Le blog de vassilia-x-stories
Les aventures d'un laveur de vitres
1 : Blondie
par Estonius
Je suis Etienne, je suis laveur de vitres. Ayant lu un texte d'un collègue, je me suis dit que moi aussi, je pourrais sans doute vous narrer mes aventures. Je suis donc un de ces acrobates, nettoyant les vitres et spécialisé dans les tours qui surgissent un peu partout à la périphérie parisienne.
Il y a deux constantes pour ceux qui prennent en compte le côté un petit peu " voyeur " du métier : la première c'est que toutes les semaines il y au moins quelque chose à voir, au départ on se fie un peu au hasard, avec le temps on apprend à le forcer, l'histoire choisie pour inaugurer cette série l'expliquera
La seconde c'est l'espèce d'indifférence qui accueille notre personne, à la limite les occupants sont plus sensibles à notre prestation qu'a notre existence, malgré les risques que nous encourons. Le scénario est toujours le même, la première apparition du laveur de vitres derrière les fenêtres va provoquer un effet de surprise, les gens vont lever le nez, éventuellement s'envoyer des messages aussi subtils que :
- Tiens, t'as vu, ils lavent les carreaux !
Et puis, ils vont nous oublier, si nous apparaissons une nouvelle fois, personne n'y fera attention, après avoir rompu l'espace d'un instant la monotonie bureaucratique, on est immédiatement intégrés au décor et comme tel complètement oubliés.
Il faut le savoir, car cela permet d'en jouer.
Allez, assez de technique ! Rideau ! L'action commence !
Et en l'occurrence le rideau serait plutôt un store métallique. C'est un réflexe, il faut toujours que je mate dans ces trucs-là. Souvent pour rien, mais comme je l'ai déjà dit, c'est en multipliant les occasions que l'on finit par trouver des choses intéressantes.
Alors, qu'est-ce qu'il y a derrière cette vitre ? Demande alors le chœur des lecteurs !
Oh ! Parfois je me contente de peu, ce n'est quand même pas tous les jours qu'on peut mater une partouze endiablée dans des locaux qui sont d'abord à usage de bureaux. Et cette fois-ci me voici en arrêt devant une jeune personne. Elle est blonde, les cheveux frisés en volume, de ravissantes lunettes, un teint de pêche, un petit nez mutin, un joli sourire, et le crayon qu'elle mâchonne dans la bouche lui donne un petit côté délicieusement pervers. Et oui, un simple visage suffit parfois à mon bonheur. Mais je décide d'approfondir mon observation.
Premier acte : éviter de la surprendre si parfois il se passait quelque-chose. Je trempe mon outil (mon outil de travail, pas mon outil sexuel, bande de pervers) dans le liquide ad-hoc, je commence frénétiquement à laver la vitre du bureau de la donzelle avec la plus grande frénésie et en faisant le plus de barouf possible. A ce moment de l'action, il n'est pas question que je l'observe. C'est elle qui doit constater ma présence. J'attends, ça marche presque toujours de toute façon, mais là ça commence à devenir long. A tous les coups, elle est sortie du bureau. Surtout ne pas vérifier ! A ce stade une andouille est toujours capable de téléphoner à ma société pour aller raconter que les laveurs de vitres sont en train de faire de l'espionite. Tant pis, j'irais voir ailleurs. Comme je l'ai dit, les occasions ne manquent pas même si toutes ne se concrétisent pas. J'allais descendre au niveau inférieur, quand je vois l'un des stores se remonter. La blonde se pointe à la vitre, regarde un peu partout, constate ma présence, manifeste un zeste de curiosité en restant comme ça quelques instants, puis rebaisse le store.
Voilà, c'est terminé, maintenant tout mouvement suspect autour des fenêtres sera interprété de façon normale, ce sera le laveur de vitre qui fait son travail. Point final. C'est-y pas beau la technique ?
