Le blog de vassilia-x-stories
La reine Russo - 2 – Les voleurs de diamants par Nicolas Solovionni
La nana n’est pas folle, elle a compris à la façon que j’ai de la regarder que j’ai du mal à réprimer mon envie de la sauter. Mais je sais me tenir et je résiste. Sauf que lorsqu’elle se passe vicieusement sa langue sur ses jolies lèvres, mes défenses vacillent, et quand elle porte sa main sur ma braguette, je m’avoue vaincu !
Je me laisse donc faire, Greta fouille dans mon pantalon, me touche la bite par-dessus mon boxer, et peut ainsi constater que je bande déjà fort joliment, elle finit par extraire mon membre et y dépose un tout petit baiser sur le bout du gland. Voilà qui me rend tout chose.
Evidemment, elle ne s’arrête pas là, elle me baisse le pantalon et le reste, puis soulève mon maillot et vient me pincer mes bouts de seins. Cette fille est une diablesse. Ce genre de caresse me rend dingue, ma bite est désormais dure et droite comme un piquet
– C’est insonorisé, j’espère ? Demande-t-elle.
– Ça devrait, mais l’astroport ,c’est pas très entretenu, mais continuez ce que vous faisiez, c’est trop bon !
– Y’a souvent des gens qui viennent baiser ici ?
– Je ne crois pas, l’accès est réservé aux capitaines de vaisseau et à leur mandataire… Encore, encore !
– Encore quoi ?
– Pincez-moi !
– Eh ! C’est que j’attrape mal au doigt, moi ! Mais si vous voulez je vous les mordille ?
– Mordillez, mordillez.
Dans la position qu’elle prend pour le faire, j’essaie d’accéder au bas de son haut (au bas de son haut !) de façon à atteindre ses seins. Pas évident !
Elle a compris, et se déshabille à la barbare, j’ai maintenant devant moi une paire de seins magnifiquement galbé aux tétons bruns proéminents. Je me jette dessus avec avidité, mais me contente d’en embrasser les courbes, puis les tétons. Je demande, aimant parfois cultiver mon côté gentleman.
– Mais ils sont à vous, mon cher, du moment que vous ne les brutalisez pas !
C’est fou cette passion que j’ai pour les seins des femmes, je m’en régale donc tétant avec goinfrerie les petits bourgeons offerts.
Greta s’est emparée de ma bite, l’a décalotté et la tripote, mais sans la branler. Un doux contact qui me donne de bons frissons, mais j’aimerais bien qu’elle me la suce. La main caressante se fait baladeuse, vient visiter mes couilles puis passe derrière. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour deviner que dans quelques instants elle va me foutre un doigt dans le cul.
Perdu ! Ce n’était pas tout à fait ça, elle se baisse, m’écarte me globes fessiers et vient de sa langue me flatter le troufignon. Caresse subtile d’autant que sa langue virevolte avec dextérité.
Et maintenant c’est le doigt, il entre, il bouge, me fait un bien fou.
– T’aime ça, qu’on s’occupe de ton cul ? Hein, mon petit cochon ?
Voilà que je suis son petit cochon, à présent ! Et vous aurez remarqué comment une simple caresse anale peut favoriser le passage au tutoiement.
– Bien sûr que j’aime ça !
– Tu te prends des godes, parfois ?
– Oui j’aime bien !
– Cochon ! Et une vraie bite, t’as essayé ?
– Oui, j’aime bien aussi !
– Et tu la suces avant ?
– J’adore !
– Eh bien dis donc, t’es encore plus cochon que je croyais, mais comme moi je suis aussi une petite cochonne, on devrait bien s’entendre !
Elle finit par retirer son doigt, la fatigue probablement ?
– Occupe-toi un peu de moi ! Minaude-t-elle.
