Le blog de vassilia-x-stories

Confessions de clients (prostitution) – 1 (texte_collectif)

 

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Themes abordés : domination soft, engodage masculin, prostitution, uro. 

Les souvenirs de Claudius par lui-même

J’aurais voulu écrire le point de vue du client, mais cela n’aurait sans doute pas rajouté grand chose. Pourtant j’en aurais des choses à dire ! Plus de 30 ans de pratiques et, malgré une vie sexuelle et familiale  » normale « , ce besoin toujours renouvelé de pouvoir découvrir, admirer, caresser des corps féminins…

Jeune, j’hésitai à franchir le pas, et arpentai la rue St Denis en de longs va-et-vient dont les images alimentaient mes fantasmes nocturnes. La première fois fut à Amsterdam. Je m’étais figuré qu’il fallait arriver bandé devant la fille et je m’y étais préparé en visitant les sex-shops de la vile. Une fois chez la fille -je ne comprenais rien de son anglais approximatif-, je ne bandai plus et m’enfuis lui laissant mes florins. Plus tard à Paris, je montai rue Blondel avec une fille gentille, qui sut m’exciter mais pas me faire jouir. J’en ressortis dubitatif. Quelques semaines après je croisai une femme vers la rue Beaubourg vêtue en Domina, martinet à la main. Tout de suite sa vue m’excita. Je n’ai plus le souvenir de son visage, mais de ses paroles, si :

- Alors ? Tu veux que je te fasse des petites misères ?

Oui, je voulais, elle me fit tout : mon premier gode (je crois encore en entendre les vibrations), mes premières pinces, mon premier face siting,

- Je vais te rougir le cul !

Et, oui, mon premier martinet. Elle ne tapait pas très fort, juste ce qu’il faut pour exciter… puis à un moment :

- Tu veux que je te brûle avec la bougie ?

Ne sachant pas de quoi il s’agissait, je refusai, effrayé. J’ai néanmoins compris ce jour là que quelques petits stimulants ne pouvaient pas me faire grand mal.
Puis les habitudes se prirent :

…Au début je changeai systématiquement de fille à chacune de mes envies. Mon coin préféré était le secteur des Lombards, dont il ne reste pratiquement plus rien… Ce coin était le quartier des  » dominas « . Sans être exagérément masochiste, leur tenue me fascinait…

Souvent j’étais déçu, mais il m’arrivait aussi d’être surpris, ainsi :

Cette grande femme au look à la Anne Bancroft, qui a depuis longtemps quitté la profession, mais qui continue à hanter le quartier, habillée en bourgeoise, porte-documents sous le bras, affairée à je ne sais quelle tâche et qui, alors que je lui réclamai une domination légère, m’a ordonné de me coucher par terre. Ses propos sont encore dans ma mémoire :

- Elle bande bien ta bite, je lui pisserais bien dessus !

Elle le fit, ce fut ma première séance uro.

Ou cette autre qui, sans que je demande quoique ce soit, m’a offert son anus ! Ce fut la seule à le faire.

Malgré tout, je ne me fidélisai pas… Jusqu’au jour où j’en ai rencontré une qui m’a donné l’envie de revenir (Jackie peut-être mais je ne suis pas sûr). Je me suis aperçu alors de l’immense complicité que ce genre de relations pouvait faire naître. Alors j’ai alterné : tantôt les nouvelles, tantôt les complices. Oh ! J’ai bien rencontré quelques folles, pas mal aussi qui ne m’ont pas donné envie d’y revenir… mais les autres….

Souvenirs.

Certaines ont disparu de ma mémoire. Toutes les filles ne se présentent pas si on ne leur demande pas, alors parfois il me reste un vague visage, une imprécise silhouette. Pour d’autres, le souvenir est vivace.

Brigitte et sa tenue de cuir, blonde tressée à la frimousse coquine, la première qui m’ait complètement déculpabilisé. Brigitte pour qui les hommes faisaient la queue rue des Lombards. Elle s’est reconvertie et elle fait les marchés.

Sylvia, blonde sculpturale, qui illuminait la rue Joubert de sa présence, revêtue de sa tunique diaphane qui dissimulait à peine son impressionnante poitrine, et qui m’a fait découvrir que je ne connaissais pas toutes mes zones érogènes. Reconvertie dans l’élevage des chevaux

Cette grande espagnole plus toute jeune et à la poitrine de rêve, reconvertie dans la restauration « si tu viens dans mon restaurant je te ferai un prix » me disait-elle, mais j’ai perdu l’adresse !

