Le blog de vassilia-x-stories
La reine Russo - 6 – Sexe et sang sur Mijarka
par Nicolas Solovionni
A l’atterrissage sur Mijarka, l’échange radio fut tendu, nos cales étaient vides et nous n’avions rien à leur proposer. Ces dames se calmèrent légèrement quand je leur annonçais que Greta était à bord et souhaitait rencontrer Yolaina.
– Vous n’allez pas nous faire croire que vous ne venez que pour ça ! Nous dit la voix dans le micro.
– Non, nous sommes porteurs d’un message très important à destination de votre Reine !
– Le porteur du message peut débarquer, Greta également, sans armes bien entendu !
Sont trop méfiantes, ces nanas !
Je sors du vaisseau avec Greta, on vient nous palper, un palpage très rapproché, c’est le moins que l’on puisse dire, une nana fait signe à sa chef que tout est O.K.
Et là : scène absolument surréaliste, la chef des gardes enlace Greta, lui roule un patin et l’emmène je ne sais où, pendant que ces dames m’escortent vers le palais de la Reine.
J’aurais dû demander quel genre de salamalecs, il me fallait effectuer devant cette reine d’opérette. Je me renseignais auprès des gardes, qui m’indiquèrent qu’une simple inclinaison de la tête suffirait et qu’il convenait de l’appeler « votre grâce ! Et sans attendre plus longtemps on me conduisit au palais dans la salle des audiences.
Greta m’avait vanté sa beauté, mais là je l’ai devant mes yeux incrédule, une magnifique rousse, le port altier, pas de la première jeunesse mais éclatante de beauté, elle est vêtue d’une sorte de corset noir tellement décolleté qu’il découvre la partie supérieure de ses aréoles. Je bande !
– Quand vous aurez fini de me déshabiller du regard, vous pourrez peut-être me dire ce qui vous amène ?
Elle veut me déstabiliser ou quoi la belle mature ?
– Je suis désolé, votre grâce, mais votre beauté…
– Bon, ça va !
– Un navire de guerre est sur le point d’arriver sur votre planète, il y a à son bord une bande d’aventuriers prêts à en découdre, leur objectif est de s’emparer du « Globo de Khar », je ne sais s’ils agiront par la ruse ou par la force, mais ces gens sont très dangereux.
– Bien, on va voir ça ! Yolaina ! Mais elle est où est Yolaina ?
– Elle fait une pause, votre grâce ! Répondit Nysis, la sous-chef des gardes !
– Une pause ? Elle est en train de baiser, oui ! Allez me la chercher de toute urgence.
Puis s’adressant à moi :
– Vous êtes qui, vous d’abord ? Et pourquoi venez-vous me raconter ça en atterrissant sans rien dans vos cales ?
– Capitaine Ajas Stoffer. J’ai pensé qu’un tel renseignement méritait récompense.
– Ben voyons !
Et sur ces entrefaites, Yolaina, la capitaine des gardes fit son apparition, les cheveux en bataille.
Je dû donc répéter mon histoire.
– Est-ce qu’on a les moyens d’exploser leur vaisseau avant qu’il n’atterrisse ? Demanda la reine.
– Non !
– Et une fois posé ?
– Sans problème ! Mais ce serait dommage de démolir un vaisseau que l’on pourrait récupérer ! Idem pour les hommes, on manque de main d’œuvre dans les champs.
– Tu préconises quoi ?
– On les laisse venir, ils ne sauront pas qu’on les attend, on bénéficiera de l’effet de surprise.
– Bien sûr, mais qu’est-ce qui nous prouve que cet homme dit la vérité ? intervint Nysis.
– La personne avec qui j’étais il y un instant pourra sans doute confirmer tout ça ! Répondit Yolaina.
– Eh bien, allez la chercher ! Ordonna la Reine.
Greta apparaît, peu rassurée.
– Tiens, tiens ! Dit la Reine, on s’est déjà rencontré, vous êtes toujours aussi craquante au point de faire oublier ses devoirs à notre capitaine des gardes.
– Mais…
– Silence, confirmez-vous ce que nous a dit le capitaine Stoffer ?
– Je suis désolée, mais j’ignore ce qu’il vous a dit, puisque je n’étais pas présente !
