Le blog de vassilia-x-stories
Attention : texte comprenant de la scato explicite
On a beau aimer être attachée, n’empêche que parfois on s’ennuie ferme ! C’est dans cette position que j’ai conçu ce récit, dans ma tête, comme ça. Evidemment quand je l’ai retransmis sur le clavier, il s’est quelque peu enrichi.
Le donjon est monastique, je m’attendais à un bric-à-brac impossible d’instruments d’immobilisation, à une collection phénoménale d’ustensiles frappeurs, pinceurs, piqueurs et pénétrants ! Non pas du tout. Cette grande pièce dans cet appartement ancien est désespérément vide et aurait bien besoin d’être refaite, le papier peint est passé, la peinture ternie, le plafond écaillé, le revêtement de sol du moins la partie qui est visible fait pitié, car nos « hôtes » y ont déposé de larges bâches en plastique dont je n’avais pas saisi de suite l’utilité. Et puis c’est vide, désespérément vide ! Deux croix de Saint-André se font face, bricolés avec de la planche à quatre sous. Dans un coin deux chaises d’anciennes factures, et puis une grande malle, censé renfermer les objets nécessaires à ce genre de pratique.
Je suis attachée complètement nue à l’une de ces croix, par-devant. Eric est attaché à l’autre, mais par derrière.
Quelle heure était-il quand nos « hôtes » nous ont abandonnés ici ? Impossible de le savoir. Une heure avancée de la nuit pour reprendre une formule toute faite !
Isabelle et Christophe nous ont donc laissés, excités comme des poux, sans doute pour aller baiser dans leur chambre, ils ont éteint la lumière, nous laissant dans une obscurité quasi totale.
– Il y a un interphone contre le mur, en cas de problème grave, criez, on vous entendra, mais n’en abusez pas, ce n’est pas le jeu !
J’ai des crampes, j’ai envie de me gratter ! Ils se gardent bien de vous le dire, ça, tous les maîtres et les maîtresses du sado maso ? Mes attaches ne sont pas exagérément fortes, n’empêche que ça finit par serrer quand même. Et puis l’envie de pisser ! Je peux encore attendre, mais je n’attendrais pas cent sept ans. Je vais finir par me lâcher et uriner par terre, sur les bâches.
Je me suis peu à peu habituée à l’obscurité et j’aperçois à présent dans la pénombre le corps d’Eric, attaché, je commence même à distinguer les marques de flagellation sur son dos et ses fesses.
Nous ne sommes pas bâillonnés, nos yeux ne sont pas bandés, nous ne voulions pas !
Je me décide à lui parler :
– Eric ?
– Oui !
Il tente de tourner la tête, par réflexe, mais il ne peut pas me voir, c’est impossible !
– Ça va ?
– Je fatigue un peu, mais ça va ! Et toi ?
– Oui ça va, je viens de me pisser dessus, j’en ai plein les cuisses, mais ça va !
– Cochonne !
– J’en ai un peu marre quand même !
– Tu veux qu’on appelle ?
– On attend un peu, ils doivent roupiller !
– Je n’attendrais pas jusqu’à demain !
– Mais non, ce sont des gens intelligents, ils ne vont pas tout gâcher !
– Ça t’a plu alors ?
– Oui, beaucoup !
– Et qu’est-ce que tu as préféré ?
– On en causera quand on sera seuls, tu sais ce que je faisais avant que de te parler ?
– Non !
– Je m’écrivais l’histoire dans ma tête, je vais continuer, essaie de ton côté !
– Pourquoi pas ?
Et si nous commencions par le commencement ?
Je me prénomme Fabienne, fausse blonde classique, cheveux coupés au carré, yeux bleu. Presque la quarantaine. J’ai trop de poitrine (95 c) un peu de ventre et pas assez de fesses, on me dit mignonne mais je dirais simplement que je suis dans la bonne moyenne. Je suis professeur de mathématiques. Mon mari c’est Eric, comment le décrire ? Plus beaucoup de poils sur le caillou, l’amorce d’un petit bidon, peu sportif (pourquoi peu ? Pas sportif !) Grand rêveur, grand lecteur, et grand obsédé. Il est doux, il est gentil, d’une distraction maladive, il est capable de me souhaiter mon anniversaire avec huit jours d’avance comme de ne pas me le souhaiter du tout.
On a essayé un tas de choses côté sexe, avec plus ou moins de bonheur, l’envie de toucher au SM nous tenaillait d’autant que nous avons tous deux des tendances un peu masos. Mais comment faire ? Les clubs, les annonces, tout cela nous paraissait trop hasardeux ! Le faire entre nous, certes, certes, mais nous ne sommes pas vraiment complémentaires en ce domaine étant plutôt tous les deux plutôt maso que sado. On s’est quand même acheté un martinet, un vrai made in sex-shop, et aussi quelques pinces mais nous n’avons pas été plus loin !
Et puis le hasard, ce mariage, où nous n’avions pas envie d’aller. Je déteste cette institution, même si j’y suis passée moi-même ! Mais bon, on y est allé pour faire plaisir… Nous avons plein de défauts, mais nous ne sommes pas méchants ! D’ailleurs j’ai horreur des gens méchants.
On s’est retrouvé dans un coin avec un autre couple, de joyeux inconnus. Elle, Isabelle une vraie petite blonde frisée, toutes en nerfs, avec un grand nez, on ne voyait que ça, mais c’est ce qui faisait son charme. Lui, Christophe, bel homme pour qui aime le genre pâtre grec, ils devaient tous deux approcher de la quarantaine. Super sympa, on parle de choses et d’autres. Et puis, je n’y ai pas fait attention tout de suite, ces étonnants tics de langage. A Christophe qui sortait une plaisanterie trop lourde, son épouse de répondre :
– Je vais encore être obligée de te foutre une fessée !
Le dire une fois, c’est marrant, mais manifestement ils jouaient tous les deux, s’amusant à s’envoyer des messages, des menaces de corrections que nous étions incapables de comprendre. Curieuse attitude ! Ils ne nous retenaient pas, nous étions là tant mieux, si nous souhaitions aller voir ailleurs cela n’avait aucune espèce d’importance. Et c’est sans doute ce que nous aurions finit par faire si à un moment Isabelle n’en avait pas resservi une louche !