Cela dit, à part se repaître de ce gentil minois, que faire d'autres ? Faut aussi que je bosse ! Malgré tout je file un coup d'œil, c'est vrai qu'elle est mignonne ! Je la matte tranquillement ! Mais voici qu'elle se lève ! Bigre de bigre, en voilà une jolie silhouette ! La demoiselle (Tiens pouce ! C'est assez pénible dans un récit de ne pas nommer les protagonistes, alors on va l'appeler Blondie, d'accord ?) Donc, Blondie est habillée d'une jupe noire assez courte mais sans exagération, mais surtout d'un chemisier blanc assez invraisemblable, car il semble prêt à éclater sous la pression de l'imposante poitrine qui s'y cache à l'intérieur. Moi qui suis amateur de grosses poitrines, me voilà servi. Elle se dirige vers le fond du bureau, et ouvre une armoire dans laquelle elle cherche je ne sais quoi, toujours est-il qu'elle n'a pas l'air de trouver, elle se baisse, je ne vois plus rien, puis se relève et se met sur la pointe des pieds ! La jupe se retrousse et je peux voir qu'elle porte non pas des collants mais des dim'up ! Je vois même un petit bout de cuisse.
Serait-ce une coquine ? Du coup je décide de rester encore quelques instants. Et puis ça m'excite tout cela, c'est que je commence à bander, moi ! J'adore ça m'exciter comme ça ! Parfois je m'envoie en l'air au sens propre du terme, me masturbant devant la vision d'une petite scène un peu égrillarde et expédiant ma semence affronter les lois de l'attraction universelle !
Je peux aussi constater que Blondie, n'est pas véritablement bâtie comme une top modèle, elle en en certes la taille, mais par contre elle est légèrement forte, sans exagération... mais ce n'est point pour me déplaire.
Elle revient à son bureau, il ne se passe rien. J'attends, j'attends, je vais pour partir pour de bon, mais voilà que je l'aperçois décrocher son téléphone. La conversation à l'air d'être amusante, elle rigole. C'est joli une fille qui rit !
Et puis le miracle, le petit plus de la journée, elle se lève, fait ce geste si féminin de toucher les " bords " de sa coiffure ! Tiens, pour quoi faire ? Si elle a peur d'être décoiffée, c'est qu'elle est prête à aller voir quelqu'un. J'en suis d'abord attristé parce que cela signifie qu'elle va sortir de son bureau ! A moins que ce soit le quelqu'un qui se pointe ! Quel suspense !
Elle farfouille dans son tiroir, en sort un miroir, vérifie le maintien de son rouge aux lèvres me semble-t-il ! Une rencontre se confirme donc ! Ne rêve pas Etienne, ce n'est pas parce qu'elle va retrouver quelqu'un qu'ils vont baiser comme des lapins sur la moquette ! Mais comme je vous l'ai dit, je me contente de peu, quelques bisous coquins, quelques pelotages un peu osés feraient déjà bien mon affaire.
Mais voilà que Blondie (ça lui va très bien finalement ce prénom) déboutonne un, puis deux, puis... arrrghhhhh... trois boutons de son chemisier, je vois maintenant l'échancrure de ses seins ! Mamannnnnnnnnnnnnn je bande !
Et hop sans crier gare, la voici qui quitte le bureau ! Damnation et catastrophe ambulante ! Me voici frustré ! Bandé et frustré ! Saloperie de métier !
Vite une tactique ! Elle peut très bien être partie de l'autre côté du bâtiment, dans une zone inaccessible pour moi ! Mais vous n'êtes pas idiots si j'ai commencé à raconter c'est que je vais la retrouver...
Il m'a semblé qu'elle allait vers la gauche, je ne suis pas sûr mais j'essaie, un coup de treuil et je me déplace. Pourvu que les stores soient baissés, ils le sont ! Coup d'œil furtif ! Rien à voir ! Je me déplace un peu plus, même manège ! Toujours rien ! Dernier essai, je ne pourrais pas aller plus loin de toute façon ! Coup d'œil ! Le miracle s'est produit !
Elle est là, debout en pleine conversation avec un type chauve comme un gland qui apparemment lui explique quelque chose, feuille de papier en main. Blondie a l'air de trouver ce que lui dit son interlocuteur très drôle. Il faudrait un jour que je me perfectionne et que j'arrive à lire sur les lèvres !
De même qu'il faudra qu'un jour je m'équipe d'un appareil photo discret...
