à moi ?
– Snif !
– Et puis si ça ne me plaît pas, je reviendrais et je ferais autre chose !
– Bon, quoiqu’il en soit tu es toujours ma fille !
– Ben voilà !
Et le lendemain, après avoir embrassé sa mère, Goldevaine reprit le chemin de Preixan afin de rejoindre la taverne du « Coucou doré ».
– Je savais bien que tu reviendrais ! S’exclama la grosse Georgette en guise de bienvenue, bien qu’elle n’en fût pas si certaine que ça !
– Ben oui, fallait bien que je fasse un bisou à ma maman !
– Je ne t’ai pas demandé ni d’où tu sors, ni quel est ton nom, et je ne veux pas le savoir ! Ici tu seras quelqu’un d’autre : choisis-toi un nouveau prénom !
– Euh… Jodelle ?
– Allons-y pour Jodelle ! Récupère la robe que t’a prêté Hermine et jette-moi ces vilaines frusques dans la cheminée.
Il n’y avait pas grand-chose à faire ce matin-là, elle prit donc possession de sa chambre, elle trouva que le lit était bon, voilà qui la changera de la paillasse sur laquelle elle dormait chez ses parents.
En fin de matinée, Hermine vint la voir accompagnée de deux autres filles :
– Voilà je te présente la Rolande et la Finette.
Rolande était une femme mature, blonde et nattée parlant avec un fort accent teuton. Elle était comme on dit « un peu enveloppée » et dotée d’une poitrine considérable, on voyait à son visage qu’elle ne devait pas sucer de la glace, mais arborait un charmant sourire. Finette était une grande brune filiforme au cheveux bouclés et doté d’un grand nez qui disait-on faisait son charme.
– T’as jamais fait la putain ? Demanda Rolande qui bien sûr connaissait la réponse.
– Je l’ai un peu initié hier, avec moi, puis avec Ferdinand. Précisa Hermine
– Au début tu vas trouver ça drôle ! Mais tu verras qu’on s’habitue très vite ! Ajouta Finette.
– Comme tu es nouvelle, tu vas commencer par cartonner, après ils se calmeront. Précisa Rolande. Euh, tu es très belle, j’aimerais bien te voir nue !
– Tu en auras l’occasion ! Répondit prudemment Goldevaine qu’il nous faudra désormais appeler Jodelle quand elle sera en situation.
– Pourquoi pas de suite ? Repris la grosse blondasse.
Quelque peu déconcertée, Jodelle chercha du secours du côté d’Hermine, mais celle-ci lui fit comprendre avec un petit sourire qu’il lui serait peu courtois de refuser cette faveur à sa collègue.
Jodelle se rendit alors bien compte que si elle voulait être acceptée par ses collègues, elle avait tout intérêt à se montrer gentille et coopérative.
– Si tu veux voir quelque chose, je t’en prie, vas-y, je ne serais point farouche !
La Rolande qui n’attendait que ça fit alors jaillir les jolis seins laiteux de Jodelle, les soupesa et les tripota avec insistance !
– Que voilà des jolis globes ! Avec ça tu vas te faire de l’or !
– Ma foi, je l’espère bien !
Rolande se régalait à présent des mignons tétons roses qu’elle goûtait avec forte gourmandise.
– C’est beau, c’est frais, c’est jeune ! Commenta-t-elle.
– Tu pourrais m’en laisser un peu ! Intervint Finette.
– A ta guise ! Mais j’y reviendrais !
– Soulève donc ta robe que je voie un peu ta minouche ! Indiqua alors la Rolande
– Comme ceci ?
– Je ne vois que des poils, regardons de plus près !
Les doigts de la Rolande s’approchèrent de ce joli fouillis et en écartèrent les lèvres, la femme baissa alors légèrement son visage de façon à ce que sa langue puisse butiner sa grotte.
– Ça fleure bon ! Dit-elle.
– Je crois que cela ferait plaisir à ces dames si tu enlevais ta robe ! Intervint Hermine.