– Stoffer, recommencez !
Ça ne fera jamais que la troisième fois, elles sont trop chiantes, ces nanas. Je raconte donc de nouveau.
– Greta, vous approuvez ?
– Oui, votre grâce !
– Comment se fait-il que notre secret a été dévoilé ?
– Après la mort d’O’Neal, Karlson a pris le commandement, c’était un homme instable, malade, il a parlé de trop et l’histoire est parvenue aux oreilles d’une bande de tueurs, Karlson et les autres membres de son équipage ont été assassinés, je suis la seule survivante.
– O.K. Yolaina, je te laisse organiser la réception de ces imbéciles. Capitaine Stoffer, vous serez mon invité ce soir ! Greta aussi naturellement.
– Mon équipage peut-il débarquer ?
– Si vous nous autorisez à inspecter votre vaisseau, l’équipage pourra débarquer.
– Soit !
– Nysis, tu t’occupes de ça ! Tu me loges tout ce petit monde au pavillon bleu. Service cinq étoiles, armes interdites évidement.
C’est ainsi qu’alors que je dinais en compagnie de la Reine, de Yolaina, de Nysis et de Greta, mon équipage fut entrainé dans une orgie improvisée.
A notre table nous étions sérieux, Yolaina et la Reine voulait connaitre tous les détails des évènements qui m’avaient amené jusqu’ici. Curieuse comme des belettes, elles posaient plein de questions y compris sur Vargala, la façon dont on y vivait, ses tripots, ses bordels et ses voyous …
Nous étions donc fort sages, à l’inverse au pavillon bleu…
Nysis avait délégué à Nara l’ordonnancement de la soirée, celle-ci avait pris du galon depuis qu’elle avait servi de souffre-douleur à la séance expiatoire de Lizda (voir plus avant)
Mon équipage prend place autour de la table, Dyane et Nerren que je vous ai déjà présenté, Dilos l’ingénieur de bord et Nadget, la belle blackette chargée entre autres de l’infirmerie. Comme je viens de le dire, je n’étais pas là, étant convié à la table royale, mais Dyane m’a raconté.
Et d’ailleurs je lui prêtre le clavier
Le récit de Dyane.
Nous sommes dans une belle salle à manger joliment décorée, la table est dressée avec soin et la vaisselle est de qualité. Il y a de part et d’autre de la table quatre banquettes, dont je me demande l’utilité, mais le lecteur aura sans doute deviné.
Nara prend la parole.
– Voilà je suis chargée par notre souveraine de faire en sorte que vous passiez une soirée agréable, je pense que vous appréciez ce que nous a préparé notre cuisinière. Notre vin est moyen mais pas désagréable, et pour le reste ces trois demoiselles et moi-même pourront répondre à vos sollicitations si vous avez envie, disons de certaines caresses. Je tiens à m’excuser auprès de vous, mesdames, mais nous n’avons pas prévu de partenaires masculins, il y a bien des hommes sur la planète, mais vous ne les auriez pas appréciés.
Incroyable, ça quand même ! On nous prend pour des obsédés sexuels ou quoi ? Bon c’est vrai que j’aime ça et que j’ai une attitude décontractée en ce qui concerne le sexe, mais il n’y a pas que ça dans la vie et je ne suis pas nymphomane..
Ces demoiselles qui font le service sont simplement vêtues, si on peut appeler ça vêtues : en bas une petite culotte, et en haut un gilet noir non fermé ce qui fait que quand elles bougent on peut voir leurs nénés !
Les plats sont délicieux, des fruits de mer locaux en entrée et ensuite une volaille non identifiée mais gouteuse accompagnée d’une sauce aux champignons. En revanche le vin est dégueulasse.
Heureusement qu’il y a la bouffe pour nous occuper parce qu’on a l’air de quatre paumés, on ne sait pas de quoi parler devant ces quatre canons qui vont probablement nous sauter dessus après le dessert.
La dénommé Nara semble avoir jeté son dévolu sur Nerren, chaque fois qu’elle sert ou qu’elle dessert, elle lui fout carrément ses nichons sous le nez, tandis qu’une jolie blondinette est aux petits soins pour Dilos.