– Avec toutes les fessées que je te dois, on risque d’y passer la nuit ! Tiens, si je te fessais devant tout le monde ?
– Tu n’oserais pas !
– Non, c’est vrai !
Sentant qu’il y avait là l’amorce de quelque chose, je lançais, amusée ?
– C’est un de vos jeux préférés ?
Du coup j’eus l’impression qu’Isabelle me regardait différemment.
– Oui, enfin oui ! Oui ! On peut dire ça, c’est un de nos jeux préférés ! On est bizarre, hein ?
Elle ne relançait pas vraiment la conversation, alors m’étonnant de mon audace, je risquais :
– Juste la fessée ? Ou vous allez plus loin ?
– Ça nous arrive d’aller parfois assez loin, effectivement ! Répondit-elle avec un large sourire !
Elle se tut un instant, très vite guetta un signe de son mari, et posa enfin la bonne question :
– Pourquoi ? Ça vous intéresse ?
Ce fut à mon tour de regarder Eric, puis, je répondis :
– Ben oui, ça pourrait nous intéresser !
Et voilà, c’était parti ! La conversation ne porta plus que là-dessus. Ils étaient finalement très contents de rencontrer un couple comme nous, on parla un peu technique, puis ces braves gens ne souhaitant pas s’attarder, nous filèrent leur numéro, nous demandèrent le nôtre et nous donnèrent rendez-vous devant un restaurant le vendredi soir suivant pour « aller plus loin dans la conversation ». Il s’agissait d’un soi-disant restaurant gastronomique franco-italien. Pourquoi-pas ?
– On va manger ensemble, on discutera un peu de tout ça et on verra si on a envie de faire des choses ensemble… Nous indique Isabelle.
Nous étions en avance, mais eux aussi. Christophe avait opté pour une tenue très décontractée, ce qui contrastait avec le look de sa femme en petit tailleur gris en tweed, et chemisier blanc. Je n’appris plus tard, que travaillant le samedi, elle n’avait tout simplement pas eu le temps de se changer. Pour ma part, j’avais opté pour un petit débardeur noir juste assez décolleté pour mettre en valeur ma « modeste » poitrine (tu parles !) et après avoir essayé ce qui me restait de jupe, j’avais finalement choisi un pantalon blanc que je ne mettais plus, jugeant qu’il me moulait trop mes pauvres petites fesses. Je ne suis pas une obsédée de la lingerie, mais pour l’occasion je m’étais acheté un ensemble slip et soutien-gorge jaune d’un assez bel effet.
Et après quelques banalités obligées, Isabelle entra dans le vif du sujet.
– Alors, ça vous dirait une petite expérience sado-maso, vous seriez nos soumis…
– Ça nous tente, en effet ! Répondis-je.
– Voilà ce qu’on vous propose expliqua Christophe, vous allez être nos esclaves jusqu’à… disons dimanche midi. A ce moment-là, on verra ce que nous ferons. ! On va auparavant mettre au point quelques points de procédures !
Alors, là je n’en revenais pas ! Que venait foutre la procédure là-dedans ? Ces gens nous avaient expliqué leurs pratiques, ça n’avait pas du tout le genre d’être des excités de la cravache, je ne voyais pas bien…
– S’il y a des pratiques que vous ne pouvez pas supporter, il faut nous le dire tout de suite !
Eric, lui, s’interrogeait.
– Par exemple les jeux de pipi, il y a des gens que cela répugne ! Reprit Christophe !
– Nous on n’a rien contre, ça nous est arrivé d’y jouer !
– D’accord et la scato ?
La question piège ! Ça ne me déplairait pas d’essayer, enfin d’essayer un tout petit peu, mais mon regard croise celui d’Eric, qui manifestement ne veut pas en entendre parler. Un peu dommage sans doute.
– Pas cette fois ! Répondis-je.
Christophe a dû comprendre que nous n’étions pas d’accord.entre-nous
– Juste un doigt alors ?
– Non, non ! Insiste Eric.
– On ne vous forcera pas, mais vous avez le droit de changer d’avis… Et la zoo ?
– Ah non ! Répondis-je par réflexe.
– Pourtant se faire lécher le cul par la langue d’un chien, comme humiliation c’est pas mal, non ?
– Je ne veux pas de ça !
– Quand tu l’auras fait, tu feras comme les autres, tu en redemanderas. Bon parlons d’autre chose : On va essayer de manger léger, ce n’est pas la peine d’être « pouf-pouf » pendant la
domination ! Déclara Isabelle !
Frustrante l’Isabelle, quand je viens au restaurant c’est pour bouffer, pour goûter des trucs trop compliqués à faire à la maison, déguster de bons vins, non ? Là, il fallait se mesurer ! Ils nous ont conseillé des plats plus curieux que réellement délicieux mais en quantité insuffisante de toute façon ! Ah l’entrée ! Je m’en souviendrais toujours, le nom m’est resté, ils choisissent » Nove farfalle « . Ils avaient l’air de s’y connaître ! Vous dites quoi, vous, quand en guise d’entrée vous vous retrouvez avec neuf pâtes froides en forme de papillons dans votre assiette ? Trois rougeâtres, trois verdâtres, et trois « normales », Vous avez envie d’envoyer valdinguer tout cela à la tête du monstre qui a osé vous emmener là-dedans, puis de courir en vitesse jusqu’à la prochaine boulangerie vous farcir une énorme religieuse au chocolat ! J’ai failli le faire ! Mais Eric n’avait pas l’air de se plaindre ! Je rongeais donc mon frein en me disant que la soirée commençait sous de très mauvais hospices.
Je vous aurais fait volontiers grâce de la suite des plats, mais tout de même ! Il y avait des cuisses de lapereau ! Une par personne ! Vous avez vu la taille d’un lapereau ! Imaginez la cuisse de la pauvre bestiole dans votre pauvre assiette ! Le tout accompagné de ? De quoi je vous le donne en mille ? De petits légumes ! Autrement dit, rien du tout ! Des dingues, on mangeait avec des dingues !
