Le blog de vassilia-x-stories

De la lumière dans la cave

par Marie-Paule Perez

 

Domina

 

Je me prénomme Marie-Paule. J'ai trente-deux ans, mon mari trente-cinq. Nous tenons tous les deux un petit commerce, un bar qui fait un peu de restauration le midi. Nous fermons régulièrement à huit heures le soir. A ce moment-là, j'en profite pour aller rendre visite à ma mère qui est impotente pendant que Bernard reste pour faire les comptes. Du moins, c'est ce que je croyais qu'il faisait en mon absence, jusqu'à ce dimanche du mois dernier où j'ai dû revenir en catastrophe au bar parce que j'avais oublié le cadeau d'anniversaire de ma mère derrière le zinc. La lumière de la grande salle était éteinte. J'ai cru que Bernard était déjà parti, je suis entrée avec mes clés.

 

Et voilà que j'aperçois de la lumière qui venait de la cave.

 

Ça m'a intriguée, parce que nous n'éteignons pas la lumière de la salle d'habitude quand nous descendons à la cave. J'ai cru à une erreur, et je m'apprêtais à appeler Bernard, quand j'ai entendu qu'on parlait dans la cave. Une voix féminine que je ne connaissais pas ! Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine : Bernard avait une maîtresse... Je ne croyais pas si bien dire. Je suis descendue sans faire de bruit, bien décidée à les surprendre. Je comptais faire un éclat, j'étais folle de rage. Et là, en pleine lumière, j'ai eu la surprise de ma vie ! Bernard était bien là avec cette femme : Il était nu... et attaché à la tuyauterie par des courroies de cuir. L'une d'elle était fixée au plafond et rejoignait une ceinture de cuir passée autour de sa taille. Une autre lui maintenait les poignets solidement attachés ensemble, et rejoignait un gros tuyau de plomb au ras du sol, ce qui le maintenait plié en deux le cul en l'air... Il avait les yeux bandés, et pire que tout le reste, la femme était derrière lui et l'enculait frénétiquement avec un gode à ceinture. 

 

J'étais secouée par des sentiments contradictoires en voyant cette scène incroyable... Jalousie, étonnement bien sûr, mais aussi un trouble dont je ne m'expliquais pas la cause. Je suis restée bouche bée en bas des marches à les regarder. Ça a bien dû prendre deux minutes avant qu'ils ne réalisent ma présence, vu le délire dans lequel ils se trouvaient tous les deux. La femme avait dans les quarante ans, c'était une belle femme si on aime le genre plantureux, brune avec un visage typé d'Espagnole, très grande, au moins un mètre soixante-quinze. Elle était vêtue d'un corset de cuir à lacets qui lui comprimait la taille comme un corset 1900, et qui comportait quatre portes jarretelles de cuir retenant des bas de nylon noir. La ceinture de cuir cloutée retenant le gode, qui disparaît presque entièrement entre les fesses écartées de mon mari, était noué par-dessus le corset. Elle portait également des souliers à talons-aiguilles en cuir noir : elle devait avoir l'habitude de porter ce genre de chaussures, car malgré les ondulations très rapides de ses hanches, elle ne perdait absolument pas l'équilibre et gardant une certaine grâce dans ses mouvements. J'ai remarqué tout cela très vite parce que j'étais littéralement fascinée. Tout cela me fait l'effet d'une apparition surnaturelle. 

 

Enfin, ils ont dû se rendre compte de ma présence. La femme s'est retournée la première. Mon mari, lui, ne pouvait pas me voir de toute façon puisqu'il avait les yeux bandés par un foulard de coton noir (qui, entre parenthèses, m'appartient...) Je ne sais pas pourquoi, mais ce détail m'a fait entrer dans une colère noire, bien plus que le fait de le trouver dans cette position insolite avec une autre femme. Je me suis jetée comme une folle sur la maîtresse de mon mari et je lui ai donné une gifle retentissante. Il faut que je précise que je suis moi-même ce qu'on peut appeler une maîtresse-femme, je mesure un mètre soixante-dix-huit, J'ai toujours fait du sport (musculation et natation), et je n'ai pas froid aux yeux comme on dit. Ma rivale en est restée sonnée. Sous le choc, le gode est sortie complètement du trou du cul de Bernard qui, les yeux voilés par son bandeau, se demandait ce qui se passait. Il a dû reconnaître ma voix quand j'ai traité cette femme de tous les noms possibles : 

 

- Salope, morue, putain, pouffiasse... 

 

 Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'elle vienne faire ses cochonneries sous mon toit. J'ai fait un paquet avec ses affaires qui se trouvaient entassées dans un coin et je l'ai poussée dehors. Elle a dû enlever très vite son gode ceinture pour enfiler ses vêtements.