En ce qui concerne Nadget et moi-même, je sens une certaine réserve, ces dames devant se demander si on est bi ou pas ? Alors c’est juste des sourires, auxquels je réponds poliment mais sans que cela puisse être interprété comme l’acceptation d’une avance. On verra plus tard !.
C’est au moment du dessert que l’affaire a tourné en orgie On nous a présenté des coupes remplie d’une sorte de crème aux amandes, un truc pas mauvais du tout. La blondinette qui avait décidé de chauffer Dilos ne trouva rien de mieux à faire que s’enduire le téton de crème et de le lui proposer ainsi. Mettez-vous à sa place il n’allait pas refuser ! Et le voilà en train de lécher les bouts de sein de la coquine qui en profite pour lui mettre la main sur la braguette.
Nara de son côté s’approche de Nerren et s’installe carrément sur ses genoux en lui offrant ses tétons à sucer.
Une de ces demoiselles finit par s’approcher de moi.
– Mes collègues sont coquines, n’est-ce pas ?
Bon, je ne suis pas neuneu, ça s’appelle une tentative d’approche, alors ou bien je l’envoie promener ou alors j’abrège les formalités en lui indiquant que si elle veut me peloter et plus si affinité, elle peut y aller ! Que croyez-vous que je décidai ?
Du coup la nana, sans autre forme de procès cherche mes lèvres et me roule un patin, elle embrasse bien la gouinette !
Et une fois qu’elle m’a embrassé, elle se débarrasse de ce qui lui sert de vêtements, puis elle me pelote, elle me déshabille, elle me caresse ! Une vraie tornade.
Je voudrais bien finir mon dessert quand même !
– Une petite seconde, je finis ma crème et après on fera des trucs !
Elle me fait signe de la main que non ! Comment ça ? Je comprends mieux quand prenant mon dessert à pleine main elle s’en répand sur tout le corps, les seins, le ventre, le nombril, les cuisses, la chatte aussi bien évidemment.
Alors je lèche tout ça, pour un bon dessert, c’est un bon dessert, et je me réserve sa chatte pour le final. Pas folle la fille m’entraîne vers la banquette, je jette un coup d’œil circulaire, il n’y a plus personne autour de la table, tout le monde est en train de baiser. Sur la banquette située dans le prolongement de la nôtre, Nadget est en train de se gouiner en soixante-neuf avec sa partenaire. C’est très joli. Magie du noir et blanc. Comme disait un poète l’amour en noir et blanc ça se termine en couleur !
Je lèche ma complice du moment, il n’y a bientôt plus de crème et la saveur sucré fait place à une autre plus mielleuse et légèrement salée, c’est qu’elle mouille la demoiselle et qu’elle ne fait pas semblant. Alors allons-y je vais la faire jouir en espérant obtenir ensuite la réciproque.
Ça crie à côté et je reconnais la voix de Nadget, qui vient de jouir. Pour l’avoir pratiquée je sais qu’elle part toujours très vite.
Et tandis que je m’applique sur la minette de cette fille dont je ne saurais jamais le nom, Nadget et sa copine du moment viennent nous observer. Faut surtout pas vous gêner les filles !
J’ai son clitoris au bout de ma langue, l’autre commence à se pâmer, j’insiste, et la voilà qui jouit, bruyamment et humidement .
Bon, je voudrais bien qu’elle s’occupe de moi maintenant, je ne m’inquiète pas trop, ça doit forcément faire partie du programme.
Mais alors que l’attendais entre mes cuisses, c’est Nadget qui vient me butiner, et comme je suis pratiquement à quatre pattes, c’est mon trou du cul qui subit les honneurs de sa jolie petite langue. Après la langue ce sont les doigts, tant mieux j’adore qu’on me doigte le cul. Les deux autres filles ne restent pas inactives, l’une s’occupe de mes seins, l’autre me roule une pelle. Quelle orgie mes amis, j’avais déjà participé à un trio lesbos, mais pas encore à un quatuor. Une belle première. Je me laisse faire, je suis complètement passive, tout y passe, les doigts, les langues… je me laisse faire à ce point que je ne me souviens plus laquelle des trois m’a fait jouir, mais ce fut fulgurant.