Reprenons. Ce bureau à toutes les caractéristiques d'un bureau de cadre supérieur, je commence à avoir l'habitude de ce genre de choses, et la superbe croûte abstraite (probablement exécuté en vingt-cinq minutes) ornant le mur qui me fait face tendrait à le prouver, ainsi que la bibeloterie disposé sur l'armoire basse de rangement, vestiges de cadeaux de commerciaux, fournisseurs et autres grand comiques…
Blondie regarde le papelard sur l'épaule du chauve, ils commentent ensemble certaines lignes et ne semblent pas d'accord, mais leur litige a l'air de les rendre guillerets. Un moment Chauve remue sa main comme s'il menaçait Blondie d'une fessée. Oh là là... ça se corse ! Et la secrétaire de répondre (si on peut appeler ça une réponse) en agitant son popotin d'une façon aussi provocante que suggestive ! Elle n'a semble-t-il pas un cul extraordinaire, on ne peut pas tout avoir !
Du coup le chauve, lui retrousse sa jupe et lui envoie une grande claque sur les fesses, ça n'a duré que l'espace d'un flash, mais j'ai pu voir ses globes fessiers débordant de chaque côté d'un petit string rose !
Ça commence à devenir intenable du côté de mon pantalon. Les deux duettistes se remettent à discuter. Puis Chauve s'empare du téléphone. Protestation de Blondie, mais protestation de pure forme semble-t-il puisque Chauve se met à converser avec quelqu'un. Je ne sais pas ce qu'il raconte, mais un moment Blondie éclate de rire, décidément cette nana rigole tout le temps !
Chauve repose le téléphone, dit quelque chose et Blondie répond par de grandes dénégations manuelles. Apparemment elle ne veut pas faire quelque chose ! Je suis au spectacle, je n'en perds pas une miette, et ça commence à faire bobo derrière ma braguette.
La porte s'ouvre. Entrée d'un troisième larron : Bonjour monsieur ! Une espèce de grand machin très brun à la coiffure impeccable et aux moustaches à la mexicaine. Blondie l'accueille avec les mains sur les hanches et en manifestant à la façon d'une rebelle d'opérette.
La discussion se fait maintenant à trois ! Tout le monde à l'air de bien s'amuser. Un moment Chauve apostrophant Blondie lui indique de la main un petit meuble resté dans le coin du bureau...
Blondie pousse des soupirs de contestations, genre "vous exagérez les gars !" Mais à ma grande stupéfaction, elle se rend à l'endroit indiqué, pose ses bras et son torse dessus et cambre sa croupe.
Moustachu sur un signal de Chauve, lui retrousse sa jupe, et semble découvrir ce petit fessier, il lui prodigue quelques caresses, puis entreprend de descendre le string.
Bon, si je chope une crise cardiaque sur la façade de l'immeuble, qui c'est qui va s'occuper de moi ?
Le string est en bas, ses fesses étant légèrement écartées, je peux apercevoir son petit œillet brun et la partie inférieure de son petit abricot !
Chauve passe une espèce de règle plate transparente à son collègue qui s'en empare et qui sans préambule assène un premier coup sur le derrière de la pauvrette qui du coup s'orne désormais d'une belle traînée rougeâtre ! Les méchants !
Mais ça n'a pas l'air de gêner outre mesure Blondie qui subira un deuxième puis un troisième coup. Il me semble que sur le quatrième coup elle se mit à brailler.
Gênée, Moustache se tourne vers Chauve, celui-ci ramasse alors la culotte de la secrétaire et lui fourre dans la bouche. Rassuré sur son incapacité à émettre des rouspétances mal venues, notre bourreau assénera encore cinq ou six coups de règle avant de remiser l'instrument contendant et d'effectuer quelques douces caresses sur ce pauvre cul meurtri et rougi.
Moi, je n'en peux plus, je sors popol de son slip et commence à me masturber. Tourné comme je suis, personne ne peux voir ce que je fabrique, enfin je suppose… Il y a des caméras partout dans ces boites, mais j'ose espérer qu'il n'y en a pas quand même à l'extérieur du 21ème étage !
Je pensais que cette séance de panpan cucul finalement très soft et très joviale terminerait ce délire ! Mais penses-tu ! Quand on est déchaîné, on est déchaîné !