Nous en étions au café, qui lui avait la chance d’être normal, Isabelle s’était rendu compte de ma soudaine mauvaise humeur et me proposa de venir aux toilettes avec elle, « pour me changer les idées », avait-elle précisé.
– Non, non !
Je faisais ma mauvaise tête
– Tu ne regretteras pas ! Insista-t-elle avec un sourire, un sourire, un de ces sourires !
Ah ben oui, un sourire ! Ça peut changer beaucoup de choses ! Et comme un diable surgi de sa boite, je me levais de mon siège et lui emboîtait le pas !
– Je suis désolée, cette idée de restaurant était stupide, mais nous nous rattraperons demain midi ! Il aurait mieux fallu qu’on se retrouve après avoir dîné chacun de notre côté, et après on se serait donné rendez-vous pour le café dans un bistrot. Et là, nous aurions pu nous mettre d’accord avant de passer aux choses sérieuses. Je suis désolée, Fabienne. Nous ne sommes pas parfaits, cela nous servira de leçon, nous avions cru bien faire, mais je reste persuadée que la suite vous plaira !
La dominatrice qui s’excuse ! Moi, je trouve ça pas mal !
– Bisous ? propose-t-elle.
Ben oui, bisous, ça va déjà beaucoup mieux ! J’approche mon visage, pensant naïvement (je suis un peu conne parfois) qu’elle ne souhaite pour l’instant que juste un petit bisou amical, mais non elle m’enlace et sans trop savoir comment, on se retrouve bouche contre bouche, et déjà nos langues jouent ensemble. Mais ce ne sera pas le long baiser passionné auquel je m’attendais maintenant. Non, elle y met fin, puis d’autorité m’entraîne dans la cabine.
– Assis-toi comme si tu allais pisser ! M’ordonne-t-elle, mais je t’interdis de le faire !
Elle me donne des ordres, pourtant il avait été précisé que la domination ne commencerait qu’une fois rendus chez eux, mais je me vois mal objecter !
– Tu veux que je baisse ma culotte, ou pas ? Demandais-je bêtement
– Bien sûr !
Et à peine suis-je assise sur la cuvette, qu’elle ajoute :
– Et maintenant je veux voir tes seins !
– Là, maintenant, tout de suite ?
J’ai le sentiment d’être un peu gourde et de dire n’importe quoi !
– Oui, maintenant, et tout de suite !
Je déboutonne mon chemisier, et vais pour l’enlever !
– Ne l’enlève pas ! Fais sortir tes seins du soutien-gorge !
J’ignore pourquoi mais je ne pratique guère ce genre de débraillé qui me paraît de la dernière vulgarité, mais je m’exécute ! Ah; j’ai l’air maligne comme ça mes nibards à l’air, assise cul nu sur la cuvette des chiottes ! Isabelle m’attrape alors les bouts, les pince. Oh ! Très légèrement entre le pouce et l’index, effectue un mouvement glissant du bout des doigts. Cela m’électrise, des frissons me parcourent le corps, je suis déjà dans son trip !
– Plus fort !
– C’est moi qui commande ! Répond-elle.
– Oui !
– Oui qui ?
– Oui maîtresse !
– Mais non pas maîtresse, on n’est pas en train de jouer histoire d’O, mais j’ai un prénom !
– Oui Isabelle !
– Tu vois quand tu veux !
– Aie !
– C’est trop fort ?
– Non !
Elle serre fort à présent, les roule dans ses doigts accentue sa pression, les tortille !
– C’est bon ! C’est bon !
– Ça va alors ? Tu n’es plus de mauvais poil ?
– Non !
– Non qui ?
– Non Isabelle !
Et brusquement elle arrête !
– Allez ! Tu te rhabilles !
– Dommage c’était si bon !
– T’inquiète pas ! Tu ne perds rien pour attendre ! Et laisse-moi la place, je vais pisser !
On intervertit nos places, j’entends le clapotis de son pipi s’écouler dans la cuvette, je trouve ça troublant, c’est bien la première fois qu’une femme urine devant moi. Tout à une fin, elle s’arrête, mais ne se relève pas, je comprends qu’elle pousse.
– Je vais peut-être faire une petite crotte ! Se croit-elle obligée de préciser, au cas où je n’aurais pas compris..
J’entends quelque chose tomber dans la cuvette. Elle se relève.
– Tu m’essuies ?
J’ai des nuages dans le cerveau, je prends deux feuilles de papier à cul.
– Non, avec ta langue !
Dans un état second j’ai approché ma langue de sa jolie chatte de vraie blonde et j’ai lapé les gouttes d’urine résiduelles. Ces jeux n’ont jamais été une corvée mais je ne les avais jamais pratiqués avec une femme.
Elle se tourne, me présente ses jolies fesses.
– Et maintenant derrière !
Alors qu’elle vient de chier ? Elle est malade !
– Ça ne va pas te tuer !
Je l’ai fait en fermant les yeux, ma langue touchant son anus. Je n’ai rien perçu de repoussant.
On rejoint les hommes qui sont en pleine discussion. L’addition est réglée ! Les choses sérieuses peuvent à présent commencer.
– Dernière chose avant de nous embarquer ! Nous précise Isabelle. Si vous voulez tout arrêter, il y a un mot de sécurité, ce sera « Bigoudi » qu’il faudra prononcer deux fois. Attention
si vous l’utilisez, il n’y a aucun retour en arrière possible, on vous fous à la porte.
– Carrément ?
– Oui !
On va chez eux à pied, c’est tout près, l’angoisse de l’ascenseur, et nous voilà dans les lieux. On est accueilli par le chien, un gros labrador noir.
– Vous voulez boire un petit truc avant de commencer ?
Ça ne me dit trop rien, mais Eric à l’air d’en avoir besoin pour se donner du courage. On se boit un coup de whisky sur le pouce sans s’asseoir. Tout le monde est en fait impatient de passer à la suite.
