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Les filles du bois maudit – 2 – Jehan par Léna Van Eyck
Agir vite, le ligoter, le traîner dans les fourrés, le bâillonner au cas où il reprendrait connaissance, puis attendre. Plus la troupe se rendrait compte tard de sa disparition moins ses compagnons auraient de chances de le retrouver, au bout d’un moment le terrain à battre serait trop important. Quelques minutes après, elle entendit des cris, ses compagnons l’appelaient. Apparemment les recherches se faisaient n’importe comment sans aucune logique, plusieurs cherchaient au même endroit, d’autres emplacements étaient dédaignés, évidemment la thèse d’un enlèvement ne pouvait leur venir à l’esprit. Pour eux, il s’était soit trouvé mal sur la route ou alors il s’était perdu, ou encore terrorisé par ce qui lui était arrivé, il avait déserté et était ressorti de la forêt. C’est sans doute cette dernière hypothèse qui fut retenue par ses compagnons car ils ne tardèrent pas à abandonner les recherches !
– Et il est à moi, maintenant le grand benêt !
Il était peut-être à elle, mais maintenant il fallait le traîner, ce type trimballait tout un attirail plus ou moins guerrier dont il fallut l’alléger assez vite en le camouflant entre les racines surélevées d’un très grand arbre. Mais ce délestage s’avéra vite insuffisant. Il fallait trouver une autre solution. Sarah attendit un bon moment, puis elle estima que la petite troupe devait maintenant être assez loin, sauf si elle avait eu la malencontreuse idée de marquer une halte. Ne voulant prendre aucun risque, elle entreprit de grimper le plus haut possible sur un arbre. Une fois perchée, elle essaya de scruter les signes d’une présence humaine proche, mais elle ne décela rien, même pas la moindre petite fumée. Alors elle mit ses mains en porte-voix et imita le cri de l’effraie. Un tel cri en pleine journée ne pouvait que réveiller les craintes superstitieuses chez ceux qui l’entendraient, d’autres penseraient peut-être à un signal humain… Mais dans les deux cas le résultat ne pouvait être que des cliquetis d’armes, des ordres scandés, des vilains petits bruits, en résumé… Mais seul un envol de perdrix vint troubler les murmures de cette forêt profonde…
En redescendant, elle eut la mauvaise surprise de voir son prisonnier s’agiter, certes il était bien attaché, et ses sons sous le bâillon se transformaient en d’inaudibles borborygmes. Sarah savait le danger qu’il y a à laisser bâillonner un être humain sans surveillance. Elle libéra sa bouche tandis que l’homme la dévisageait, hagard.
– Qui es-tu ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ? J’ai mal à la tête.
Le jeu pouvait commencer !
– Tu es blessé, ta compagnie a été prise en embuscade…
– Qu’est-ce qu’ils sont devenus ?
– Ils sont morts je suppose.
– Mon frère, il y avait mon frère !
Comme le lui avait enseigné la sorcière, Sarah savait que tout plan, aussi bien préparé qu’il pouvait l’être contenait sa part d’imprévu… Son explication était mauvaise.
– Est-ce que mon frère est mort ?
– J’en sais rien !
– Détache-moi, faut que j’aille voir !
– Et tu vas aller voir quoi et où ? Tu vas te repérer comment dans cette forêt ?
– Détache-moi, je trouverais bien !
– Tu devrais plutôt me remercier de t’avoir sauvé la vie !
– Si tu m’as sauvé la vie, pourquoi tu m’attaches ?
– Pour ne pas que tu fasses des bêtises !
Manifestement, le type ne comprend rien, être fait prisonnier par une femme dépasse son entendement, et quand elle lui dit qu’il n’est pas prisonnier il comprend encore moins. Il se plaint de la tête.
– Alors avance, je vais te soigner, mais il nous faut de l’eau.
C’est près de la source, tandis que Sarah passait de l’eau sur son visage qu’elle lui expliqua :
– Bon, je suis une fée. Pour des raisons que je ne peux t’expliquer, mon refuge a disparu, je dois désormais gagner d’autres lieux, mais pour cela il me faudra traverser des contrées où mes pouvoirs seront limités, il me faut donc une escorte, ce sera toi l’escorte !
– Moi, et pourquoi moi ?
– On va dire que c’est le destin !
Le grand benêt s’appelait Jehan, c’est fou le nombre de gens qui se prénommaient Jehan !
