Le blog de vassilia-x-stories
Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 7 – La machine diabolique par Nicolas Solovionni
Restait donc à découvrir cette zone, on demanda à y aller, on nous y a conduit, c’était à la sortie des grottes, à l’exact opposé du labyrinthe d’entrée. Notre guide nous montra l’entrée, mais sans aller plus loin. Et comme il s’agissait d’un labyrinthe, on n’est pas entré.
Nous étions donc coincés, on n’allait quand même pas aller s’aventurer dans un labyrinthe dans lequel nous ne pouvions que nous perdre !
Le temps a passé, le temps, que dis-je, des années, sans que nous ayons conscience de leur durée.
D’autres vaisseaux ont atterri, pas beaucoup mais ils ont tous explosés sans laisser de survivants.
Je commençais à me résigner à finir mes jours ici. Quelle dérision : devenir capitaine de vaisseau et finir femme des cavernes !
Et c’est un jour complètement par hasard que je surpris une conversation.
– Jira, elle s’est encore engueulée avec Fulgoll, elle a dû partir bouder dans le petit labyrinthe, un jour elle va se faire bouffer par un Skorg.
Quoi ? Qu’entends-je ?
Alors j’ai attendu que Jira soit disponible, ce n’était pas évident, mes rapports avec elle étant assez compliqués.
– Je peux te parler ?
– Tu veux me faire quoi ? Me peloter, tu n’es pas mon genre.
– Non juste parler.
– Ça ne sert à rien de parler.
– Il paraît que tu sais te balader dans le petit labyrinthe.
– Tout le monde le sait.
– Moi je ne le savais pas et ça m’intéresse.
– Pourquoi faire ?
– Je suis curieuse.
– Si tu me lèches la moule, je t’expliquerai.
– Je croyais que j’étais pas ton genre ?
– Quand on me lèche la moule, je ferme les yeux.
Chez les Oulms beaucoup d’hommes sont « biques et bouc » et beaucoup de femmes sont à moitié goudou, moi-même je n’ai rien contre, et j’avais déjà couché avec quelques femmes Oulms, mais ça n’avait pas perduré, fallait croire que je n’avais pas le bon profil. Toujours est-il qu’en l’occurrence je ne pouvais faire autrement que de répondre à Jira que j’étais d’accord.
On est allé dans un coin, et de suite elle s’est allongée et a écarté les cuisses. J’aurais préféré quelques doux préliminaires, mais bon…
Les Oulms ont un problème d’hygiène, on ne peut pas dire qu’ils sont sales, mais ils pourraient se laver plus souvent. En plongeant ma bouche vers le vagin de Jira, l’odeur m’a surprise, une odeur fortement musquée avec un arrière-gout bizarre, rappelant la bière et le miel.
Je me suis en fait rendu compte que l’odeur venait surtout des poils pubiens. Et en léchant c’est le goût de sa chatte qui domina, masquant le reste, et donc après un petite période d’appréhension je me suis mise à me régaler de cette chatte bien baveuse et sentit ma propre excitation m’envahir.
Je léchais donc avec de plus en plus d’application m’acharnant à me donner du plaisir, me disant qu’en toute logique elle devrait ensuite me rendre la réciproque.
Quand ma langue frôla son clito, je la sentis prête à partir vers l’orgasme, Je n’eus pas à insister longtemps, Jira explosa son plaisir dans un geyser de mouille, et même que j’en reçut plein la tronche.
– Viens là ! Me dit-elle.
– J’aurais bien aimé…
– Je sais, attend un peu, viens là !
Elle a voulu que je me blottisse contre elle, c’était curieux, c’était doux, agréable, elle devait me prendre pour son nounours. J’avais ses seins à portée de main, je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’étais attirée irrésistiblement et me suis mis à lui téter les bouts qui n’ont pas tarder à s’ériger malicieusement.
Manifestement elle appréciait et elle a commencé à me tripoter les miens, ce n’est pas ça qui allait calmer mon excitation.
– Je dois faire pipi ! M’informa-t-elle.
J’ai eu envie de la regarder faire, je lui ai dit.
– C’est cochon ! Répondit-elle avec une curieuse expression de la bouche
– Tu ne veux pas ?
– Si mais t’es une cochonne !
