Le blog de vassilia-x-stories

Les escaliers de la butte. Conte de Noël par Boris Vasslan

 

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Lundi 12 Décembre 2011, vers 17 heures. Paris 18ème.

 

Des rafales de vent, une pluie épouvantable… et en plus il fait froid… Qu’est-ce que c’est que ce temps ?

 

Une accalmie ! (je n’ose pas écrire une éclaircie). L’histoire peut commencer.

 

Moi, Denis, célibataire, 35 ans, j’empruntais ce jour là les escaliers de la rue André Antoine quand mon téléphone portable se mit à sonner. Comme à mon habitude je pilais, ayant horreur de téléphoner en marchant. La communication concernait des problèmes de copropriété qui n’ont aucun intérêt ici, mais m’occupa quelques minutes. Au moment de raccrocher, une impossible et gigantesque créature blonde, dotée d’une chute de rein impressionnante moulée dans une minijupe à raz du cul me doubla ! Impressionnant de chez impressionnant ! Allez savoir pourquoi, j’en trébuche, et la stupeur me fait pousser un cri qui fait se retourner la nana, laquelle se croyant en danger ne trouve rien de mieux à faire que de me balancer son sac en pleine poire. Quelque chose de dur heurte ma joue gauche, sans doute des clés, je suis de nouveau déséquilibré et me casse la margoulette dans les escaliers.

 

Voilà donc un récit qui à défaut de commencer par la chute débute néanmoins par une chute !

 

La fille se retourne, se rend compte sans doute qu’elle y a été un peu fort et me regarde avec un air circonspect.

 

– Mais vous êtes complément folle ! Hurlais-je.

– Ça vous apprendra à vouloir photographier mes fesses, espèce de cinglé !

 

Whaa ! Le quiproquo d’enfer ! J’essaie de protester, de m’expliquer, la furie ne veut rien entendre. Je ne peux pas en placer une et quelques badauds s’arrêtent pour observer la scène.

 

On continue à s’engueuler. Dialogue de sourds de chez dialogue de sourds.

 

– Regardez donc mon téléphone ! Je ne prends jamais de photos ! Finis-je par arriver à lui placer.

– Chiche ! Montrez-le moi votre téléphone de merde.

 

Je lui passe mon « téléphone de merde » et la nana constate en effet qu’il n’y a aucune image prise avec ce téléphone, ni ses fesses ni autre chose.

 

Les badauds s’agglutinent. La fille ne comprend plus.

 

– Alors vous faisiez quoi derrière moi ?

 

Ça fait vingt fois que je lui explique, mais contrairement aux fois précédentes, cette fois, elle m’écoute.

 

– Je suis désolée, qu’est ce qu’on fait ? Finit-elle par me dire. Et vous les badauds, vous pouvez passez votre chemin, il n’y a plus rien à voir ! Se met-elle à crier.

 

Ma joue pisse le sang.

 

– Vous allez m’accompagnez aux urgences…

– Et dans trois heures on y sera encore, écoutez, j’ai un brevet de secouriste et chez moi, j’ai une trousse de secours. Mais je ne peux pas vous recevoir dans mon appartement, moi, vous habitez loin ?

– Non, j’habite à 200 mètres, rue des Abbesses…

– Donnez-moi l’adresse précise, je rentre, je me change et j’arrive.

 

Je n’ai pas confiance, et elle s’en rend bien compte.

 

– Bon venez, vous m’attendrez en bas de chez moi et après on ira chez vous, tamponnez-vous la joue avec un kleenex. Je vais vous en passer un !

 

On fait comme ça, j’avais peur de poireauter, mais elle a dû se changer à la vitesse grand V. Elle s’est mise en jeans avec un petit haut laissant ses belles épaules dénudées. Elle est ainsi bien moins provocante mais toujours aussi désirable. Et la voilà qui m’accompagne chez moi, sa petite trousse à la main.

 

Je pense à la gueule des voisins quand ils vont me voir arriver avec ce canon et ma blessure au visage !

 

Mais personne ne nous vit. Je fis entrer la bombe chez moi, mon modeste intérieur l’indifféra totalement. Elle me demanda de m’assoir et farfouilla dans sa trousse.

 

– Vous devriez retirer vos vêtements, ils sont pleins de sang.

 

C’est vrai que ça a saigné pas mal et que ça saigne encore un peu… mais bon.

 

– Un peu plus, un peu moins, vous savez…

– Non, je vais vous désinfecter la plaie, on ne sait jamais, vous pouvez ensuite frôler la plaie avec vos vêtements, autant les enlever de suite.

 

Puisqu’elle le dit.

 

Je me mets donc torse nu. Elle me regarde.

 

– Vous ne faites pas beaucoup de sport, vous ?