C’était justement dans mes intentions, Greta s’affale dans son fauteuil avec ses jambes en l’air et écartées, mon visage plonge vers sa chatte, je lèche un peu, c’est tout mouillé là-dedans, mais ce n’est pas pour me déplaire, j’adore le jus de chatte, puis voulant me servir de mes doigts, je la doigte avec un puis deux, puis trois doigts, provoquant un étrange bruit de floc-floc.
Je me demande ce qui a pu l’exciter de la sorte, peut-être l’insolite de la situation ? Je retire mes doigts trempés et y vais de nouveau de ma langue et balaie tout ça en de larges mouvements, me régalant de ce gout surprenant
Greta gémit de plus en plus, le sang lui monte au visage, elle est à deux doigts de faire éclater sa jouissance, je lui porte l’estocade en aspirant son petit bouton d’amour.
Ça y est, elle a pris son pied, elle est en sueur, les yeux hagards, elle respire bizarrement, mais très vite elle retrouve ses esprits.
– Maintenant baise-moi !
Voilà qui tombe bien, c’était justement dans mes intentions. Elle se met en semi levrette sur le fauteuil me faisant admirer son joli postérieur.
J’approche mon dard de sa caverne brulante.
– Non pas là ! Dans le petit trou !
Ce n’est pas un problème, je rectifie le tir et encule hardiment cette charmante personne. Elle a joui du cul et moi j’ai joui dans son cul. Et quand j’ai retiré ma bite, elle me l’a spontanément nettoyée. Une vraie cochonne !
– Alors, tu me racontes ? Et d’abord c’est quoi ta grosse boulette ?
– J’ai fait passer le vaisseau en hyperespace trop tôt !
– Rien que ça !
– Oui, on aurait pu tous y passer !.
– Mais tu n’as pas eu un message de l’ordinateur de contrôle ?
– Si mais comme j’ai cru qu’il déconnait, j’en ai pas tenu compte !
– T’es trop dangereuse, toi !
– Un peu étourdie on va dire !
– Tu me racontes ce qui s’est passé sur Mijarka ?
– Il parait que la reine Russo sur Mijarka, elle cache un gros diamant, O’Neal a essayé de lui piquer, ça a fait du grabuge.
– Qui c’est O’Neal ?
– Le capitaine !
– Ce n’est pas Karlson ?
– Non, Karlson c’était le navigateur, c’est lui qui se tapait des crises de démence, il est devenu capitaine à la mort d’O’Neal.
– Ah ! Quelle salade ! Si tu me racontais ça dans l’ordre ?
– Tu veux toute l’histoire ?
– Oui !
Le récit de Greta
La mission sur Mijarka n’avait rien de particulier : de l’import-export basique !
On est arrivé sur la planète, c’est une gynocratie, il n’y a pratiquement que des femmes du moins aux postes importants. Nous avons été super bien accueillis, buffet bien garni avec des choses délicieuses, du bon vin ! La bonne femme qui s’occupait de notre accueil à néanmoins prévenu le capitaine que la drague n’était pas interdite, mais qu’elle était malvenue sur cette planète, qu’il fallait éviter de se montrer lourd, mais qu’en cas de libido surabondante, les hommes pouvaient bénéficier des services du personnel de la buvette de l’astroport… contre rétribution, bien entendu.
On avait une petite avarie, rien de grave mais le capitaine préférait immobiliser le vaisseau le temps de réparer et en a demandé l’autorisation qui nous a été accordée sans problème.
Il y avait à bord, Gazo, un bellâtre qui tombait toutes les femmes, pas moi, je ne devais pas être son genre, et puis depuis ma boulette j’étais un peu la pestiférée de l’équipage. Toujours est-il que ce mec s’est fait draguer par une nana du lieu. Je ne connais pas tous les détails, mais elle lui a fait tout un travail en disant qu’elle voulait quitter la planète suite à une embrouille.
Le mec n’a rien voulu savoir mais quand elle lui a expliqué que la reine était en possession d’un gros diamant, les choses ont évoluées.