 

- Celui-là, je le garde, ai-je précisé en lui confisquant l'objet.

 

J'avais déjà une idée précise de la manière dont je me vengerais de mon obsédé de mari... 

 

- Qu'est-ce qui se passe ? C'est toi, Marie-Paule ? M'a-t-il demandé d'une voix anxieuse quand je suis revenue dans la cave.

 

- Tais-toi et prépare ton cul ! Ai-je répondu d'une voix terrible.

 

J'étais dans un état de colère et d'excitation tel que je tremblais des pieds à la tête. Le gode-ceinture de sa maîtresse (dont j'ai appris ensuite qu'elle se prénommait Virginie) était composé de trois lanières de cuir assez larges, deux pour la taille et une troisième qui devait passer entre les lèvres du sexe, elles se rejoignaient au milieu des reins avec un système de clip spécial. Ma vulve était recouverte par une coque de cuir rigide de forme triangulaire qui supportait une fausse bite de bonnes dimensions (7 cm de diamètre x 25 cm de long, j'ai mesuré par la suite). Je me suis dit :

 

- Toi, mon cochon, tu ne vas pas tarder à te le prendre dans le cul.

 

Je me suis préparée. Je n'aurais pas su dire si c'était d'excitation ou de crainte réelle. C'est vrai qu'il était totalement réduit à l'impuissance. Je pouvais faire tout ce que je voulais pour me venger de l'outrage, et je n'étais pas du genre à m'en priver. J'ai disposé la pointe du pénis de plastique rigide sur sa rosette, après lui avoir fermement écarté les fesses d'une main. Il n'arrêtait pas de gémir et de me demander ce que j'allais faire. Je n'avais jamais regardé son anus en dix ans de mariage. Il m'a semblé un peu bizarre, rouge brun, crevassé, les plis distendus... J'ai pensé qu'il avait déjà dû en voir de drôles. De fait, le gode est rentré dans ses flans comme dans une motte de beurre frais. Ça m'a énervée parce que je faisais ça pour le punir : je voulais qu'il souffre, qu'il me demande pardon. Alors je me suis tortillée de telle façon que la bite lui a barattée le cul sans pitié. A la fin, J'ai saisi la base du godemiché entre mes doigts et j'ai carrément touillé son rectum. Je ne me suis arrêtée que lorsqu'il s'est mis à gueuler et à me supplier d'arrêter. J'avais dû lui élargir encore un peu son anus, qu'il avait pourtant déjà bien accueillant. Je ne m'estimais quand même pas vengée. Je lui ai donné une bonne fessée de toutes mes forces, de la main droite. Quand J'ai eu trop mal au bras pour continuer, car sinon il y aurait eu droit, et pas seulement sur les fesses : je lui aurais cravaché le sexe et les testicules, et les jambes sur toute la longueur. Je lui ai planté une dernière fois le gode entre ses fesses écartées, comme pour souligner mes paroles. Je me suis retirée sans douceur, ça a fait un bruit de bouteille qu'on débouche et je me suis esclaffée pour l'humilier davantage. 

 

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C'est seulement en passant devant lui pour le détacher de ses liens que j'ai réalisé que ce pervers avait le nombril tout éclaboussé de sperme frais. Ma punition n'était pas si sévère que cela, apparemment : cela avait été plutôt une récompense. Nous n'avons pas parlé ce soir-là, mais seulement deux jours plus tard. Il m'a appris qu'il me trompait avec cette Virginie depuis six mois. Il ne s'agissait pas d'une relation sentimentale, non c'était purement physique, il avait besoin de ce genre de relations sexuelles et n'avait jamais osé me les proposer. Pourtant, quelque chose en moi lui indiquait depuis le début que j'étais une dominatrice dans l'âme. Il était heureux de ce qui était arrivé. Il m'a demandé d'un ton humble si je consentirais, éventuellement, à recommencer... 

 

- Nous verrons ! Ai-je grogné. 

 

C'est tout vu... Dès ce soir, quand j'aurai terminé de ce récit, il aura droit à une bonne fouettée...

 

Fin de la première partie

 

PS : Ce récit anonyme dont le titre original était "Mon mari a une maitresse" a été trouvé sur le web sur le site d'histoire aujourd'hui fermé de Sophiexxx, je l'ai juste un peu arrangé ! Crime ! Vol d'histoire ! Non, puisque je l'avoue ! Et puis cela m'a donné envie d'écrire une suite, Merci en tout cas au véritable auteur de ce texte, il a tout simplement suscité une vocation

 

Et voilà la suite, entièrement de ma main ce coup ci

 

2 - Le restau du Nord

 

On s'est un peu fait la gueule pendant deux jours, puis nous avons parlé. J'ai cru comprendre alors que mon mari avait besoin de ce genre de rapport, que bizarrement il ne m'avait jamais avoué ce fantasme, (je le savais certes un peu maso, mais pas à ce point) et que si j'en étais d'accord, il ne demanderait pas mieux que je remplace sa " maîtresse " dans ce genre de séance.