 

Qu’est ce que voulez que je réponde ?

 

– Ben non !

– Bon, on va déjà nettoyer tout ça, ça va piquer un tout petit peu.

 

Elle nettoie et ça saigne un peu de nouveau, une goutte de sang m’atterrit sur mon téton gauche, ça m’amuse.

 

Pendant qu’elle me soigne, je la mate, le visage est parfaitement dessiné, les lèvres sont pulpeuses, l’arrête du nez est fine, les yeux sont d’un bleu de rêve. Bref une belle frimousse, un visage à faire fantasmer un bénédictin.

 

– Vous croyez que je ne vous vois pas en train de me mater ? M’apostrophe-t-elle mais sans méchanceté.

– Que voulez-vous, je suis amateur de belles femmes, et je n’en ai pas si souvent chez moi !

– Alors continuez, mais soyez prévenu, inutile de tenter quoi que ce soit, vous n’êtes absolument pas mon type d’homme.

 

Cette fois, la voici : la méchanceté !

 

– Ce n’était pas dans mes intentions. Vous êtes trop belle pour moi et je le sais très bien !

– Voilà, c’était plus spectaculaire qu’autre chose, je vais vous mettre un pansement, il faudra le changer demain, je vais vous en laisser un de rechange. Pour après vous verrez avec votre pharmacien. J’y ai été fort avec mon sac, un horrible quiproquo, je suis vraiment désolée, vous devez m’en vouloir à mort ?

– Non, j’admets l’erreur tant qu’on ne s’enferre pas.

– Je vous en remercie, qu’est ce que je pourrais bien faire pour me faire pardonner ?

– Rien…

 

Et puis une idée comme ça :

 

– Et si vous acceptiez que je vous paye le restaurant ?

– Non, c’est moi qui vous suis redevable, ce qui vous intéresserais en fait, c’est que nous dinions en tête à tête, c’est bien ça ?

– Ben oui, c’était une idée comme ça, mais bon…

– Ecoutez, je connais un excellent traiteur chinois… on pourrait faire ça ici… euh vous avez un micro-onde

– Oui !

– Alors je m’occupe de tout, c’est moi qui paye, ça vous va ?

– Ça me convient très bien !

– Et on se boit quoi ? Du rosé ?

– J’en ai !

– Du bon ?

– Il est très correct !

– Et bien c’est parfait, on va faire comme ça ! Mettez-vous un truc qui se boutonne, une chemise… Ah il y a du sang à enlever là, là et là, oh, vous en avez sur le téton, ne bougez pas.

 

Et la voilà qui m’astique le téton avec un coton imbibé de je ne sais quoi, délicieuse sensation ! Je me pâme !

 

– Ça vous fait de l’effet, on dirait ! Dit-elle en riant.

– Oui, c’est ma zone érogène !

– Sans blague ! Vérifions !

 

Elle m’a saisi les deux tétons, me les serre, me les tord. Je me laisse faire, je suis aux anges. Je bande ! Mais à quoi joue-t-elle ?

 

– Allez, mettez vous une chemise.

 

Je me disais aussi… C’était trop beau pour que ça puisse continuer !

 

Je me lève, elle me touche alors la braguette.

 

– Et bien, vous voilà en forme !

– A quoi jouez vous ?

– J’adore jouer avec les hommes, enfin avec certains.

– Je croyais que je n’étais pas votre genre !

– Je le confirme, mais jouer et draguer, ce n’est pas la même chose.

– Je ne comprends pas bien !

– Ce n’est pas bien grave.

– Bon, je vais passer une chemise.

 

J’en prends une dans l’armoire de la chambre et reviens dans le séjour.

 

– Vous voilà remis à neuf ! Commente la déesse. Quoiqu’en y réfléchissant, approchez-vous, je vais vérifier quelque chose.

 

Et là voila qui me déboutonne la chemise que je viens juste d’enfiler.

 

– Euh, vous faites quoi, là ?

– Et bien vous voyez, je déboutonne cette chemise, je trouve que ce serait plus décontracté si vous la portiez ouverte.

– Ah, bon !

– Et puis, je vais vous faire un aveu, j’ai comme une envie de vous repincer vos tétons encore une petite fois ! Y voyez-vous un inconvénient ?

 

De toute façon, elle n’attend pas ma réponse et me les pince et me les tortille. Evidement cela me refait bander. Sans lâcher prise elle me dit alors :

 

– On pourrait s’amuser un peu avant de manger… mais j’aurais une petite question préalable :

– Dites !

– Je vais vous dire, mais avant dites-moi si vous aimez ce que je vous fais.

– Oh, oui !

– Alors dites-moi, est-ce que vous avez quelque chose contre les transexuelles ?