Et on passe à côté !
Le chien nous a suivi. Je commence à baliser.
– Euh, juste une question : le chien, il va rester là ?
– Oui et si ça t’insupporte, il y a un mot de sécurité ! Me répond sèchement Isabelle, visiblement agacée par ma question.
Je ne vous décrirais pas la déception provoquée par le dépouillement de cette pièce, j’en ai déjà parlé. Je pensais qu’Isabelle et Christophe se changeraient. Mais non, ces deux-là ne sont pas
des fanas de la mise en scène. Un donjon réduit au minimum, pas de tenue spéciale, et aucun protocole. Ce doit être de la « nouvelle domination sans ajout de truc machin chose » !
.
Non, Christophe s’est simplement débarrassé de son blouson, et détail trivial il a troqué ses chaussures de ville contre une paire de charentaises ! Mais c’est l’horreur absolue, il va nous faire
une domination en charentaises ! Pauvre monde ! Où va-t-on ? Isabelle en ce qui la concerne n’a rien retiré du tout mais nous ordonne de nous mettre entièrement nus :
– Complètement, même la montre et les chaussettes ! Précisera-t-elle à Eric qui entendait les garder.
On a l’air un peu ballot, tous les deux à poil comme ça, je ne sais pas quoi faire de mes mains. Christophe tourne autour de moi, me met ses pattes partout, les seins, la chatte, les fesses où il s’attarde, les écartant afin de découvrir mon intimité arrière. C’est gênant son petit manège. Il revient sur ma chatte et en tripote les poils.
– La prochaine fois, faudra me raser tout cela !
– Pourquoi pas ? Répondis-je en gage de bonne volonté.
…s’il y a une prochaine fois…
Eric est examiné à peu près de la même façon par Isabelle, je remarque qu’elle évite de toucher au sexe, par contre, il a droit lui aussi à l’examen arrière, puis elle arrête son observation, s’en va ouvrir la malle et en sort un sac plastique manifestement préparé exprès pour nous (un sac en plastique, elle n’est pas mal non plus celle-là !) Les « histoirdoïstes » vont en avaler leur cravache !
– Bon, vous allez vous placer de part et d’autre de cette malle, voilà comme ça à genoux, les mains sur la malle, la tête baissée, le cul relevé, mieux que ça le cul, bien cambré ! C’est bon !
Christophe s’est emparé d’un martinet, il frappe d’abord. Le premier coup est pour moi ! Il n’est pas très fort. Pas fort du tout même, s’il continue comme ça, ça va être très soft. Le deuxième est plus puissant, mais pas de quoi s’affoler. Il n’ose peut-être pas frapper plus fort, il va sans doute falloir que je lui dise. Troisième coup ! Pareil ! Il a peur de me faire mal ou quoi ? D’autres suivirent et puis celui-ci !
– Arrgh !
Mais il est con ce mec ! Il m’a fait vachement mal, je vais pour protester, mais un nouveau coup tombe plus bas, sur l’autre fesse, juste ce qu’il faut. J’ai compris, il cherchait mes limites, quelques coups hésitent encore, soit trop faibles, soit trop forts, je n’ai pas besoin de faire quoique ce soit, mes cris le guide. Puis la bonne mesure se stabilise, il frappe à la volée, mon cul commence à chauffer, ça picote, une onde de tiédeur me parcoure le corps, ça y est, je suis en symbiose avec ses coups, ils ne me font plus de mal, ils me font du bien, je transcende la douleur !
– Encore !
Il frappe partout, les fesses trop rougies sont délaissées et c’est maintenant mon dos qu’il vise, mes cuisses, mes mollets et même mes pieds. Je conserve la tête baissée, mais maintenant les claquements sur la peau de Eric résonnent à leur tour, il va avoir sa dose. Christophe s’est arrêté :
– Ne te redresse pas !
J’entends mieux la flagellation de mon mari, sur un autre ça ne fait évidemment pas le même son, le « slash » du martinet entrant en contact avec la peau, le cri étouffé de la victime qui supporte. Je mouille, je mouille, j’ai une envie folle de jouir, je sais bien qu’on ne me le permettra pas de sitôt, mais qu’importe ! N’y a-t-il pas de plus grand plaisir qu’un plaisir retardé ?
Que ceux qui ne comprennent pas essaient de découvrir ! La domination est un art. Et la flagellation une expression de cet art. Les peintres, les sculpteurs sont des artistes de la vue ! Les musiciens sont ceux de l’ouïe, les cuisiniers ceux du goût, et les parfumeurs (de grands méconnus ceux-là) sont ceux de l’odorat. Tout le monde connaît Raphaël ou Rodin, Beethoven ou Ellington ! Brillat-Savarin ou Bocuse ! Mais l’odorat a ses artistes aussi ! Ben oui ! Et qu’est qu’il reste ? Le toucher ! Savoir ressentir une émotion avec la peau, et savoir la faire ressentir. Peut-être s’agit-il d’un don, peut-être le point de vue artistique du sado masochisme explique-t-il que certains y sont imperméables, tout simplement parce que leur peau ne possède pas tous les pigments sensitifs permettant d’en jouer les subtiles symphonies ?
C’était mes cinq minutes de lyrisme culturel, et on va s’arrêter là pour l’instant parce qu’après il s’est passé quelque chose de bizarre.
Je sens quelque chose de mouillé sur mon cul, avant de réaliser que le chien est en train de me le lécher. Drôle d’impression qui n’a rien de désagréable.
– T’as vu ce qu’elle fait ta pute de femme ! Indique Isabelle en s’adressant à Eric. Elle se fait lécher le cul par un clébard. Dis-lui que c’est une salope !
– T’es une salope, Fabienne !
– Ça manque de conviction, tout ça ! Et si on lui faisait sucer la bite du chien ? Qu’est-ce que tu en pense ?
– Non, non ! Protestais-je.
– Toi ta gueule, ce n’est pas à toi que je parle ! Alors Eric je n’ai pas entendu ta réponse.