– Tu sais construire une baraque ? L’endroit devient trop humide, nous risquons d’attraper une mauvaise fièvre !
– Tu es une fée, tu devrais pouvoir la soigner.
– Non, tu es mal renseigné, certaines fièvres sont plus fortes que les fées. Alors la baraque tu sais faire ou pas ?
– Je veux bien essayer…
– Donc tu ne sais pas faire ! On va donc partir avant les mauvais jours, mais il nous faudrait des chevaux !
Le terrier devenait humide, il fallait constamment l’assécher, parfois l’écoper, ils dormaient mal, la survie au quotidien leur coûtait une telle énergie que la préparation de leur départ était sans cesse remise au lendemain.
Oh, ils avaient bien essayé de sortir de la forêt, mais ils en furent à chaque fois dissuadés par la présence de gens en armes.
– C’est qui, ces soldats ?
– Les troupes de messire Baudoin, je pense qu’ils vont tenter de prendre le château de son frère messire Thierry !
Cela n’avait rien d’étonnant, lorsque le seigneur Thierry avait maté la révolte des paysans, il s’était trouvé du jour au lendemain sans personne pour cultiver ses terres. Qu’à cela ne tienne, il n’avait rien trouvé de mieux que d’enlever des paysans dans les duchés voisins notamment celui de son frère Baudoin. Celui-ci attendit le moment favorable pour prendre sa revanche. Ce moment étant donc arrivé.
– Ah ! Et toi tu appartenais à quelle troupe ?
– Celle de messire Charles ?
– Qui c’est celui-là ?
– Le cousin par alliance de messire Bernard…
– Arrête, je n’y comprends plus rien !
– Tu es décidément une drôle de fée !
– Encore plus que tu ne le crois, allonge-toi sur le dos, je vais te chevaucher
– Mais je ne suis point un cheval et puis où iront nous dans cette position ?
– Au paradis !
Le jeune homme regardait Sarah d’un air ahuri !
– Fais ce que je te dis, et tu y trouveras beaucoup de plaisir.
– Mais !
– Fais-moi confiance ! Allez ! J’aurais voulu te faire du mal ce serait fait depuis longtemps.
L’argument sembla convaincre Jehan qui se coucha sur le sol.
Il s’étonna néanmoins que la femme lui tire ses braies, vers le bas, laissant ainsi apparaitre son sexe flaccide.
– Mais que…
– Mais que quoi ? J’ai envie de baiser ! Tu ne vas pas me dire que ça te déplait.
– L’adultère est un péché !
– Eh bien tu te confesseras, les curés adorent qu’on leur raconte ce genre d’histoire.
– Tu blasphèmes !
– Bon, tu vas te taire un peu, on n’entend que toi ici, et tu me laisses opérer.
Sarah pris la bite du jeune homme dans ses mains, lui imprima quelques mouvements de masturbation afin de la raidir quelque peu.
Elle renifla un peu la chose et lui trouva une odeur un peu avancée. Elle n’avait rien contre les senteurs un peu fortes, l’époque s’accordant assez mal avec les déodorants corporels, mais là, trop c’était trop. Elle prit un peu d’eau dans sa gourde de cuir et du savon dans sa besace et entrepris de nettoyer un peu cette quéquette avant d’entreprendre de la sucer.
Et c’est le moment, cher lecteur de faire une parenthèse culturelle, en ces temps-là on ne se lavait que sommairement et les parties intimes étaient le plus souvent négligées. Pas très grave puisque les rapports sexuels tolérés par la religion et la bienséance se limitaient à des pénétrations sans préliminaires, dans l’obscurité, monsieur couvrant madame. D’ailleurs on ne faisait pas l’amour pour faire jouir Madame, mais pour accomplir son devoir conjugal. Toute position non conforme était considérée comme perverse, la pipe était jugée comme un acte insensé, dégoûtant et contre nature, la sodomie comme un entreprise satanique. Quant au broutage de minette, qui penserait à vouloir faire une chose pareille ?