 

Le déclic ! Cette femme trop parfaite, trop grande, bien sûr que c’en est une…

 

– Si cela vous pose un problème, je me retire… Reprend-elle.

– Non, non vous pouvez rester, je n’ai rien contre les transexuelles.

– Je peux continuer à vous pincer les seins, alors ?

– Continuez ! Aïe !

– Dites-moi si je fais trop fort !

– Non, comme ça, c’est bien mais pas plus fort !

– Je m’appelle Samantha, et vous ?

– Denis !

– Tu as déjà fait des choses avec des transexuelles ?

– Jamais.

– Ça ne tentait pas ?

– Disons que je n’ai jamais eu l’occasion.

 

Elle me remet la main à la braguette, mais cette fois-ci elle s’attarde et finit par l’ouvrir, je me laisse faire, tétanisé. Je me laisse faire également quand elle extrait mon pénis en érection de mon pantalon.

 

– Humm, elle est jolie ta bite, mais la mienne est encore plus belle, tu veux la voir ?

 

Je ne réponds pas, me voilà entrainé dans une spirale incontrôlable. Je n’ai rien du tout contre les transexuelles, mais néanmoins, je ne me sens pas prêt pour tenter une expérience avec l’une d’entre elles.

 

– D’accord tu hésites ! Alors on va faire autrement, tu veux que je continue à te pincer ?

– Oui !

 

Elle retire ses doigts.

 

– Alors tu va me dire « Samantha je veux voir ta bite. »

 

Cette créature est diabolique.

 

– Samantha, je veux voir ta bite.

– Juste ma bite ou tu veux me voir complètement nue !

– Euh, tant qu’à faire…

– Ça va, j’ai compris !

 

Oh, elle ne me fait pas un striptease, elle se désape à la barbare en moins d’une minute, j’ai maintenant devant moi une créature impossible, une she-male, une femme à bite.

 

– Alors tu en penses quoi ?

– Vous êtes magnifique !

– Tu la trouves comment ma bite… Ah, c’est vrai, elle ne bande pas, mais tu vas la faire bander n’est ce pas ?

– Euh !

– Mets-toi à poil à ton tour, j’ai horreur des tenues débraillés. Rigole-t-elle.

 

Voila qui me donne une minute de répit !

 

– Bon allez, prend la dans tes mains, elle ne va pas te mordre.

 

Je le fais, je la branlotte un peu ! Elle grossit un peu, c’est une très belle queue un peu sombre avec le gland tout rose et tout luisant.

 

– Suce-moi !

– Non, je ne peux pas faire ça !

– Bon, ben tant pis, je vais m’en aller alors !

– Je…

– Je quoi ? Je sais ce que tu vas me dire, que tu veux bien essayer juste une seconde…

– Euh…

– Allez, vas-y ! Suce ma belle bite ! Tu vas te régaler, tu sais !

 

Je suis à genoux devant elle, j’approche mon visage de sa queue, mon plan est de lécher un tout petit peu la verge et d’en rester là. Je le fais, je suis surpris par la douceur de la texture.

 

– Encore un peu !

 

Je lèche la hampe, me surprend à l’embrasser.

 

– Mets là dans ta bouche ! Tu en meurs d’envie.

 

Je ne veux pas, il faut que je fasse cesser ce jeu.

 

– Des occasions comme celle-ci tu n’es pas prêt d’en rencontrer, laisse-toi aller, Denis. Si vraiment ça ne te plait pas tu t’arrêteras.

 

Ben oui, l’argument a porté, et me voilà avec sa bite dans la bouche, le gland est salé, le contact est agréable, ma langue s’active, mes lèvres également, je suis en train de sucer une bite et j’aime ça !

 

Elle grossit dans ma bouche, je suce désormais avec gourmandise, ce que je fais est délicieusement pervers et ça me plait ainsi.

 

– Tu veux me sucer le trou du cul ?

– Le trou du cul ? Répétais-je en abandonnant ma fellation et avec un air complètement ahuri.

– Non ça ne te dit rien ?

– Euh…

– Attend je vais te montrer, mais avant je vais te sucer ta bite à mon tour, mais ne jouis pas trop vite, on n’est pas pressé.

 

Samantha me suce ! Quelle pipe ! Personne ne m’a sucé comme ça. Sa langue virevolte et va partout, ses lèvres exercent une pression magique. Ma jouissance monte, elle s’en rend compte.

 

– Penche-toi en arrière !

 

Comme un zombi, j’obéis et lui laisse me lécher le trou de balle. On ne m’avait jamais encore prodigué cette caresse, et il faut bien dire que ça n’a rien de désagréable. Son savoir faire est grandiose, j’ai aujourd’hui, chez moi une experte de haut niveau en sexe. Autant la laisser faire !