Sophie : une merveille de gentillesse et de savoir-faire, avec son rideau fenêtre pour dire si elle était libre ou pas, sa salle de bain en guise de salle d’attente et le whisky qu’elle m’offrait à la fin, comme un privilège. Quand elle m’a annoncé son intention de se retirer et de repartir en Aquitaine, j’en ai été malade. Revenu pour lui faire mes adieux, la veille de son départ, j’étais incapable de bander correctement. Sophie l’une des plus gentilles et des meilleures filles que j’ai rencontré. Celle qui sera impérissable dans mon souvenir.

Et puis celle-ci (ai-je un jour su son nom ?) qui ,un jour où la chaleur était suffocante m’a demandée de la faire jouir en la suçant afin de  » la détendre  » ! Le toc-toc d’une copine interrompit hélas ma bonne volonté et elle ne renouvela jamais sa demande.
Maud, la petite Maud, que ses copines appelaient Momaude, avec son visage de fouine, sa patience et sa gentillesse.

Marie-Christine qui a depuis changé de nom, et ses spots à la fenêtre, Rachel, somptueuse brune aux cheveux qui n’en finissaient pas, à la peau mate et à l’accent que je n’ai jamais identifié

Monique, à Pigalle qui avait la particularité d’avoir un sexe d’homme entre les cuisses. Et oui, les travestis m’intéressaient aussi…

Ou cet autre travesti, une brésilienne belle comme une déesse, à peine aimable au début, me demandant de ne pas enlever mes vêtements du haut, puis se prenant au jeu et qui finira par s’exciter, me sodomiser (mon unique sodo) m’embrasser sur la bouche, et éjaculer sur ma cravate (foutue, la cravate !). Ou celle-ci qui paradait entièrement nue devant son miroir s’admirant toute seule et me lançant avec son accent :

- Jolie, une femme à bite ?

Mais les travestis n’ont été qu’une parenthèse.

Il y a aussi toutes les autres : Nathalie, ses petits seins, son grand nez et ses mains de velours, Patricia qui a la peau la plus douce que j’ai jamais caressé, l’autre Patricia et son petit sourire moqueur. Marianne qui faisait aussi dans la domination et qui une fois m’a demandé de sucer un client qu’elle avait laissé attaché. Karine, véritable canon égaré rue St Denis et d’un savoir-faire époustouflant. Stella toujours en train de rigoler ou de parler avec l’accent de Marseille. Françoise qui me parlait de ses chevaux et de ses chats. Pamela l’Antillaise à la peau de satin, et son studio décoré de portraits de musiciens et bercé par la voix de Billy Holiday. Josie sa peau de soie, ses cuisses de rêve, et son sourire malicieux qui me disait qu’à chaque client elle avait l’impression de jouer un rôle comme au théâtre. Celle-ci fréquentait les galeries de peintures tout comme la grande Carole, qui me disait aimer l’art moderne et qui faisait sa prestation sur fond de musique de jazz ou comme Catherine abonnée des ballets de l’opéra Garnier. Et cette québécoise rousse dont le nom m’échappe et qui vivait dans un incroyable bordel, de livres, des cahiers… m’approchant un jour de son fouillis, elle m’indiqua alors qu’elle poursuivait ses études. Ses ébats étaient complètement fantaisistes. Un jour j’appris qu’elle était repartie dans sa belle province…

Certaines un jour disparaissent : Cynthia dont le studio était gardé par un énorme chien beige pleins de poils partout. Dany disparue du jour au lendemain, petite blonde qui avait le truc pour me mettre en condition dès la porte du studio franchie. Certaines parfois reviennent comme Josée, dont la simple vue de son corps me provoquait une érection immédiate, d’autres, mais c’est rare restent là comme Nina, l’une de ce celles que j’ai vu rester le plus longtemps, mais je ne l’ai pas vu vieillir. C’est aussi elle qui m’a organisé l’une de mes rares séances avec deux femmes, celle-ci fut inoubliable. Ou la grande Tina, fille des îles, décontractée comme pas possible.

Et puis Solange, bien sûr, celle avec qui la complicité à été la plus loin…

Et puis au-delà du plaisir sexuel, du plaisir de se retrouver, parfois un mot, un simple mot m’a rempli de bonheur comme celle-ci qui alors que je partais me lança :

 » je te garderais bien… « ,

et moi comme un con, qui n’ai même pas rebondi là-dessus. Ou cette autre que sa copine interpellait d’un

 » Quand faut y aller, faut y aller ! »

et qui lui répondit :

 » Monter avec lui, c’est un plaisir ! « .