Je me relève pour boire un coup, de l’autre côté de la table, Dilos est en train d’enculer sa partenaire, je devrais dire de finir de l’enculer car il pousse un cri d’animal non identifié, il sort sa bite spermeuse et un peu cacateuse, la fille ne se dégonfle pas et lui nettoie tout ça en toute décontraction.
Une autre fille s’approche de moi avec un sourire coquin :
– Tu aimes mes seins ?
– Ils sont très beaux
– Lèche les !
Je n’hésite pas une seconde et savoure comme il se doit cet arrogant joli téton
– J’ai un peu transpiré, ça ne te gênes pas ?
– Non, j’aime bien les odeurs naturelles !
– Comme celle-ci ! Me dit elle en me dévoilant son aisselle.
Elle veut donc que je lui lèche l’endroit, j’aurais préféré continuer à m’occuper de ses seins, mais si je peux faire plaisir…
– Tu aimes ?
– Délicieux !
– Ça n’a pas un petit goût de pipi ?
– Ça ne me dérange pas !
– Tu voudrais gouter à mon pipi ?
– Avec plaisir !
Je me suis accroupie, elle a approché sa jolie chatte de ma bouche grande ouverte et j’ai dégusté son urine, sa délicieuse urine. Je l’ai remercié en la faisant jouir.
Je jette un coup d’œil en direction de Nerren, je ne sais pas trop ce qu’il a fait avec Nara, mais ils sont en train de faire causette comme deux vieilles connaissances.
La fête s’est un peu continué puis on nous a conduit à nos chambres, nous étions fourbus, mais satisfait de cette petite soirée.
Fin du récit de Dyane.
Je dinais pour ma part dans la grande salle à manger de la Reine. Si les plats étaient délicieux, le vin était une horrible piquette. Pas moyen d’en placer une, ces dames papotaient comme des pies, me posaient des tas de questions, mais je n’arrivais pas à rebondir sur la seule chose qui m’intéressait en ce moment. Qu’envisageait la reine pour me rétribuer de la précieuse information que je venais lui apporter ? Et à la fin du repas alors qu’on nous servait un breuvage qu’il n’avait de café que le nom, la Reine changea brusquement de registre :
– Savez-vous capitaine, qu’il y a un bout de temps que je n’ai pas sucé une bonne bite ?
Je cherchais une réponse intelligente, mais déjà elle avait la main sur la braguette.
– Faites-moi voir, ça, j’ai envie de sucer ! Ça ne vous dérange pas au moins ?
Evidemment que ça ne me dérange pas ! En deux temps trois mouvements, elle m’a sorti ma queue de mon falzar et a commencé à la masturber, elle fut vite bien raide.
– Pendant que je suce le capitaine, l’une des deux va venir entre mes cuisses et me lécher la chatte.
Greta et Yolaina se regardent ne sachant se décider
– Alors, vous vous décidez ou pas, petites salopes ?
C’est Yolaina qui s’y est collée. J’ai trouvé que pour vivre sur une planète de femmes, la reine avait une science de la fellation très au point, me pompant avec énergie en interrompant régulièrement ses mouvements de bouche de petits coups de langues sur le gland. A ce régime-là, je n’ai pas résisté longtemps et j’ai déchargé de longues coulée de sperme dans sa bouche royale. Après avoir avalé tout ça en se léchant les babines, elle s’abandonna ensuite fermant les yeux attendant que Greta l’emmène au paradis. Elle poussa alors un cri fulgurant.
Affolée, une jolie soubrette, entra précipitamment dans la salle
– Votre grâce a appelé ?
– Oui Tainath, tu pourras débarrasser et prends ce qu’il faut pour nettoyer la bite du capitaine.
Une heure avant l’atterrissage, Herbert réunit les dix hommes de son commando de choc :
– Je vais maintenant vous dévoiler l’objet de notre mission. L’objectif est de piquer un diamant détenu par les nanas locales, je m’occuperais personnellement de la négociation. On va employer la méthode Blitz : En débarquant on fait un massacre, vous tirez sur tout le monde, le but c’est de les terroriser. Je m’occuperais du reste. Maintenant, je veux voir tout le monde en tenue de combat dans les cinq minutes. Vous n’obéissez qu’à Davenport et à moi. Exécution.!