Mais quand ces messieurs voulaient découvrir d’autres horizons, il restait les bordels où les filles les plus belles et les plus chères n’hésitaient pas à dévoiler leur savoir-faire par devant et par derrière, de la main, de la bouche, de la chatte et du cul. Et puis n’allez pas croire que toutes les femmes étaient de bois, passive devant leurs maris, certaines s’encanaillaient hardiment avec leurs amants dans des positions diverses et variées, et même qu’elles n’éteignaient pas les chandelles…
Marthe avant d’être vieille et de vivre de la sorcellerie, avait été belle et ribaude, experte des choses de l’amour, elle avait fait l’éducation libertine de Sarah en la prostituant. Parce que disait-elle « avec ce savoir tu pourras toujours manipuler les hommes ». Et la jeune sorcière s’était accommodée de cette situation
La pine étant lavée, elle put alors la mettre en bouche, elle avait appris à aimer le contact d’un joli gland avec sa langue.
– Mais que fais-tu ?
– C’est désagréable ?
– C’est défendu !
– Alors c’est encore meilleur… Oublie ce qu’on t’a raconté, ferme les yeux et laisse-toi faire, grand benêt !
– Je ne veux pas !
– D’accord, tu ne veux pas, ce serait donc un viol, mais je constate que tu te défends bien mollement, d’ailleurs tu ne te défends pas du tout, tu protestes. Alors maintenant silence, je ne peux point en même temps te sucer ta bite et t’expliquer que ça me plait bien.
Sarah aimait sucer des bites, elle en appréciait la douceur et le gout musqué, sa préférence allait au gland car c’est là que la texture est la plus délicate et c’est là que vient finir par suinter la petite perle de plaisir au goût si subitement salé, mais bien sûr cela ne n’empêchait pas de pratiquer de longues allées et venues au sein de sa bouche afin d’éprouver la raideur de l’organe, elle adorait aussi jouer avec les couilles de l’homme jusqu’à les faire rouler dans sa bouche, une petite récréation en somme.
Avec les michés que lui présentaient la sorcière, elle se permettait parfois d’aller plus loin et de prodiguer au verso de l’homme des faveurs encore plus interdites. Mais elle n’osa point s’aventurer sur ce terrain avec ce semi puceau qui s’efforçait de cacher le plaisir qu’il avait à recevoir cette fellation savante.
Sarah s’excitait tant à sucer et à lécher que bientôt sa minette fut trempée de son jus. Elle s’en humecta les mains afin de lubrifier largement la bite de Jehan, lequel ne comprenait pas bien le but de la manœuvre.
Alors sans crier guère, Sarah s’empala sur la bite du jeune homme, et quand elle fut bien enfoncée, elle se mit à coulisser, d’abord calmement puis en geignant de plaisir. Enivrée de jouissance, elle ne se contrôle plus et proféré de joyeuses insanités.
– Qu’est-ce que c’est bon, une bonne bite dans le cul !
A demi sur son nuage, Jehan réalisa alors qu’il était en train d’enculer Sarah « à l’insu de son plein gré ».
La vision des flammes de l’enfer faillit le faire débander, mais la jeune femme redoubla la cadence et garda en elle la chose bien raide. Et c’est les yeux mi-clos que l’homme déchargea sans le fondement de la belle qui n’arrêtait pas de miauler de plaisir. Elle décula, la bite ressortit presque encore un peu raide mais poisseuse de sperme et maculée de taches merdeuses. Sarah ragaillardi par sa chevauchée s’empressa de nettoyer cette queue, non pas par souci d’hygiène mais par simple gourmandise…
– Alors, ça t’a plu ?
L’homme fut incapable de répondre. Sarah s’éloigna un tout petit peu, puis s’accroupit face au jeune homme qui se reculottait, le regardant dans les yeux par pure provocation, elle se mit à pisser d’abondance.
– Tu pourrais te tourner quand tu fais ça ! Rouspéta le jeune homme.
– Pourquoi ? Ce n’est pas joli ?
– Pourquoi m’entraines-tu vers le péché, je ne t’ai rien fait qui mérite une telle chose !
– C’est pas un peu fini avec ça ! Tu iras te confesser puisque ta religion est si pratique.
– Tu n’en as pas, toi, de religion ?
– Nous en parlerons un autre jour ! Réfléchis : tous ces soldats qui tuent, qui violent, qui torturent, eux ils font du mal et pourtant les curés les bénissent. Alors tu ne vas pas nous faire tout une histoire parce que je t’ai sucé, que je me suis fait enculer et que je pisse devant toi. Dieu a autre chose à faire que s’occuper de ta bite !
– Je ne suis pas convaincu !
– C’est pas grave, on fera avec !.
A suivre