Jodelle s’apprêtait à le faire quand la voix de la grosse Georgette retentit du fond du couloir :
– Y’a du monde !
– On arrive ! Répondit la Rolande.
Les quatre putains descendirent l’escalier en bas duquel les attendait la Georgette.
– Vous lui apprendrez bien le travail ! Et soyez gentilles avec elle, au début elle va vous piquer tous vos clients, vous les retrouverez après, ainsi va la vie !
Il n’y avait pour le moment dans la salle que deux grands gaillards dans la force de l’âge.
– Jamais, vu, ce doit être des voyageurs, ici, c’est surtout le soir que nous avons du monde avec beaucoup d’habitués ! Expliqua Hermine.
– Finette, sers-les avec Jodelle.
Les deux femmes s’approchèrent des clients.
– Vous voulez manger ? Demanda Finette.
– Pas de suite ! Servez-nous à boire, les filles, j’espère que le vin est bon.
– Tout est bon, ici, répondit Finette, le vin, la chère, les ribaudes.
Les filles les laissèrent un moment, le temps de leur servir le vin.
– Si vous voulez vous amusez avec nous, il ne vous en coûtera que quelques écus.
Les deux hommes regardèrent les filles avec des yeux concupiscents.
– Je préfère ta copine là-bas ! Dit le premier en désignant Rolande, je préfère les putains qui ont du métier et de la chair.
Finette fis signe à Rolande de venir les rejoindre.
– Cet homme-là te trouve à son goût ! Lui précisa-t-elle.
– Tu ne seras pas déçu ?
– On y va maintenant ?
– Battons le fer pendant qu’il est chaud !
– Ou plutôt usons la bite pendant qu’elle est raide ! Répliqua Rolande en emmenant le gaillard avec elle.
L’autre compère resté seul avec Finette et Jodelle semblait plus réservé
– Et toi, ça ne te dit tien ? Demanda la grande bringue.
– Je vais venir avec toi ! Se décida-t-il en désignant Jodelle.
– Tu as raison, elle est jeune et bien faite, mais elle débute comme putain ! Pourquoi ne pas nous prendre toutes deux ?
– Voudrais-tu me prendre tous mes sous, non c’est décidé, j’irais avec elle, seulement avec elle !
Et l’homme après avoir payé la Georgette suivit Jodelle dans sa chambrette.
– Je débute ! Cru devoir rappeler Jodelle
– Et bien tant mieux, il paraît que ça porte bonheur !
Et le miché sans autre formalités se débarrassa de ses vêtements d’en bas et se retrouva avec sa bite à l’air demi-molle
– Bon, ben ne reste pas plantée là, montre-moi tes nichons.
– J’allais le faire, monseigneur ! Répondit-elle en ôtant prestement sa robe.
– Oh, mais ils sont très beaux, ils sont bien ronds et ils ne pendouillent point.
Et sans demander la moindre permission il se jeta sur les tétons qu’il se mit à gober avec avidité. Jodelle se laissa faire, que pouvait-elle bien faire d’autre ?. Mais au bout d’un moment elle demanda :
– Monseigneur, vous serait-il agréable que je vous suce cette jolie bite ?
– Ah ! Tu la trouves jolie ?
– Oui, elle est très belle ! Confirma Jodelle qui en vérité manquait cruellement de moyens de comparaison.
– Cela me plait bien que tu me dises ça, mais ce sont les filles vicieuses qui trouvent que les bites sont jolies.
– Je suis un peu vicieuse, monseigneur, je le confesse ! Et j’aimerais bien vous prendre en bouche !
– Que nenni ! Je ne viens pas pour me faire sucer, mais pour te baiser.
– Nous pourrions faire les deux, monseigneur.
– Ah ?
– Ben oui !
– Cela demande réflexion !
– En attendant que vous vous décidiez, je vais la prendre dans mes mains.
L’homme allait protester, mais se laissa faire et Jodelle trouva ce contact fort plaisant.
– C’est doux, c’est agréable !
– Tu es décidemment fort vicieuse, si tu savais comme cela m’excite ?