– Ici le Serpentaire ! Nous demandons l’autorisation d’atterrir suite à avarie.
– Autorisation accordée ! Bienvenue sur Mijarka, atterrissez sur l’aire 121. On vous balise l’endroit.
– Elle nous font arriérer où ces grognasses ? On est complètement au bout au fond du terrain !
Une fois posé, Herbert scruta le tarmac.
– Personne ? Elles sont où ?
Il activa la sono :
– Atterrissage terminé, nous descendons !
– Stop ! Répondit le haut-parleur du cosmodrome. Pour le moment seules deux personnes sont autorisées à descendre, et sans armes !
– O.K. On n’est pas tout à fait prêt, on descend dans cinq minutes.
Herbert est perplexe, les choses ne se passent comme prévu.
– Bon, les gars : la sortie est à 9 heures. Vous descendez tous et vous vous précipitez là-bas au pas de course. Vous cinq devant en ligne, vous deux 10 mètres derrière sur la gauche, et vous deux pareil sur la droite ! A mon commandement, ouvrez le sas, allez-y ! Go !
Les dix gaillards descendent comme indiqué, Davenport se positionne en arrière,.
– Stop ! Arrêtez-vous immédiatement, sinon on ouvre le feu, ! Hurle Yolaina dans le haut-parleur.
– Stop ! Tout le monde en position de reddition ! Ordonne Davenport.
– Qu’est-ce que tu fous ? Tu ne comprends pas qu’elles bluffent ! Intervient Herbert dans l’oreillette.
« Merde ! On va avoir des pertes mais on s’en fout, elles n’auront pas le dessus » Se dit le truand in petto.
Peu convaincu, Davenport modifie néanmoins son ordre :
– Foncez, au pas de course, doigt sur la gâchette ! Ordonne-t-il.
– Dernière sommation !
– On avance, on avance !
Une rafale d’armes automatiques, dix corps gisent sans vie sur le tarmac.
Derrière son écran de contrôle, Herbert est effondré non pas à cause des morts, mais parce que son plan s’est brisé dans le sang avant même qu’il ne soit appliqué.
Il a la rage, il aurait eu à son bord des canons laser, il aurait fait ici un massacre qu’aucune survivante n’aurait pu raconter puisqu’il n’y en aurait pas eu !
Mais le « Serpentaire » ne possédait plus de canons laser.
Harnoncourt, le capitaine, surgit derrière lui :
– Mais vous êtes complètement malade ! C’est quoi ce bordel ?
– Vous, je vous paie pour me transporter, pas pour faire des commenterais.
– Je vous rappelle que je suis seul maître à bord !
– Justement, ce qui s’est passé, ce n’était pas à bord, alors foutez-moi la paix.
– J’ai conduit des missions dangereuses, mais un incapable de votre espèce, c’est une denrée rare !
– Vois voulez mon poing dans la gueule ?
– Je vais faire repartir le vaisseau, on ne va pas rester là ! Consignez-vous dans votre cabine !
Le rapport de force avait changé, Herbert se retrouvait maintenant isolé face à l’équipage.
La sono de l’astroport retentit :
– Toutes les personnes à bord de ce vaisseau doivent descendre, complètement nus, y compris les pieds, sans bagages et munis de vos badges d’identification. On vous laisse dix minutes.
– Dix minutes ? On a le temps de partir ? Demande Herbert.
– Oui !
– Nous n’avons pas entendu votre réponse, si vous essayez de décoller sachez que nous avons un canon laser pointé sur votre vaisseau.
– Du Bluff ! Dit Herbert !
– Vous avez bien vu, qu’elles ne bluffaient pas ! Je ne prends pas ce risque ! Répondit Harnoncourt.
– Arrêtez, si on descend, elles vont nous massacrer !
– C’est en effet une éventualité, mais peut-être qu’elles ne le feront pas. Pour ma part, je n’ai ordonné aucun assaut et je ne manquerai pas de leur préciser si elles m’en laissent la possibilité.
– Salaud ! Dégonflé ! Lavette !
– Calmez-vous, on va tout mettre sur le dos de Davenport, je vous ferais passer pour un technicien de bord, si ça marche, vous me revaudrez çà !