Dans les deux cas il n’y avait rien de sexuel dans ces propos, juste l’expression de ce plaisir complice d’être ensemble entre personnes qui se respectent…

Bien sûr que le métier fait quelquefois froid dans le dos, on m’a raconté des choses affreuses, y compris des meurtres… Pour ma part, je trouve que la prostitution devrait être encadrée autrement, mais là n’est pas mon propos.

Merci à vous Mesdames d’avoir mis un peu de fantaisie dans ma vie. Je suis maintenant en retraite à 300 km de Paris, et mes visites deviennent rarissimes. Si vous saviez comme elles me manquent !

Encore merci Sonia, pour cet article. Peut-être nous sommes-nous connus, mais je ne chercherais pas à savoir…

Claudius

 

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Le placard par Bob

Il y a de ça 20 ans, je monte avec une fille rue Joubert, très gentille et des seins de rêve, je la fréquentais depuis quelques temps déjà et une certaine complicité s'était instaurée entre nous. Elle plaisantait souvent mais dès fois je ne comprenais pas toujours ces blagues assez hermétiques, et ce jour là, elle me sort un truc du genre :

- Ça ne te gène pas de savoir que j'ai mis un de mes client dans le placard ?
- Pourquoi ? Tu ne l'as tué ? continuais-je sur le même ton.
- Non, non pas encore !

On fait nos petites affaires, je me lave la zigounette, je vais pour me rhabiller et qu'est-ce que je vois : un mec qui sort du placard ! Ce n'était pas une blague ! Le type était voyeur et avait payé pour mater trois passes à travers un œilleton. Il est ensuite parti assez vite !

- Ben ça alors ! T'aurais pu me prévenir !
- Mais je t'ai prévenu ! Tu ne m'as pas cru ?
- Et si je n'avais pas été d'accord ?
- Très simple je collais un papier sur l'oeilleton !
- Et tes clients d'avant tu les avais prévenus aussi ?
- Ne cherche pas à tout savoir, mon bébé !

Quand elle m'appelait mon bébé je fondais... (Authentique)

Bob

Dolores par Jean-Charles K

Madame, je ne défends ni le proxénétisme ni la prostitution mais je défends les prostituées et les respecte ! Jamais de ma vie je n’avais été les voir (mais elles me fascinaient)  jusqu’au jour où, en parlant à un ami qui je le sais les fréquentait, celui-ci me donna quelques conseils. Malgré ceux-ci ma première expérience fut désastreuse, à ce point que je me crus vacciné. Et puis ça m’a repris, j’en ai parlé à l’ami, il m’a dit

« Tu es mal tombé, ça arrive ! Soit sympa avec elles, respecte-les, et elles te le rendront au centuple ! »
« Mais j’ai été correct et sympa la fois d’avant ! » Me disais-je !

L’envie m’a tenaillé, et j’ai été voir D… Une demi-heure sublime ! Un visage fatigué mais un corps de déesse, une gentillesse incroyabl. Pour un supplément dérisoire elle m’a laissé (presque) tout faire. La prostitution est un « mal » nécessaire, il y a tant de désaxés, mais je ne me considère pas comme tel, je suis normal, et mes quelques fantaisies sont du tout venant. Alors pendant que je jouissais en me masturbant pour finir et qu’elle était occupée à me donner mes innocentes fantaisies, elle est littéralement tombée sur moi dans un grand élan de tendresse, et s’est mise à bouger tout doucement. Je me demandais ce qu’elle faisait, elle m’a simplement dit

« - Je me frotte la chatte contre ta cuisse, je suis vicieuse, hein ? »

Pendant que je me rhabillais, on a discuté de choses et d’autres, pas de sexe. Par jeu, sans y croire du tout, je lui ai proposé de l’inviter au restau, elle a accepté. La suite est trop intime, mais cette soirée fut inoubliable. J’ignore si je la reverrai, l’occasion de monter à Paris ne se renouvellera pas de si tôt.

Merci Dolorès. Et tous mes respects à vous mesdames, qui accomplissez votre fonction avec conscience et fantaisie.

Jean-Charles K (21/02/02)

Mar 21 jun 2005 2 commentaires
Merci Eddy d’avoir publié ces témoignages, ils sont beaux et valent 100 fois les les élucubrations de sociologues incompétents qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Merci encore ! bises !
Sinia Kubler - le 10/06/2018 à 10h01
Comme dans le deuxième histoire, un jour la maîtresse m’a fait sucer une bite, sans elle je n’aurais jamais connu ce plaisir.
Baruchel - le 10/06/2018 à 10h11