Il hésite, il ne sait pas quoi répondre… et le chien qui continue à me lécher le cul, il est infatigable ce bestiau !
– Bon puisque tu n’a pas dit « non », tout à l’heure on lui fera sucer le chien. Passons à autre chose.
Le salaud, pourquoi il n’a pas dit « non » ? J’ai failli utiliser le mot de sécurisé, mais rien ne presse, je ne l’utiliserai qu’au moment où il faudra…
C’est Christophe qui nous intime l’ordre de nous regrouper à genoux devant lui. Et le voilà qui retire prestement son pantalon et son caleçon et qu’il nous nargue la bite à l’air. Une bien belle bite, bien raidie avec un gland d’un joli violet d’où pointent déjà quelques gouttes de préjouissance. La chose me paraît tout à fait appétissante et je m’en pourlèche les babines d’avance, sûre de ce qu’il va nous demander, même si le rapport avec la domination n’est pas très évident.
– Allez suce !
A ce moment-là, il regardait Eric, un instant je me fis la réflexion qu’il devait loucher, peut-être la fatigue, toujours est-il que prenant cet ordre pour moi, je m’approchais de ce beau membre offert afin de m’en délecter. Mais voilà que notre homme pivote, tendant son male attribut de façon claire et précise vers le visage de mon époux ! Et de rajouter, si parfois, l’évidence manquait encore :
– Pas toi ! Lui !
Je me révoltais intérieurement quelques instants de cette incongruité burlesque ! Nous étions venus ici participer à un jeu de domination, et non pas pour que mon mari joue aux pédés ! Et puis, je repensais à cette discussion sur les pratiques non souhaitées ! La fellation masculine n’y avait pas été abordée, nous n’y avions même pas pensé ! Ces salauds nous avaient piégés ! Les salauds ! Mais il allait se passer quelque chose, Eric n’allait pas accepter ça ! Cela me paraissait impensable ! Il nous suffisait de stopper toute cette comédie et de finir la nuit chez nous. Un regard vers Eric, c’est lui qui est concerné, c’est lui qui à coup sûr va réagir ! Et qu’est-ce qu’il fait mon Eric ? Non, mais je rêve ou quoi ? Il se prend pour le corbeau de la fable et « ouvre un large bec », puis il saisit la queue de Christophe à sa base entre deux doigts et sans aucun petit geste d’approche, la loge dans sa bouche ! J’ai beau être à genoux, me voici sur le cul ! Je ne suis ni choquée, ni outrée, et je suis surprise de ne pas l’être ! Non à la limite, je suis au spectacle, vous savez cette impression quand vous êtes au cirque, parce que vous y avez été pour faire plaisir au petit-neveu, et qu’on vous annonce un numéro qui ne vous plaira pas mais qui est tellement insolite, tellement imprévu que vous ne vous rassasiez pas de la scène.
Je jette un coup d’œil sur la bite de mon mari, il bande. Ça a quelque chose de frustrant tout cela, je voudrais bien faire quelque chose ! Deux belles queues bien tendues, et moi je reste là comme une conne ! Et Eric qui s’applique ! Quelqu’un lui a appris à faire ça ? . Il ne me dit pas tout ce cochon ! Remarquez, je ne lui dis pas tout non plus… mais quand même…
– T’as vu ! Regarde-moi ces deux pédés ! Intervient Isabelle, toujours sa cravache à la main.
Je l’avais oublié celle-là, c’est maintenant la dernière à rester habillée. Je ne réponds pas. Qu’est-ce que vous voudriez que je dise ? Elle en remet une louchée :
– Ça te plait de voir ton mari sucer une bite ?
Je m’entends dire » Oui »
– Et tu mouilles ?
– Oui !
– Oui qui ? T’es vraiment pas très obéissante !
J’allais dire » Oui Isabelle ! » Mais voilà que comme tout à l’heure, aux toilettes du restaurant, elle me saisit le bout des seins et me les tortille. Elle les pince carrément de façon non progressive !
– Aie !
– Aie qui ?
Aie qui ! N’importe quoi ? Elle pète les plombs Isabelle ! Elle me fait mal, mais j’aime ça, mon entre-cuisses se mouille inexorablement !
– C’est bon Isabelle ! Continue !
Isabelle cesse sa pression et jette un coup d’œil aux hommes. C’est impressionnant, Eric fait aller et venir la bite de Christophe entre ses lèvres. Ce dernier est aux anges, la tête vers le ciel, les yeux fermés partis vers on ne sait quel fantasme secret.
– Stop ! dit-elle à Eric !
Eric est confus, il évite de croiser mon regard. Quant à Christophe, manifestement il ne comprend plus. Ces messieurs dames sont maintenant en désaccord sur la suite des événements. On aura tout vu ! Ah ça pour être loin d’histoire d’O, on en est assez loin !
– Je suis sûre que tu regrettes qu’ils se soient arrêtés ? Me demande Isabelle.
Je ne sais pas trop quoi répondre.
– Tu réponds quand je te cause, petite garce ?
Je ne réponds toujours pas, je ne trouve pas les mots.
– Tu réponds ou je t’en fous une !
– Chiche !
– Clack ! Clack ! Clack ! Clack !
Quatre d’un coup ! Comme c’est un jeu et rien qu’un jeu, la gifle n’a rien de dégradante ni d’humiliante ! (un peu quand même). J’ai envie de jouer le jeu à fond, de lui montrer que je suis une bonne joueuse !
– Merci Isabelle !
– De rien ! Me dit-elle en me crachant plusieurs fois au visage !
Mon dieu qu’elle humiliation de me faire cracher dessus ! On ne me l’avait jamais fait ! Et ça me fait mouiller, je n’en reviens pas !
– Merci Isabelle.
– Alors tu réponds maintenant ?
– Non !
Et c’est sans doute la deuxième grosse surprise de la soirée. Dans le genre on ne se connaît pas soi-même, parce qu’à ce moment-là je souhaitais vraiment qu’elle me gifle et qu’elle me crache encore dessus ! Faut-il expliquer ? Je n’en sais rien, mais j’en serais bien incapable !
– A mon avis tu veux encore des baffes ?