– C’est pour mieux vous satisfaire, monseigneur.
– Alors suce là un peu !
– Me permettez-vous de la rafraichir ? Ce sera encore meilleur !
– La rafraichir ?
– Juste un peu d’eau !
– Voilà qui est singulier, fait à ton aise !
L’endroit avait effectivement besoin d’un petit lavage, elle essaya de se débrouiller, mais manquait d’expérience et ne pouvait non plus passer trop de temps dans cette opération délicate, elle fit donc un petit nettoyage minimum. Elle pensait que ce petit préliminaire agacerait l’homme, mais en fait ce dernier trouvait bien agréable qu’on lui tripote le membre ainsi.
Sans transition Jodelle emboucha la bite et se rappelant les conseils d’Hermine se garda d’y mettre les dents. Au bout de quelques allers et retours elle sentit le méat perler.
– Si maintenant Monseigneur veut me baiser…
– Hé, hé, je vais te prendre comme une chienne, mets-toi à quatre pattes et montre-moi ton joli cul.
Jodelle obtempéra mais sans desserrer les cuisses.
– Ecarte moi tes roseaux, comment veut-tu que j’agisse si tu te tiens serrée.
– Comme ceci Monseigneur ?
– Voilà qui est mieux ! Oh que c’est beau !
– Baisez-moi, monseigneur !
– Quel joli cul, je le tapoterais volontiers.
– Pas trop fort, alors car je marque facilement !
– Mais non, je ne vais pas te l’abîmer !
Effectivement l’homme se contenta d’une quadruple claque sur les jolies fesses de notre petite putain avant de s’élancer vit en avant dans le con si joliment offert.
– Et une, et deux et trois !
– Que dites-vous, monseigneur ?
– Je marque la cadence ! Ça te plait que je te baise ? Puterelle, fille à remparts, chiennasse !
– Oui, je suis tout ça, monseigneur, je sens bien votre bite, c’est si bon !
– Humpf, ça vient, ça vient !
– Venez, monseigneur !
– Humpf !
L’homme sortit sa bite, visqueuse de son sperme, il refusa le petit nettoyage que lui proposa Jodelle et se rhabilla en silence et sortit le premier de la chambre.
Quelques gouttes de sperme étaient restées sur son pubis, elle les dégagea et s’en mis plein les mains, elle les suça un peu et trouva que cela n’avait décidemment point mauvais goût.
La Georgette l’attendait en bas de l’escalier, Jodelle appréhendait cette rencontre mais fut rassurée quand la matrone lui dit simplement.
– Le client était satisfait, c’est bien !
Toujours est-il que si on se rappelle toujours son premier client celui-ci ne lui laissa pourtant pas un souvenir impérissable.
L’après-midi fut calme du moins en ce qui concerne les clients, parce que sinon, à l’exception de la tambouille qui restait le domaine réservé de Ferdinand, il fallait se farcir toutes les taches, le ménage, le linge, la plonge.
A chaque fois que la Georgette passait derrière elle, elle lui souleva sa robe et sa main venait lui flatter les fesses
Le soir quatre malotrus voulurent absolument « baiser la nouvelle », et la suivirent à la queue-leu-leu jusqu’à sa chambrette. Le premier l’enfila par-devant en quelques minutes pendant que ses compères attendaient leur tour en matant, la queue à la main. Le second fut aussi rapide et la lima dans la même position, le troisième l’encula et déchargea au bout d’à peine dix va-et-vient, quant au dernier, il s’était branlé si fort pendant que les autres la bourraient, qu’il juta avant l’acte, puis sa bite ne voulant pas rebander il abandonna l’affaire en pestant.
Cette orgie n’avait en rien été passionnante, elle n’y avait pris aucun plaisir et son cul semblait avoir du mal a se refermer, mais tout cela commençait à lui remplir son bas.
Elle se réajusta et avala un verre d’eau. On frappa à sa porte :
– Attend un peu avant de redescendre, repose-toi un peu, il faut que tu en laisses un peu pour les autres ! Lui dit la Finette.
A suivre