 

J'ai eu tendance à accepter, d'abord parce que cette proposition me confirmait l'attachement que Bernard avait pour moi, mais surtout parce que j'avais pendant ma "vengeance" connu un plaisir trouble qui était loin de me laisser indifférente

 

Nous sommes aujourd'hui lundi, c'est notre seul jour de repos, le bar restera fermé. Ça tombe bien parce qu'après cette histoire j'ai eu un mal fou à m'endormir ! En fait, je me posais mille questions. Pourquoi mon intervention violente m'avait-elle tant excité ? Pourquoi mon mari ne m'avait jamais parlé de l'ampleur de ses tendances masochistes ? Et surtout pourquoi le visage de cette pétasse persistait dans mon esprit ? Après tout, cette fille que j'avais chassée de chez moi comme une malpropre n'était venue dominer mon mari qu'à la demande de ce dernier, je n'avais aucune raison de lui en vouloir !

 

Je suis en robe de chambre, je me rends dans la salle de bain, justement mon mari Bernard en sort, lavé, bichonné et rasé de près, enveloppé dans son peignoir.

 

- Laisse-moi le peignoir je vais en avoir besoin !

Il le retire et me le passe, puis se dirige vers la chambre, j'ai alors la vision de son joli petit cul sur lequel j'ai eu si plaisir à taper l'autre jour ! Décidément il a dû se produire un déclic dans mon comportement car saisie d'une pulsion subite, je lui lance :

 

- Je te refoutrais bien une bonne fouetté !

- Pourquoi pas ?

- Pour l'instant fous-toi à genoux, sale chien !

 

Il obéit sans discuter, l'impromptu de la situation l'amuse et l'excite et déjà son sexe commence à se tendre :

 

- Maintenant tu vas me dire toute la vérité !

- Quelle vérité ?

- Ecoute, petite larve, quand je te domine, je ne suis plus ta femme, mais ta maîtresse, et tu devras me vouvoyer ! 

 

Je me surprends toute seule à faire ce genre de déclaration, cela doit-être une réminiscence inconsciente de certaines lectures...

 

- Mais enfin, Marie-Paule !

- Bon, d'accord on laisse tomber, puisque tu ne veux pas jouer.

 

Je fais mine de gagner la salle de bain, certaine de ce qui va se passer, je m'amuse, je m'amuse... effectivement ça ne loupe pas !

 

- Pardon maîtresse, si, si, je veux jouer avec vous, revenez, je ne suis qu'un esclave désobéissant, punissez-moi maîtresse !

 

Il rigole à moitié, ç'est en train de tourner à la farce, cette affaire-là, c'est du rigolo-masochisme... Je reviens et me positionne fièrement devant lui, il faudra que je fasse quelques courses et que je m'équipe, une dominatrice à poil ça ne fait pas très sérieux, à moins que je ne me fasse prêter tout cela par... hummmm... quelques idées fort perverses sont en train de germer dans mon esprit. Décidément cette petite séance dans la cave aura été un révélateur.

 

- Dis donc esclave, pourquoi ne m'as-tu pas parlé à moi, de tes penchants masochistes ?

- Je n'osais pas maîtresse, si j'avais su que toi aussi...

- Tu me vouvoie, je t'ai dit !

- Pardon maîtresse ! (il est hilare)

- Et tu l'as trouvé où, ta pétasse ?

- Sur Internet, maîtresse !

- Ah bon, tu te sers d'Internet pour aller sur les sites de cul ?

- Oui, maîtresse !

- Tu es décidément un porc !

- Je sais, punissez-moi, maîtresse.

 

Rien qu'à cette idée, son sexe est maintenant tout dur, mais je vais le faire poireauter. Le punir c'est lui donner satisfaction et je n'ai aucune raison de lui faire plaisir ce matin, et puis, il faut qu'il comprenne que je suis toujours sous le choc de ma découverte... Dans quelques jours on y verra plus clair. Et il faut que je me décide tout de suite, sinon la tentation de lui fouetter le cul va être trop forte... Je prends sur moi :

 

- Bon je te punirais un autre jour, cette nana tu as ces coordonnées ? Son téléphone ?

- Hein ! Mais qu'est-ce que tu veux lui faire ?

- Si on te demande...

 

En fait, je ne savais pas trop moi-même... Et puis le flash ! Je venais de m'apercevoir que si je n'avais pas trop envie de punir mon mari, c'est que l'excitation née de la scène dans la cave ne se reproduisait pas à l'identique.