– Oui !
– Oui qui ?
Je ne réponds pas ! Elle éclate de rire !
Non, non, ça ne marche pas ! C’est moi qui mène la barque ! Mais attend, je vais te gâter !
Elle s’en va fureter dans son grand sac en plastique, et en sort deux pinces à linges, des grosses en plastique transparent, deux fois plus grosses que les ordinaires. Il doit s’agir en fait de gadgets de bureau destinés à rassembler tout le courrier en retard. L’une est pour mon téton droit !
– Aie !
L’autre pour mon téton gauche !
– Aie !
Elle attend quelques instants que mes seins s’habituent à la pression des pinces. C’est vrai que ça serre fort, mais bon, on s’habitue et j’adore cette sensation.
– Et maintenant je suis sûre que tu vas me répondre !
Bien sûr que je vais lui répondre, mais qu’elle me force donc à le faire, puisque c’est ça le jeu !
– Alors ?
Je suis muette comme une truite ! Elle envoie une pichenette dans chacune des pinces, me provoquant une onde de douleur. Mais elle se fout le doigt dans l’œil, une douleur comme ça, cela aurait plutôt tendance à me faire mouiller. Encore deux ou trois pichenettes, puis elle change de tactique, prend chaque pince par l’une de leur extrémité et commence à tirer vers elle, à tirer… à tirer, je retiens mon souffle, pour l’instant c’est supportable, ça ne va pas le rester bien longtemps ! Elle tire encore, je m’apprête à lui dire que je vais répondre, mais j’essaie de résister encore, quand soudain :
– Clac !
La pince se dégage de mon sein ! Je hurle !
– Abrutie !
Ça m’a échappé ! Je reçois deux baffes ! Ça a dû lui échapper aussi à Isabelle. Elle a l’intelligence de se rendre compte à ce moment que le jeu à un peu dérapé.
– Oh ! Excuse-moi ! Me dit-elle penaude !
– Non, c’est moi !
– T’es super, viens m’embrasser !
On s’embrasse goulûment pendant un petit moment ! Voilà bien longtemps que je n’avais pas embrassé une femme du moins de cette façon ! Je me régale ! On avait un instant oublié les hommes, on les regarde. Eric est toujours à genoux, Christophe est debout, toujours avec son tee-shirt et nous regarde. Ils bandent un peu mou tous les deux à présent.
– Alors ça t’a excité de voir ton homme sucer une queue ?
Est-ce parce que posé comme ça c’est plus facile, toujours est-il que je m’entends crier « OUI » ! Mais je ne comprends pas pourquoi Eric fuit toujours mon regard !
– Tu ne savais pas que ton homme était pédé ?
– Il n’est pas pédé !
– Ils le sont tous !
Je ne relevais pas, lui laissant la responsabilité de cette affirmation que je ne partage absolument pas !
– Ce serait marrant s’ils allaient encore plus loin ? Me lance-t-elle.
Et là je ne réponds pas, je ne réponds pas OUI, mais je ne réponds pas NON, non plus ! Où est-ce que l’on est en train de s’embarquer ?
– Suce-le encore un peu, juste pour qu’il bande comme il faut ! Demande-t-elle à Eric qui reprend sa fellation !
– Qu’est-ce qu’il aime ça sucer des bites, ton mec !
Elle se répète, la nana, elle se répète !
– Tu sais ce que tu vas faire maintenant ?
Ben non, je ne sais pas !
– Non !
– C’est toi qui vas aller demander à ton mari de se mettre bien en position afin que Christophe puisse bien l’enculer !
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je ne peux pas faire ça !
– On arrête tout alors ?
Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi dire, je me tourne vers Eric qui enfin croise mon regard ! Il m’implore presque :
– Fais ce que te dit Fabienne, on est là pour essayer des trucs, non ?
La situation devient dingue, je me rends compte que mes réticences n’étaient pas en moi, mais pour lui ! Et voilà qu’il se déclare volontaire pour tenter l’expérience. Soit ! Ah ! Il est volontaire ! Et c’est moi qui passe maintenant pour une mijaurée. ? Alors je viens devant lui, je souffle un coup et très posément je lui dis :
– Tu vas te foutre à quatre pattes, tu vas bien relever ton cul, et tu vas bien te faire enculer comme une salope par la bonne bite de Christophe !
Du coup, voilà mon homme qui à ces douces paroles se remet à bander, et se met en position ! J’en remets une dose :
– Tu as aimé cela, lui sucer la queue, hein, gros pédé ! Et maintenant tu vas l’avoir bien profond dans le cul !
J’ai quand même la sensation de délirer un peu ! Christophe se revêt le zizi d’un préservatif, se positionne derrière Eric, lui tripote les fesses, humecte un tout petit peu son trou du cul avec la langue, puis dispose son membre raidi à l’entrée. Il force, ça passe un peu, mais ça ripe, il force encore, ça passe plus loin, il force encore, c’est passé. Et aussitôt c’est les allers et retours qui commencent. Eric geint, sans qu’on puisse bien savoir si c’est de douleur ou de plaisir. Il s’est couché le visage sur le sol entre ses bras, il se mord les mains, je ne vois que ces cheveux, je suis inquiète ! Les râles changent de ton, ce sont maintenant clairement des expressions de plaisir ! Je mouille ! Je mouille trop ! Rien ne se passe comme prévu, mais je mouille, je mouille !
Christophe est au bord de la jouissance, il ralentit son pistonnage, se dégage lentement. Il ne souhaite donc pas jouir comme ça ! Il retire brusquement la capote et contourne Eric. J’ai compris, il veut éjaculer dans sa bouche ! Mais non, l’excitation est trop forte, ça part avant, il recueille alors toute sa main ! Je rigole ce doit être nerveux ! Mais ça ne déstabilise pas notre hôte qui se pointe devant Eric et qui lui ordonne de lui lécher les mains. Ça ne devrait pas gêner mon homme ! Combien de fois s’est-il « amusé » à m’embrasser après que je lui ai fait une fellation en gardant du sperme dans ma bouche ?