– Vous croyez que j’ai une tête de technicien de bord !
– Non, vous auriez plutôt une tête de con, mais on fera avec. Bon tout l’équipage en salle de contrôle immédiatement !
Ils étaient tous là : Corelli, le second, Pilzer, le navigateur, l’ingénieur du bord, Sandora qui était, la véritable technicienne de bord et une infirmière.
Harnoncourt résume la situation :
– Je ne vais pas me mettre à poil ! Proteste Sandora.
– Il vont nous faire quoi ? S’inquiètent les autres.
– Vos gueules ! Si tu ne veux pas te mettre à poil, t’as le droit mais si elles te tirent dessus tu seras bien avancée. Quant à ce qu’elles vont nous faire, j’en sais rien, mais vous vous présenterez tous comme des simples membres d’équipage pas du tout au courant des intentions des mercenaires qu’on a transporté. Herbert devra être présenté comme le second technicien de bord. Allez à poil tout le monde.
Harnoncourt brancha la sono et prit le micro :
– O.K., on obéit à vos ordres, nous allons descendre !
– Vous êtes combien ?
– Sept !
– O.K. Nous ferons sauter le vaisseau après votre descente, s’il reste du monde à l’intérieur, ben tant pis pour eux.
Les sept personnes descendirent.
– Ceux qui ont conservé leurs chaussures ou leur culotte, vous enlevez immédiatement. O.K. Maintenant vous vous éloignez les uns des autres de dix mètres, interdiction de communiquez entre vous.
Le groupe obtempéra difficilement, marcher pieds nus sur ce tarmac mal entretenu n’ayant rien d’évident.
– O.K. ! La nana à gauche, vous avancez jusqu’au muret marqué « 8 ». Et vous passez derrière.
Harnoncourt comprit la procédure, les guerrières ne souhaitaient pas se découvrir tant qu’elles n’étaient pas certaines que personne n’allait les canarder à partir du vaisseau. Mais ça voulait dire aussi que l’affirmation selon laquelle elles détruiraient le spationef était probablement du bluff.
Dès que Sandora passa derrière le muret, elle fut menottée et conduite à l’intérieur d’un véhicule, il en fut ainsi pour ses autres compagnons.
C’est Yolaina qui s’occupait des interrogatoires. Ce fut rapide, encore une fois Sandora passa la première :
– Vos fonctions à bord du vaisseau ?
– Technicienne de bord ?
– Avez-vous eu des contacts avec les gens qui nous ont attaqués.
– Ben oui, on se côtoyait un peu !
– Avez-vous reçu des confidences sur leur mission.
– Non, en fait ils ignoraient ce qu’on allait leur demander de faire.
– Comment le savez-vous ?
– Ils me l’ont dit.
– Qui était le chef des mercenaires ?
– J’en sais rien, on ne se parlait pas beaucoup et ça ne m’intéressait pas de savoir ça !.
– En tant que technicienne de bord vous les serviez à table, vous avez dû surprendre des conversations.
– Rien de frappant ! Des conversations de mecs…
– Il y en avait un qui avait l’ascendant sur le groupe ?
– Oui, Davenport !
– Vous avez couché avec ?
– Non ! Trop moche et trop con !
– Et avec d’autres ?
– Comme ça vite fait…
– En principe quand on couche, on se fait des confidences, non ?
– Bof, à part me raconter leurs vies, si vous saviez comme je m’en foutais.
De son côté Harnoncourt jura ses grands dieux que dans cette affaire il n’était que le convoyeur et indiqua qu’il avait été payé par Davenport pour le conduire ici.
Herbert s’en sortit plutôt bien, esquivant les questions trop précises.
– Je suis en état de choc, tous ces morts, il y en a qui s’en foutent, pas moi, je suis un être sensible.
Yolaina pensa alors que l’affaire était simple, un aventurier ayant eu vent de la présence ici du « Globo de Khar », avait pris le commandement d’une équipe de choc et avait loué les services d’un transporteur afin de les conduire ici sans leur préciser quel était l’objectif.
Les responsabilités de chacun semblaient donc bien définies. Restait à savoir ce que les amazones locales entendaient faire de tout ce petit monde.
A suivre