 

Mais quand son doigt remplace ma langue, il ne m’est pas difficile de deviner quelle sera la prochaine étape. Elle me lime le fion avec un doigt puis avec deux.

 

– Tu aimes, Denis ?

– Oui, c’est bon !

– Tu voudrais que je t’encule ?

 

Je redoutais la question, mais excité comme je l’étais, je m’entendis répondre dans un souffle :

 

– Oui, encule-moi !

– Tu as des capotes ?

– Non !

– Ben moi non plus, je n’avais prévu ce scénario. Je vais aller en chercher, il y a une pharmacie dans le coin ?

– Juste en bas à gauche…

 

Elle se rhabille, j’aillais faire de même mais elle me précise que c’est inutile, qu’elle va revenir tout de suite… Et me voilà tout seul à poil au milieu de mon fouillis attendant qu’une transexuelle qui m’a balancé son sac dans la tronche vienne me sodomiser. Je rêve ou quoi ?

 

Je peux changer d’avis, lui dire que j’ai eu un coup de folie, mais que finalement, je n’ai pas envie de franchir ce pas… Je n’en sais rien, l’excitation est un peu retombée. J’hésite, je lorgne sur mon tas de vêtements, je décide de me rhabiller. Je ne sais pas ce que je vais lui dire. Elle tarde à revenir, sans doute y a-t-il du monde chez le pharmacien.

 

J’ai soif, je me sers un verre d’eau gazeuse. On sonne, c’est elle.

 

– Ah ! Tu t’es rhabillé ! Tu ne veux pas continuer ? J’ai été aux capotes pour rien, mais ce n’est pas grave.

 

Si elle le prend comme ça, c’est bon. Elle est en ce moment très près de moi, son visage est à quinze centimètres du mien, il se rapproche encore.

 

– Embrasse-moi, Denis !

 

Je ne me sens pas en situation de refuser, bientôt nos langues se mélangent dans un baiser aussi profond que baveux. Samantha m’a retroussé ma chemise et me pince de nouveau les seins. L’excitation et l’érection reviennent.

 

– Alors ? Finit-elle par dire, libérant son étreinte. On fait quoi ?

– On va reprendre où on en était ! Répondis-je en me déshabillant.

– J’ai acheté un peu de gel aussi ! M’informe-t-elle en m’imitant.

 

Elle me lubrifie l’entrée, rejoue un peu avec ses doigts, puis passe aux choses sérieuses.

 

– Ouvre-toi, pousse !

 

Samantha

 

 Elle a du s’y reprendre à trois fois, mais c’est entré. Drôle d’impression, j’ai une bite dans le cul. Ça fait un peu mal, je suis presque sur le point de lui demander de se retirer. Mais quelque chose se passe, la douleur ne disparaît pas vraiment mais passe au second plan tant des ondes de plaisirs m’envahissent l’anus. Les va-et-vient s’accélèrent. Je suppose que Samantha s’apprête à jouir. Je supposait bien, elle pousse un râle puis se retire de mon fondement, le laissant béant.

 

– C’était bon ! Commentais-je simplement.

– Toi, tu n’as pas joui, tu veux jouir comment ? Dans ma bouche, dans mon cul ?

 

J’ai opté pour sa bouche, la pipe fut géniale bien sûr, et nous voilà tous les deux avachis sur le canapé, d’une main baladeuse, je lui caresse la cuisse, elle se laisse faire.

 

– Tu as quelque chose contre les putes ? Demande-t-elle.

– Non, pas du tout, pourquoi cette question ?

– Parce que d’habitude je me fais payer !

 

J’espère qu’elle ne va pas me demander trop d’argent. C’est que j’ai un petit budget, moi !

 

– Je te dois combien ?

– Rien du tout, j’avais une dette envers toi, les circonstances ont voulu que ça se passe comme ça s’est passé. J’espère que ça te fera un joli souvenir.

 

J’avais (oh, si peu) espéré que tout ça, serait le début d’une liaison, mais elle vient de me dire sans le dire, qu’il n’y aura pas de suite, du moins pas de suite gratuite. Adieu illusions, mais je ne m’en faisais pas tant que ça, n’avait-elle pas dit au tout début que je n’étais pas son genre d’homme ?

 

Samantha se rhabille, moi aussi…

 

– Bon, on se le commande notre petit repas chinois ? Propose-t-elle.

– Bien sûr !

 

La soirée n’est donc pas finie, deux heures de tête à tête avec elle en plus de ce qui vient de se passer. Que demander de plus. Je suis ce soir le plus heureux des hommes.

 

Et en plus je me suis fait enculer ! Enculé et heureux ! Le Père Noël est passé en avance cette année !

 

© Boris Vasslan, Paris et Alençon, Décembre 2011

Ven 16 jui 2021 Aucun commentaire