En fait, la nana qui s’appelait Lizda, une très jolie blonde aux yeux bleu et au nez mutin, faisait partie du cercle rapproché de la reine et avait accès à sa salle des trésors.
Ils se sont mis d’accord pour attendre le dernier jour de présence du vaisseau sur la planète afin d’agir et s’enfuir avec le diamant.
Gazo n’avait en vérité aucune envie d’emmener la fille, il n’avait d’ailleurs bien sûr prévenu personne à bord
Et ce jour-là tout commença plutôt bien, Lizda croisa quelques collègues en se dirigeant vers la salle des trésors en affichant un air décontracté, et s’empara du diamant avec désinvolture, puisqu’aucun système de sécurité ne le protégeait. Elle savait que son forfait serait enregistré par la caméra de surveillance mais s’en fichait, le vol ne serait pas découvert avant plusieurs heures, et à ce moment-là, elle serait loin, dans l’espace profond.
Comme convenu avec Gazo, elle avait rendez-vous avec ce dernier dans un hangar désaffecté du minuscule astroport.
– Voilà c’est fait ! Il est dans cette pochette !
– Bravo, je reviens de suite, j’ai mis au courant le capitaine qui t’as préparé une cabine, mais pour des raisons de sécurité il n’en a pas informé l’équipage. Je vais voir si la voie est libre et je reviens te chercher.
– Mais…
– Bien sûr, je n’ai pas parlé du diamant au capitaine, ne commet surtout pas d’impair !
Et le diamant en poche, il abandonne la pauvre fille à son sort funeste.
Et c’est là que les choses se compliquèrent.
Gazo fut étonné de croiser un membre de l’équipage qui sortait du vaisseau !
– Tu vas ou, toi ? Lui demande-t-il
– Où veux-tu que j’aille ? Je vais là-bas !
« Là-bas » était la fameuse buvette sans nom, un peu fast-food, un peu bar à putes qui ne fonctionnait que lorsqu’un vaisseau faisait escale ici, autrement dit peu souvent.
– On ne part pas aujourd’hui ? S’étonna Gazo.
– Non, il parait que la réparation n’a pas tenue, le capitaine préfère qu’on attende encore un jour ou deux. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’es tout blanc !
– Je ne sais pas… le climat…
– Il a quoi le climat ?
– Il me réussit pas !
– Ma pauvre biche !
L’homme s’éloigne, laissant Gazo effondré.
« Que faire à présent ! Déjà quand le vol va être découvert, le vaisseau sera en danger ! Et puis il y a la fille, ne me voyant pas revenir, elle va s’impatienter ! Cette conne est capable de venir tambouriner à l’entrée du vaisseau, ii faut que je prenne les devants, ça va être de la grosse improvisation. »
Gazo entre dans le vaisseau, planque le diamant, puis revient précipitamment au hangar.
– On a un contretemps, on ne part pas de suite !
– Quand ?
– Je ne sais pas ! Dans un jour ou deux, je crois.
– On fait comment ?
– Planque-toi dans la forêt, quand on sera sur le point de partir, je poserai un chiffon rouge sur la porte du hangar !
– Mais t’es complètement cinglé, il y a plein de bestioles venimeuses là-dedans ! Et puis je fais comment pour manger, boire, dormir ?
– Ah bon ! Il y a des bestioles venimeuses ?
– Ben oui ! Qu’est-ce qui t’empêche de me planquer dans le vaisseau, tu m’as bien dit qu’on m’avait préparé une cabine ?
– Oui, mais elle n’est pas encore vraiment prête.
– Tu ne te foutrais pas un peu de ma gueule ? Tu m’avais affirmé le contraire tout à l’heure.
Et à ce moment-là les rapports entre Gazo et Lizda changent du tout au tout : la fille ayant désormais la quasi-certitude que l’homme n’a jamais eu l’intention de l’embarquer.