– J’ai un peu soif, viens boire un verre avec moi ! Lui propose Christophe et les deux hommes quittent la pièce
– Viens là, toi ! M’ordonne Isabelle.
Je m’approche.
– Tu veux continuer à jouer ?
– Oui, Isabelle !
– Alors tu vas me déshabiller, calmement, méthodiquement, sans aucune précipitation.
Je souris, ça me plait bien.
– Et quand ce sera fini, tu vas t’abreuver de mes liqueurs intimes !
Voici qu’elle se met à parler comme dans les mauvais bouquins pornos à présent, mais qu’importe le style, la promesse est là, déjà excitante ! Elle lève un pied et me le tend. J’ai peur un moment qu’elle ne me fasse lécher ses talons, je sais que cela se fait, qu’il y a des amateurs, mais très peu pour moi. Non il faut juste l’enlever, l’autre aussi bien sûr.
– La jupe !
Je passe derrière elle, déboutonne les trois boutons de sa jupe de tweed, la descend, je suis surprise, je m’attendais à quelques fantaisies, peut-être pas le porte-jarretelles, mais au moins des Dim ‘up ! Non un collant, un affreux collant couleur chair, commun, sans aucun érotisme, malgré tout il y a en dessous une ravissante petite culotte rose foncé !
– Le collant !
Je m’attendais au chemisier, se sera donc pour le tour d’après, me voici donc en train de dérouler ce machin, je le fais par l’arrière, dévoilant la chair de ses fesses que ne cache pas son slip, une envie irrésistible de lui toucher me tenaille, alors je le fais, de l’extérieur des doigts, profitant de la manipulation, je dois d’ailleurs trop insister, parce qu’elle me rappelle à l’ordre :
– Je ne t’ai pas dit de me tripoter !
L’envie est trop forte, pas seulement de toucher, mais d’embrasser de lécher, de savourer !
– S’il te plait !
– Non !
Je suis dépitée, mais sa promesse me revient à l’esprit, autant me montrer raisonnable. Le collant est enlevé, je mouille de nouveau, je vais faire une crise avant peu, si on me ferme encore les vannes de mon plaisir.
– Le chemisier !
Bien sûr ça devient intéressant, mais comment je vais être après ce numéro, je suis dans un état second, je déboutonne tout cela, les seins emprisonnés dans le soutien-gorge assortis à la culotte, (c’est presque une surprise !) ne sont pas très gros, mais ils existent et sont tout à fait « pelotables », du moins si on me permet de le faire !
– Le soutif !
Et voilà, je défais l’agrafe, c’est sans doute la première fois que je défais un soutien-gorge qui n’est pas le mien, j’ai eu quelques aventures féminines, mais ces dames savaient enlever ça toutes seules, je baisse les bretelles délicatement !
– Reste derrière !
Elle est délicieuse, ma maîtresse qui ne veut même pas qu’on l’appelle maîtresse, certes, elle n’a pas un physique à poser pour des magazines, mais elle est craquante, ces épaules, ce dos, j’attends. Ou bien elle va me montrer ses seins ou bien il va falloir que je retire sa culotte.
Ce sera la culotte !
Des petites fesses, peu joufflus, je m’y attendais, des fesses dont le charme est d’abord dans leur faculté d’ouverture ! (Où ais-je été cherché cette image ?)
Sans mot dire, elle se met à présent à quatre pattes, j’en profite pour lorgner sur sa poitrine pendant le mouvement, mais ma vision reste trop furtive.
La voici qui écarte ses jambes et donc du même coup ses fesses ! Vision sublime de sa petite chatte parsemée de poils blonds et juste au-dessus son petit œillet tout rose !
– Lèche !
Je me positionne derrière elle, je place enfin mes mains sur ces fesses, ce n’est pas indispensable, mais pratique, elle ne proteste pas, j’approche mon visage de sa chatte, l’odeur est un peu forte, ce qui est normal vu l’heure, mais cet aspect des choses ne me déplait pas. Ma langue balaie une première fois sa chatte, elle est trempée.
– Pas la chatte, le cul !
O.K. Je l’ai déjà fait dans les chiottes du restau, et ça ne m’a pas gêné plus que ça ! Le goût de son trou du cul est légèrement âcre. Malgré tout, l’espace d’un dixième de seconde je pense à renoncer, mais je sais que je vais m’habituer, j’humecte tout ça bien comme il faut, faisant tournoyer ma langue à la sortie de ce petit trou, je prends l’initiative de lui écarter plus les fesses des mains, elle se laisse faire, fait jouer les muscles de son anus pour l’entrouvrir, ma langue y pénètre, je l’encule avec ma langue, Elle pousse des petits cris de plaisirs, ma caresse lui plait et je suis fière d’être à la hauteur.
– Il te plait le gout de mon cul ?
– Oui, Isabelle !
– Il sent bien la merde ?
– Non !
– Comment ça « non » ?
– Je ne sais plus !
– Ma pauvre bibiche ! Ecoute moi bien, tu vas lécher ton doigt, non celui-là, et tu vas me le mettre dans le cul.
Je ne suis pas trop rassurée, mais je m’exécute.
– Fais le bouger, fais-le tourner ! J’adore ça qu’on me doigte le trou du cul.
Quand elle m’ordonne de le retirer, mon doigt est maculé de matière.
– Tu sais ce que je vais te demander ?
– Je ne sais pas si je pourrais !
– Donne juste un petit coup de langue, un tout petit ! Essaie, je sais que tu en as envie.
– On avait dit…
– Je sais ce qu’on avait dit, mais c’est surtout ton mari qui ne voulait pas, je te demande d’essayer, je n’insisterai pas.
Moment d’hésitation ! Isabelle me sourit ! Je ne vous dis pas le sourire, elle m’encourage du regard ! Je le fais. Pas de quoi paniquer. J’ai conscience d’avoir franchi un pas, je viens de lécher de la merde, et je recommencerais volontiers.
– Mieux maintenant !
J’entre l’extrémité du doigt dans ma bouche, je lèche, je suis en train de réaliser l’un de mes fantasmes les plus inavouables. Je lèche tout, je nettoie tout ! Je suis complètement folle.