– Tu n’as jamais fait pipi devant quelqu’un ?
– Si, mais c’est cochon !
– Pourquoi ? Ça ne fait de mal à personne !
– Si on ne fait que regarder, non ! Mais ça peut donner d’autres idées.
– Explique moi mieux, parce que là, je suis un peu larguée, tu vois !
– On nous enseigne que l’urine est sacrée, parce qu’elle nourrit le sol de nos cavernes ! Eh bien quand j’étais plus jeune, un jour une copine m’a pissé dessus,
– Et alors ?
– Je lui ai dit que c’était du gâchis parce que la terre ne récupérait pas tout le pipi, alors elle m’a dit que cette croyance était stupide et pour me le prouver, elle m’a demandé de lui pisser dans la bouche, je l’ai fait, j’ai laissé passer plusieurs jours, plein de jours… et ma copine ne semblait frappé d’aucune malédiction, j’en ai donc conclu que cette croyance était débile.
– Et puis ?
– Ben je suis retournée la voir, d’ailleurs elle est toujours là, elle est en pleine forme, je te la présenterais si tu veux.
– Donc en conclusion, je peux te regarder ?
– Bien sûr parce que je suis une cochonne. Mais fais attention, c’est assez mal vu, faut bien se cacher pour faire ça, je suis la femme du chef quand même !
– Vas-y je te regarde !
– Toi aussi t’es cochonne ?
– D’une certaine façon !
– Alors tu veux juste regarder, ou tu veux autre chose ?
J’ai donc compris qu’elle voulait me faire gouter à sa pisse, n’ayant rien contre ces jeux auxquels je m’adonne parfois, j’ai accepté. Son pipi était délicieux. Evidemment elle a voulu goûter au mien… quand on est cochonne on est cochonne…
Quand j’ai voulu lui nettoyer la chatte, elle m’a dit que ce n’était pas le peine, mais qu’elle voulait bien que je lui passe la langue derrière.
Je l’ai fait, ça ne sentait pas véritablement la rose, mais ça ne m’a pas gêné. Elle m’a ensuite demandé de lui introduire un doigt dans l’anus. Comme je ne pouvais rien lui refuser en ce moment, j’ai doigté la femme du chef. Depuis on est copine, enfin presque, et pas tout le temps. Mais elle a accepté que je l’accompagne.
Dans le premier couloir du petit labyrinthe, Jira m’expliqua :
– Regarde sur le mur, il y a des petits points en couleurs, blancs, rouge foncé, noirs, qui sont mélangés, si tu suis toujours la combinaison noir, blanc, noir, tu ne te perds pas et tu peux revenir sur tes pas.
– Qui a fait ces marques ?
– Je n’en sais rien !
Elle n’en savait rien ou elle ne voulait pas me le dire, il me semblait pourtant évident qu’elles étaient relativement récentes, les pigments utilisés semblaient être ceux que les Oulms avaient à leur disposition, du carbone pour le noir, du sang pour le rouge, et sans doute du lait caillé ou de la craie pour le blanc.
– Mais comment sais-tu ça ?
– Hi ! hi !
– Et on peut aller jusqu’au bout comme ça ?
– Peut-être !
– Est-ce que les Skorgs connaissent la façon de traverser le labyrinthe ?
– Je crois, oui ! Je ne suis pas sûre.
– Mais il ne le font pas ?
– Pourquoi faire ?
– On m’a dit qu’ils étaient cruels…
– Moi aussi, on me l’a dit, mais je n’ai jamais assisté à aucune cruauté.
– Tu crois que je pourrais y aller sans risque ?
– Pourquoi faire ?
J’ai essayé de lui expliquer que je voulais comprendre pourquoi les vaisseaux qui se posaient ici étaient systématiquement naufragés et détruits, mais je devais pour cela faire appel à des notions scientifiques et techniques qu’elle ne possédait pas.
J’ai réfléchi avec mes compagnons, et nous avions convenus qu’on ferait tout ça progressivement. Dans un premier temps, il nous fallait reconnaitre le labyrinthe. Nous sommes partis à quatre avec Karl Ritter, Mony Goa et Julius Bako, les seuls rescapés de mon vaisseau, nous avons avancé très doucement ajoutant des repères avec des fragments d’aliments calcinés, là où on risquait de s’embrouiller.