Mais de cela, Gazo s’en rend compte, il ne lui reste qu’une solution : éliminer la fille et dissimuler le cadavre. Lizda sera ainsi soupçonnée sans que l’on fasse obligatoirement le lien avec le vaisseau. Bien sûr on viendra dire qu’on l’a vu avec elle, mais il inventera une histoire quelconque et la fille ne sera plus là pour démentir.
Il n’a pas d’armes sur lui, il lui faut donc l’assommer, puis l’étrangler, Lizda a perçu la menace dans les yeux de l’homme, ce dernier ignore que faisant partie de la garde rapprochée de la reine, elle est une excellente combattante.
Aussi quand il se jette sur elle, elle esquive, contre-attaque et envoie l’homme dans les pommes. Elle fouille ses poches, le diamant n’y est plus, elle sait qu’elle ne pourra pas le récupérer. Que faire ? Le tuer, mais ça ne permettra pas de savoir où l’objet volé a été dissimulé.
Alors, elle n’a plus qu’à rentrer et essayer de limiter les dégâts !
Elle revient au palais et demande à rencontrer Yolaina, la capitaine des gardes.
– J’ai fait une grosse connerie, un mec du vaisseau m’a dragué, je me suis laissé faire parce qu’il était plutôt beau gosse, puis il m’a parlé du « Globo de Khar » et m’a demandé de l’aider à le dérober, je lui ai ri au nez et lui ai fermement conseillé de ne plus essayer de me rencontrer, mais il m’a menacé me disant que si je n’obtempérais pas, il me violerait, me torturerait et me tuerait, j’ai pris peur et je lui ai obéi.
Elle avait eu le temps de peaufiner un peu son récit afin de l’agrémenter de détails très réalistes. Lizda avait énormément d’imagination !
Gazo reprend doucement ses esprits, la situation devient pour lui de plus en plus compliquée.
Il se rend à bord du vaisseau craignant que dans un moment de folie, Lizda y eusse été solliciter l’entrée.
Ce n’était pas le cas ! Il passa en revue les hypothèses restantes, il n’y en avait pas tant que ça : elle aurait pu se suicider, voilà qui l’arrangerait bien. Ou alors se cacher quelque part, elle devait bien avoir des amis, de la famille… Mais on la rechercherait… Ou encore se rendre et l’impliquer ? Cette dernière évocation lui provoqua des barres d’angoisse dans l’estomac.
Il resta prostré sur sa couchette et avala des anxiolytiques.
– Lizda, tu sais que ta conduite mérite une bonne punition ! Lui dit d’un ton sentencieux la reine Russo qui la convoqua dès qu’elle fut mise au courant.
– Je le conçois fort bien, votre grâce ! J’accepterai votre châtiment !
– Foutez-moi, cette salope au cachot, ce soir ses souffrances égailleront mon dîner !
Il va sans dire que Lizda n’était pas spécialement rassurée.
Puis la reine s’adressa à Yolaina, la capitaine des gardes qui lui communiqua son plan, qu’elle l’approuva.
– Ne perdons pas une minute ! Exécution !
Tout se passe alors très vite, vingt guerrières se postent derrière un muret en béton, elles sont équipées d’armes automatiques et d’un canon laser.
Yolaina, la capitaine des gardes accompagnée d’une seule guerrière se poste devant le vaisseau, activant de ce fait les alertes ainsi que le microphone extérieur :
– Nous désirions rencontrer le capitaine, c’est urgent et important !
O’Neal se fait couvrir et sort, seul ! C’est un dur à cuire, il n’a peur de rien !
– L’un de vos hommes nous a volé un objet de grande valeur, cet homme se nomme Gazo, nous exigeons la restitution de l’objet et souhaitons que vous nous livriez le voleur qui sera jugé ici selon nos lois.
O’Neal tombe du placard ! Mais il sait déjà comment il va gérer la situation, il demande néanmoins :
– Et sinon ?
– Nous ne souhaitons absolument pas en arriver à des extrémités fâcheuses, mais nous avons cependant prévu cette éventualité, votre vaisseau est cerné !