Isabelle me prend par la main, m’entraîne !
– Viens là, sur la bâche !
Pourquoi sur la bâche ! Mais je ne tarde pas à comprendre, elle me fait allonger de tout mon long, elle se place au-dessus de moi debout, je peux enfin contempler convenablement ses seins, petits, mais charmants et terminés par de gros bourgeons tout roses. Les premières gouttes d’urine tiède tombent sur mon ventre. Très lentement elle avance en direction de mon visage. Si elle croit m’impressionner, elle se fout le doigt dans l’œil car j’adore ce genre de jeux, elle avance, elle avance. Qu’est-ce qu’elle a pu boire pour pisser autant ? J’en reçois partout. Sur le nombril (c’est marrant d’ailleurs) ça fait une petite marre, c’est touchant, c’est ravissant ! J’en reçois sur les seins, sur le cou et bien sûr sur le visage, il faut bien que je ferme les yeux, de l’acide urique dans l’œil ce n’est pas terrible, mais je ferme aussi la bouche, et là c’est par jeu, j’espère simplement qu’elle n’a pas pris une de ces saloperies qui donnent un goût abominable à l’urine ! J’attends l’ordre !
– Tu comptes rester longtemps la bouche fermée ?
Je ne réponds pas, je suis très joueuse. Elle se baisse et me gifle les seins.
– Allez avale !
J’ouvre la bouche, il ne reste plus grand chose, une bonne goulée, je m’en délecte !
– Merci, Isabelle c’était délicieux !
– Mais ce n’est pas fini !
Je la vois pousser ! Elle ne va tout de même pas… Mais je ne sais quel diablotin m’empêche de protester, alors Isabelle me chie sur la poitrine, deux gros boudins y dégringolent, je ferme les yeux, je les ouvre, je ne sais plus où j’en suis. Je mouille comme une éponge. Isabelle détache un bout d’étron, l’approche de son visage, le lèche. Elle est folle… Et voilà qu’elle me le tend. Je n’ai même pas hésité, ma langue caresse sa merde et je suis en train d’aimer ça.
– On arrête ! Suppliais-je sans grande conviction.
– Hum ! Tu sais que t’es craquante toi ?
Et ce disant, elle s’affale sur moi et m’embrasse goulûment sur ma bouche non rincée de ses secrétions osées, puis telle une anguille elle se retourne, m’offre sa chatte tandis que la sienne me tombe sur le museau. Je lèche, je suce. Elle lèche, elle suce. On est prises toutes les deux d’une enivrante frénésie sexuelle ! Je lèche, elle mouille, nous mouillons ensemble, et puis soudain c’est l’explosion ! Je pars, elle me suit, elle se détend comme un diable qui sort d’une boite à surprise, se remet sur moi, mais dans le même sens et nous nous embrassons, longtemps, passionnément ! On se relève pantelantes, nos corps sont trempés de sueur, d’urine, de merde.
Je réalise alors qu’Eric n’a pas assisté à notre petit jeu scato. J’ai compris alors que ce qu’avait fait Isabelle était prémédité, elle avait dû deviner que l’expérience me tenterait, mais sachant les réticences de mon homme et ne voulant pas prendre le risque de clasher la séance, Christophe l’avait diplomatiquement emmené boire un coup en cuisine.
On se douche en vitesse, les hommes sont revenus… le chien aussi ! Je l’avais oublié celui-ci..
– Regarde, je vais te montrer quelque chose, ! Me dit Isabelle qui passant sa main sous le flanc du chien, entreprend de le branler. Sa bite rougeâtre ne tarde pas à émerger de son fourreau. Isabelle ramène l’organe entre ses pattes de derrière et tandis que Christophe l’immobilise, elle l’englouti dans sa bouche.
– Hum, c’est trop bon ! Viens essayer !
Je ne réponds pas je suis tétanisée, partagée entre ce spectacle contre-nature et l’envie insidieuse de franchir un tabou.
– Eric, dit à ta pute de venir sucer le chien !
– Suce le chien, Fabienne !
Le salaud ! Maintenant je ne peux plus me défiler, ou du moins il vient de me fournir le prétexte de ne pas me défiler.
Je ferme les yeux, c’est gluant, mais ce n’est pas mauvais, avec Isabelle on se repasse la bite, ça a duré quelques minutes, puis le chien profitant du fait que Christophe ne le retenait plus, s’en est allé voir ailleurs.
Et après cette petite réjouissance, on nous a attaché sur les croix.
Retour au présent.
Du bruit dans le couloir, ils reviennent enfin. Christophe a revêtu une robe de chambre, mais Isabelle est restée nue.
– Ça va ?
– Un peu crevé, mais ça va !
– On va peut-être pas continuer, on a fait pas mal de trucs…
– Comme vous voulez !
– Allez, on vous détache, on peut vous faire un café, ou alors si vous voulez vous reposer, on vous prête un lit.
Je me tourne vers Eric, il a l’air tout penaud. Je réalise alors qu’il n’a pas joui, il doit avoir les couilles douloureuses. Et puisque ces braves gens semblent l’avoir carrément oublié, je m’empare de son membre, le masturbe un petit peu, il se laisse faire, puis sans m’occuper des autres, je me baisse pour le prendre en bouche. J’aurais pu le faire jouir comme ça. Trop de plaisir contenu ne demandait qu’à éclater. Mais non, quelque part j’avais envie de prouver à nos amis d’un soir que les plus extrêmes galipettes n’empêchaient pas l’amour, alors je me suis couché sur le sol, dans la froideur de la bâche en plastique, j’ai relevé mes jambes au ciel afin de dégager mon anus, puis souriant à Eric, je lui ai dit simplement :
– Maintenant encule-moi vite !
Nos hôtes se sont alors retirés sur la pointe des pieds.
Mars 2001
Première publication sur Vassilia, le 30/03/2001 en version expurgée puis en juillet, puis en 2005 en version intégrale
© Vassilia et Helene Sevigsky 2001/2005