Pour moi cette petite virée n’était que de pure reconnaissance, n’ayant pas vraiment réfléchi à la manière dont je pourrais aborder les Skorgs. Mais ne dit-on pas que les choses ne se passent jamais comme on les prévoit !
Arrivée au bout du labyrinthe, je débouchais sur une vaste caverne, le souci, c’est que j’étais à cinq mètres du sol, que je n’avais rien pour descendre ni pour remonter ensuite, j’allais donc rebrousser chemin, quand sorti de nulle part un individu se mis à se prosterner en bas de mon trou en psalmodiant en boucle : « ka tia, ka tia ».
Imaginez ma perplexité !
Les gesticulations du bonhomme finirent par attirer ses petits copains, ils furent bientôt une quinzaine à psalmodier des « ka tia, ka tia »
J’ignorais ce que je devais faire. Les Skorgs en bas se livrèrent alors à une étrange chorégraphie, ils se relevèrent tout en continuant leur lancinante mélopée, puis se placèrent en cercle et joignirent leurs mains, créant ainsi un réceptacle improvisé dans lequel je pouvais me lancer sans me blesser. Je ne décelais aucune agressivité, ces gens avait l’air complétement paisibles et pacifiques Un peu par inconscience je m’élançais et atterrissais au beau milieu de ces curieux personnages.
– Votre escorte descend aussi ?
Mon escorte ? J’ai failli répondre « non » et proposer à mes compagnons de m’attendre, mais il m’est venue une idée, ces gens-là me prennent pour une déesse ou quelque chose dans le genre. L’inconvénient des déesses c’est qu’elles sont omniscientes, une déesse ne pose pas de questions, or moi j’en ai à poser, ce sera donc Karl qui les posera. Je demande donc à qu’il descende, les deux autres restant en haut, par sécurité.
Après quelques salamalecs, j’informais mes hôtes que je souhaitais voir la « machine des dieux ».
Pari risqué, ça passe ou ça casse !
C’est passé
On nous a accompagné jusqu’à une petite pièce rectangulaire, et soudain j’avais devant moi une machine conçue par les précurseurs !
C’est ce qu’on appelle un choc culturel !
Un machin parallélépipédique dont rien ne pouvait à priori dire qu’il s’agissait de la machine qui retenait les vaisseaux au sol et les faisait exploser. Il n’y ni bouton, ni levier, ni écran, juste deux mini parallélépipèdes qui se font face sur le dessus. Comment savoir si c’est la bonne machine et si oui, comment l’arrêter ? J’ai l’impression que je ne suis pas sortie de l’auberge !
En douce, je demande à Karl d’essayer de se renseigner afin de savoir si les Skorgs utilisait cette machine. La réponse me stupéfia :
– De temps en temps les mauvais dieux envoient des mécaniques volantes, pour permettre aux Oulms de nous exterminer. Mais notre machine est la plus forte, notre grand prêtre vient officier et la mécanique volante est détruite.
Ainsi la piste était bonne, la machine aussi, il me restait à savoir comment les Skorgs s’en servait, mais je ne souhaitais pas précipiter les choses.
– Nous avons pensé que vous souhaiteriez vous recueillir auprès de la momie de Cassia. Finit par me dire l’un des dignitaires du lieu en s’inclinant bien bas.
Je m’en serais voulu de les contrarier et j’acceptais ce que je cru n’être qu’une formalité obligée.
On nous conduisit alors dans une petite cavité dont l’ouverture ne laissait passer qu’une personne, et encore fallait-il se contorsionner, on me tendit de quoi éclairer l’endroit.
A priori, rien de particulier, il y avait là un cadavre momifié d’une femme dont l’aspect était assez effrayant. Sur le côté siégeait quelques reliques, des objets ayant appartenus à la défunte : une barrette à cheveux, une broche, des bagues et autres bijoux mais aussi un carnet…
Je m’en emparait par curiosité et en commençait la lecture…
Journal de bord de Cassia Ling.
Je suis la seule rescapée de notre groupe, je viens de tuer Sylvester, il devenait fou et dangereux, un morceau de tissu autour de son cou pendant son sommeil, et couic le Sylvester strangulé définitivement.