Chauve ne m'a pas vu, mais m'a imité, et son sexe sort à présent tout droit de sa braguette. La pauvre chose est tout excitée. Moustachu encouragé par l'attitude de celui qui semble donc être son supérieur hiérarchique, en fait autant. On récapitule : trois bites de sorties, une à l'extérieur, deux à l'intérieur ! Mon dieu, mon dieu !
Blondie s'avance vers les deux mâles en ruts et de sa main s'amuse avec leur quéquette, les deux zigomars on l'air ravis. Elle s'agenouille entre eux et commence à leur faire des petits bisous sur le bout du gland, puis ce seront de larges coups de langues avant de les sucer carrément, les gobant à pleine bouche tantôt l'un tantôt l'autre.
Super excitant, mais cela le serait encore plus (les hommes ne sont décidément jamais content) si elle enlevait son chemisier et son soutien-gorge, j'invoque les dieux de l'amour et des gratte-ciel réunis, mais ils doivent être aux abonnés absents...
Chauve fait signe à Blondie de se relever ! Bon cette fois ça semble terminé, bien que je n'ai pas l'impression que les deux hommes aient joui, alors peut-être qu'il va se passer autre chose ? Je freine un peu ma masturbation au cas où…
Et ça y est les dieux m'ont entendu, Blondie est en train, là devant moi, de déboutonner son chemisier. Mon dieu, que c'est beau ces deux magnifiques nénés dans ce soutien-gorge rose en dentelles que je n'ai pas le temps d'admirer longtemps car il s'en va valser sur la moquette. Et j'ai à présent la vision de deux magnifiques globes laiteux et excitants à souhait.
Elle s'assoit. Ah ! Bon ? Pour quoi faire ? Puis je comprends, Moustachu qui a désormais complètement baissé son pantalon et son ridicule caleçon à petits pois rouges, vient lui coincer son sexe entre les deux seins et entame une cravate notariale assez fantastique, mais malheureusement assez brève et qui se terminera par l'éjaculation du monsieur un peu partout sur la dame qui proteste d'ailleurs en constatant en avoir reçu sur les cheveux.
Bon prince, Chauve lui passe un kleenex, et à l'aide d'un autre aide Blondie à se nettoyer. Moustachu a disparu dans ce qui doit être un petit cabinet de toilette intégré dans le bureau.
Bon, si Chauve n'a pas l'intention de jouir à son tour, c'est donc terminé, mais ça n'a aucune importance, me masturber devant le spectacle de la blonde secrétaire complètement dépoitraillée est un ravissement. Je m'astique, je m'astique… et je stoppe… parce que voilà qu'il y a du nouveau, Chauve s'en est allé quérir un préservatif et s'en enchapotte le popol, et faisant se retourner la dame, il entreprend de se la sodomiser carrément. Moustachu sorti de son placard joue les voyeurs (il y a donc deux voyeurs)
C'en est trop, mon sperme gicle de façon incontrôlée et contrairement à mes habitudes, il ne se disperse pas dans l'espace, mais atterrit sur la vitre en faisant un petit splash inaudible de l'intérieur mais….
… Provoquant un hurlement d'enfer, les sirènes d'alarmes se déclenchent assourdissant mes pauvres tympans.
Quel cataclysme ais-je donc déclenché ! Mon sperme serait-il assimilé à une arme terroriste ! Je ne cherche pas à comprendre et à l'aide du treuil je remonte jusqu'à l'étage de départ. Je regarde l'heure il est midi et quelques minutes.
Nous somme mercredi ! Tous les premiers mercredis de chaque mois, les sirènes se déclenchent partout, comme ça pour essayer… les sirènes. Ouf !
Mon sperme n'y est pour rien, mais du coup j'ai laissé sur la vitre ! Ben tant pis, je ne vais pas redescendre, c'est l'heure du casse-croûte, et peut-être qu'en me mêlant à la foule des gens qui quitteront le building pour aller déjeuner j'apercevrai (une dernière fois) la pulpeuse Blondie ?
Fin du délire
Estonius (Juin 2002)
Merci à Shadow, auteur d'une histoire sur le même thème jadis publié sur Revebebe et avant sur Sophiexxx
E.mail: estonius@hotmail.com>