– O.K. Laissez-moi une demi-heure. Je règle ça !
– D’accord, on attend.
O’Neal réintègre le vaisseau, la tête haute !
– Qu’est-ce qui se passe ? Demande Karlson, le second !
– Rien de grave, Gazo a déconné, je gère, va me le chercher et en vitesse.
Gazo encore sous l’effet des anxiolytiques est à demi-hagard.
– T’as volé quoi ?
– Moi, mais rien du tout !
– Bon, alors qu’on se comprenne bien, t’as cinq minutes pour restituer ce que tu as piqué, sinon ces dames vont faire sauter le vaisseau !
– Mais c’est un malentendu !
– Et ça, c’est un malentendu ?
Gazo se reçoit alors un direct du droit en pleine face, un second lui atterrit dans l’estomac et le fait se plier en deux. Affaibli il n’est pas en mesure de riposter.
– Je te préviens, je vais continuer à cogner jusqu’à ce que tu rendes ce que tu as volé !
Complètement anéanti, Gazo, accompagné de son capitaine se résigna à aller chercher le diamant entreposé dans une poche de son barda.
O’Neal fut subjugué par la beauté exceptionnelle du diamant et se demanda comment il pourrait éventuellement retourner la situation à son profit.
« Pas maintenant de toute façon ! »
– T’es vraiment con, un coup comme ça, ça ne se fait pas en solo, d’autant qu’il y avait de quoi partager ! Maintenant viens avec moi, on sort !
– Pour quoi faire ?
– Pour clore l’incident ! Quand on fait une connerie on en assume les risques, connard !
Sur leur passage, Karlson insista :
– Mais enfin, c’est quoi ce cirque ?
– Reste pas dans mes pattes, je t’ai dit que j’avais la situation en main ! Dégage !
O’Neal remit le diamant dans les mains de Yolaina.
– Nous vous remercions de votre collaboration, vous pensez repartir quand ?
– Après demain au plus tard !
– C’est parfait, il vous sera néanmoins interdit de sortir de l’enceinte du cosmodrome jusqu’à votre départ.
– Pas bien grave…
– Nous emmenons cet homme avec nous, vous comprendrez qu’il est inutile d’attendre qu’il revienne.
– Même s’il revenait nous ne l’embraquerions pas, il s’est banni tout seul en trahissant notre confiance.
« Eh bien voilà un incident traité de main de maître ! » S’auto-félicita O’Neal.
Ce en quoi il se foutait le doigt dans l’œil, mais n’anticipons pas.
Malgré ses protestations, Gazo fut conduit sur le champ devant la reine Russo.
– Alors, play-boy, on croit pouvoir piquer un diamant et s’en sortir comme une fleur ?
– Je peux tout expliquer, je veux un avocat !
– En voilà une drôle d’idée, nous avons ici un système judiciaire qui s’efforce d’être équitable, sauf que dans ce cas précis, il s’agit d’un crime de lèse-majesté et que l’on traite ça de façon complètement différente. Alors la question est la suivante : êtes-vous entré en possession du diamant de façon illicite.
– C’est plus compliqué que ça…
– On vous demande de répondre par oui ou par non !
– Je réclame mon droit au silence !
– Ce sera interprété comme un oui !
– Pfff !
– Donc c’est oui ! En conséquence et en vertu de mes pouvoirs discrétionnaires, je vous condamne à la peine de mort.
– Mais vous êtes malade !
La reine se tourne alors vers une femme un peu forte siégeant à ses côtés.
– Tu crois qu’il est comestible ?
– En le découpant en petits morceaux et en le faisant mijoter une semaine dans du vin épicé, ça devrait le faire !
Et à ce moment-là, Gazo tombe sans les pommes.
O’Neal commit une erreur ! Qui n’en commet pas ? Mais celle-ci eut des conséquences tragiques.