Je n’ai rien pour enregistrer, donc j’écris à la main en soignant mon écriture pour si un jour quelqu’un me lit.
Commençons par le début. Je me prénomme Cassia Ling, subrécargue à bord du « Faucon Vert ».
Nous avions fait un peu de commerce sur Wiké où la colonie s’est installée depuis peu, les affaires avaient très bien marché et c’est pleinement satisfaits que nous avons quitté la planète.
Nous étions partis depuis deux-heures, c’est en effectuant le check-up préalable à notre saut en hyperespace que l’ordinateur de bord décela une fuite en salle des machines. Pour réparer il fallait se poser.
Nous avions le choix : soit retourner sur Wiké soit se poser sur Orza qui était devant nous.
Le capitaine projeta les éléments fournis par la base de données devant l’ensemble de l’équipage.
« Orza, planète déserte, atmosphère respirable, température glaciale, traces de vie infimes, un champ magnétique intense semble susceptible de détraquer les instruments d’exploration. Nombre d’atterrissages humains répertoriés : zéro. Nombre d’atterrissages automatiques : une tentative échouée. Il est recommandé d’éviter cette planète. »
– On fait quoi ? demanda le capitaine.
Un consensus se dégagea en faveur d’un retour sur Wiké.
– Non, intervint le chef mécanicien, en deux heures l’avarie peut s’aggraver et devenir catastrophique, il faut qu’on essaie d’atterrir sur Orza
– Malgré ce que dit la base de données ?
– Ils appliquent le principe de précaution, donc ils exagèrent. De toute façon, on n’a pas d’autre choix.
Et c’est ainsi que nous nous sommes dirigés vers Orza. Pendant la descente nous avons perdu le contrôle des commandes, mais nous nous sommes posés sans trop de bobos. Une partie des appareils était hors service, mais on pouvait toujours se débrouiller en position d’urgence. L’important était d’effectuer notre réparation, ce que nous avons accompli facilement.
C’est lorsque nous avons essayé de redécoller que les ennuis ont commencé, le vaisseau n’a rien voulu savoir même en manuel. Nous étions cloués au sol.
– Y’a un machin magnétique qui nous empêche de décoller, ou bien c’est naturel et il faudra trouver une solution ou alors c’est une machine et il faudra la mettre hors service. Nous dit le capitaine.
– Une machine ? Demanda quelqu’un.
– Des civilisations nous ont précédées dans l’exploration de l’espace… on ne sait jamais…
Le capitaine demanda quatre volontaires, je me suis proposée et nous partîmes munis d’un appareil nous indiquant la direction de la masse magnétique.
Nous sommes arrivés devant l’entrée d’une grotte. Et au fond de celles-ci, apparut un grand couloir rectiligne…
« Comment ça un couloir rectiligne se demande le lecteur ? Et le labyrinthe alors ? Patience vous saurez bientôt tout ! »
Ce couloir nous subjugua, manifestement il s’agissait de l’œuvre des précurseurs, cette civilisation qui nous a précédé dans l’espace et à propos de laquelle nous ne savons pas grand-chose. En soi la découverte est fabuleuse, je prends des photos et les envoie au capitaine.
– Bravo, mais ça veut dire que le machin magnétique doit aussi être de nature extra-terrestre, soyez sur vos gardes.
Après le couloir ce fut des grottes enchevêtrées, puis de nouveaux des couloirs. En avançant nous nous sommes rendu compte que nous étions dans un labyrinthe et qu’il nous fallait revenir sur nos pas, ce ne fut pas trop compliqué car nous avions laissé nos traces de pas dans la poussière. Cela dit, il nous fallait trouver notre chemin. On est resté ainsi une demi-journée, à chaque fois que nous empruntons un chemin, nous le balisions de façon différente avec des combinaisons de points rouges, noirs et blancs
Enfin nous avons trouvé la sortie et nous nous sommes retrouvés à l’entrée d’une autre grande grotte, le problème c’est que nous étions à cinq mètres du sol sans savoir comment nous pourrions y descendre. Nous avons alors eu l’idée de prendre nos vêtements et d’en faire une espèce de corde qui nous mènerait jusqu’en bas. Une fois mes trois compagnons descendus il me fallait les rejoindre, pour cela je m’élançai dans le vide et ils me rattrapèrent de leurs grands bras musclés.