En fait, il se demandait si le diamant était récupérable, mais n’avait aucune idée quant à la façon de le reprendre sans risques inconsidérés. Bien sûr une opération de commando serait la solution. Sauf que l’équipage du vaisseau était composé de pas mal de bras cassés et que ses membres n’étaient en aucun cas payés pour se battre, de plus, en face on avait affaire à des guerrières de bonne réputation.
O’Neal se devait d’informer l’équipage de l’interdiction d’aller en ville qu’il justifia par des raisons de sécurité qu’il ne précisa évidemment pas. L’instruction fut particulièrement mal accueillie.
Il parla ensuite à Vittez le maître d’équipage.
– On a eu chaud au cul ! Les nanas étaient prêtes à faire sauter le vaisseau ! Cet abruti de Gazo leur avait piqué un diamant, un gros truc, il est tellement con qu’il s’est fait repérer.
– Alors ?
– Ben j’ai réglé l’affaire en douceur. J’ai rendu le diamant et je leur ai refilé Gazo, je ne veux pas de voleurs dans l’équipage ! N’empêche que si j’avais pu le récupérer…
– Un vrai ?
– On dirait bien !
Et O’Neal lui décrit le diamant.
– Tu sais, ce que tu dis ça ressemble au « Globo de Khar » ! On va regarder sur l’ordinateur.
Et quelques instants plus tard, c’est la stupéfaction :
– Putain on avait le « Globo de Khar » à bord et on ne le savait pas ! Tempête O’Neal.
– On ne peut pas le récupérer ?
– On ferait comment ?
– Je ne vois pas !
– Ben moi non plus ! A part revenir avec des mercenaires super entraînés !
– Ben oui, c’est ça la solution ! Admit Vittez.
Eh oui, cela aurait dû être la solution, si Vittez incapable d’en mesurer les conséquences ne s’était pas mis à raconter l’histoire à tout le monde !
Dès lors l’ambiance devint électrique au sein du vaisseau. Quelques grandes gueules s’excitaient en contaminant tous les autres de leur bêtise crasse. En ignorant la moitié du contexte, ils accusaient O’Neal d’avoir cédé devant « une poignée de bonnes femmes », d’avoir restitué le diamant et surtout d’avoir livré Gazo.
O’Neal, en perte d’autorité trouva du renfort, là où il ne l’attendait pas, en la personne de Karlson.
– Ils ne comprennent rien à rien, il faut les calmer, tu devrais sans doute réunir l’équipage et leur parler…
– Et sinon ?
– On risque une mutinerie.
– Carrément ?
– Oui.
– Bon, on va faire comme ça ! Réunion générale dans cinq minutes !
Mais rien ne se passa comme prévu, le capitaine ne parvint pas à obtenir le silence, tout le monde parlait en même temps, personne n’écoutait personne ! Le gros chahut, quoi ! Les invectives pleurèrent, les injures suivirent, la mutinerie devenait de plus en plus probable.
Alors que Karlson essayait en vain de défendre son capitaine, ce dernier changea complètement de tactique en y allant de sa démagogie :
– Bon, j’ai compris ! Vous voulez une expédition punitive ?
– Oui ! Oui ! Répondit le chœur des crétins.
– Qui est volontaire ?
Ils ne le furent pas tous, entre brailler et passer à l’action, il y a un gouffre.
En fait sept personnes refusèrent ce plan aussi insensé que mortifère. Dont moi et Karlson.
– On fait comment ?
– On prend un maximum d’otages et on négocie la libération de Gazo.
Ce plan simpliste fut adopté. O’Neal ne se faisait aucune illusion. Leurs chances de réussite était infime, il espérait secrètement que dès le premier échange de tir, les fiers à bras battraient en retraite et réintégrerait le vaisseau à bras raccourcis. Il faudrait ensuite décoller immédiatement, avant une probable contre-attaque et cela malgré l’avarie non complètement réparée.
Un plan désespéré !
A suivre