Nous avons traversé la grotte et cette fois, miracle, nous étions devant une étonnante machine : à peine un mètre cube, aucun bouton, aucune commande, aucun écran. Un léger ronronnement montrait qu’elle était en fonctionnement.
En fonctionnement après des millénaires ? Cela paraissait incroyable, mai c’est vrai que nous ne connaissions rien des « précurseurs »
Comment débrancher cette chose ? Je ne savais pas.
Nous avons cherché partout à droite, à gauche, au-dessus sans rien trouver, il y avait sur la gauche deux excroissances en forme de parallélépipèdes se faisant face je me suis dit « ça pourrait peut-être servir à quelque chose. »
Tout en poursuivant mes tâtonnements j’étais en contact radio avec le capitaine et commentais toutes mes actions.
Je place ma main entre les deux formes géométriques en espérant secrètement que je ne vais pas me faire électrocuter ou autre chose dans le genre.
Apparemment il ne se passe rien mais je n’entends plus le capitaine au bout de ma radio, la liaison semblant inexplicablement coupée.
Voilà qui était fâcheux parce que je pensais justement demander au capitaine l’autorisation de nous servir des armes thermiques afin de détruire cette machine infernale.
Nous nous sommes consulté tous les quatre pour savoir si nous pouvions nous permettre de prendre l’initiative de détruire la machine sans l’aval du capitaine mais personne n’était chaud pour le faire.
Nous avons pris la décision de rebrousser chemin d’autant plus que toutes les tentatives de rétablir un contact radio avec le vaisseau s’avéraient infructueuses et puis c’est vrai que nous n’étions pas à quelques heures près.
Un vrai calvaire pour remonter dans l’orifice de la grotte il a fallu pour cela que mes compagnons fassent comme au cirque monter sur les épaules les uns des autres puis ensuite hisser les derniers avec la corde de vêtements.
C’est en sortant de cet incroyable dédale qu’une affreuse surprise nous attendait. Au lieu et place de notre joli vaisseau il n’y avait plus qu’une carcasse informe et fumante.
Nous avons laissé éclater notre rage et notre désespoir, nous rendons alors compte que nous étions naufragés sur une planète inhospitalière avec des chances de survie qui n’allaient pas très loin.
Passée une longue période de choc, nous nous sommes concertés afin de savoir ce que nous devions faire, nous n’étions pas d’accord entre nous Craig et Sylvester souhaitaient d’abord se focaliser sur les moyens de survivre c’est-à-dire l’eau et la bouffe. Assenti et moi-même préférions commencer par détruire la machine, on a voté c’était du deux contre deux mais comme en cas d’égalité ma voix d’officier compte double c’est vers la machine que nous nous sommes à nouveau dirigés.
Ma motivation était double : d’une part je souhaitais me venger de cette machine de merde, d’autre part en détruisant cette machine cela permettrait à n’importe quel astronef de se poser sans encombre, de cette façon nous aurions peut-être la chance de pouvoir quitter la planète sains et saufs. Maigre espoir mais il fallait bien se raccrocher à quelque chose.
– C’est peut-être super dangereux d’essayer de la détruire ! S’inquiéta Sylvester.
– On prend le risque ou pas ?
– Puisqu’on a pas d’autres solutions…
Mais devant la machine une autre mauvaise surprise nous attendait, je fus la première à sortir mon fusil thermique, quand j’ouvris le feu une lueur bleutée envahit l’endroit en nous projetons violemment en arrière. En fait la machine sans doute sensible à l’onde de chaleur se protégeait elle-même en s’entourant d’un champ de force. Cette salope était donc apparemment indestructible.
De dépit nous avons rebroussé chemin et sommes allés explorer les grottes où il m’avait semblé entendre le bruit d’un mince filet d’eau. Au moins pourrions-nous boire !
En nous approchant, nous avons aperçu une petite forme qui semblait prendre la fuite. En avançant nous découvrions une véritable colonie de bestioles, c’était tout blanc; plus petit qu’un lapin avec de grandes moustaches. Ils ne devaient pas être habitués aux prédateurs car nous en avons capturé un assez facilement. Restait à savoir si ces choses étaient comestibles, elles l’étaient.
A suivre