 

- Laisse-la tranquille, elle n'a rien contre toi ! Reprit Bernard.

- Rassure-toi, j'ai juste envie de lui parler

- Ça ne sert à rien, je ne la reverrais jamais de toute façon

- Il ne faut jamais dire jamais ! Par contre après ce que tu m'as fait, tu as plutôt intérêt à être sympa avec moi !

 

Il finit par me donner son numéro, je ne téléphonais pas de suite, n'ayant aucune stratégie précise. Je décidais que ma douche me permettrait peut-être d'y voir un peu plus clair.

 

Je fis couler l'eau sur mon corps, inconsciemment je m'amusais à diriger le jet de la douchette sur mes tétons qui du coup s'érigeaient. J'étais excitée, mais j'étais incapable de comprendre véritablement pourquoi ! Ce n'était pas le petit jeu avorté avec mon mari, où alors il aurait fallu le continuer en fantasmant à mort sur la présence de... sans doute était-ce là la solution, il manquait quelqu'un. Il manquait Virginie ! Abracadabrant ! Impossible Impensable ! Je la revoyais devant moi, son visage de madone, ses seins parfaits, son port altier. Voilà que je suis en train de me tripoter en repensant à cette pétasse ! Ça ne va décidément pas très fort dans ma pauvre tête ! Je m'imagine entre ses cuisses, léchant sa liqueur intime, m'en régalant, m'en rassasiant. Bernard est complètement absent du fantasme, j'essaie de l'intégrer, mais mon esprit le chasse, l'oublie, l'abandonne ! Tant pis on s'en passera et je jouis dans un cri que je ne songe même pas à étouffer.

 

- Qu'est ce qui se passe ? Intervint Bernard

 

Je suis pantelante, je me suis assise quelques instant dans le carré à douche les fesses dans la flotte, je n'ai pu retenir mon envie de pisser, je me suis pissé dessus, j'en fous partout et j'aime ça, et si ça continue je vais me refaire jouir.

 

- Ça ne va pas ? Insiste-t-il.

- Si, Si, je viens juste de me faire jouir !

- Hein ?

- Ben oui !

 

Il n'en revient pas le pauvre biquet ! 

 

Je m'habillerais tout à l'heure, j'enfile le peignoir et direction le téléphone

 

- Allô ! Vous êtes Virginie ?

- Oui, c'est moi ! (la voix paraît étonnée d'une présence féminine au bout du fil, j'en conclue que Virginie n'est sans doute qu'un nom de guerre)

- Je tenais à m'excuser pour l'autre jour !

- Pardon ?

- Oui, je vous ai giflé ! Je vous présente mes excuses !

- Ah ! Oui, rue Bitenbier... dans la cave !

- C'est ça !

- Je ne vous en veux pas, ce sont les risques du métier ! Mais je vous remercie d'avoir appelé ! Répondit Virginie sur un ton monocorde.

- Euh... 

- Oui, je vous écoute...

- J'aimerais vous voir !

- Ce n'est peut-être pas indispensable, mais on peut continuer à se parler au téléphone, je ne raccrocherais pas !

- Non ça risque d'être un peu long !

- Dans ce cas, tant pis !

- Ecoutez-moi juste un instant, mettez-vous à ma place, quand je vous ai vu tous les deux j'ai failli péter les plombs. J'ai essayé d'analyser cela froidement, et je crois qu'avec mon mari on est assez intelligent et on s'aime assez pour pouvoir s'en sortir, mais tout n'est pas clair. Et il n'y a que vous qui...

- Bon, bon... vous voulez qu'on se voit où ?

- Je vous paye le restau ! Vous l'acceptez ?

 

Elle accepta, et nous convenions d'un rendez-vous pour le lendemain.

 

Quand même quelque chose me taraudait et malgré mon désir de ne rien dire de cette rencontre à Bernard, je l'interpellais :

 

- Elle est bi, ta copine ?

- J'en sais rien ! Pourquoi tu me demande ça, elle t'intéresse ?

- Ça m'étonne que tu n'en saches rien, c'est le genre de détails qui devrait normalement t'intéresser, non ? Réfléchis bien !

- Tu veux que j'y demande ? Proposa-t-il sans réelle conviction

- Mais non ! Laisse tomber !

 

Je vais complètement à l'aventure. Je préviens Bernard que je ne pourrais pas m'occuper du bar le lendemain. Ça, il n'aime pas ! Et la litanie commence, il va y avoir ceci et cela à faire et je ne vais pas y arriver et patati et patata... Je lui coupe le sifflet en lui disant qu'il m'est bien arrivé de le tenir toute seule et que si vraiment il n'y arrive pas, il lui reste la solution de se mettre en fermeture exceptionnelle ou d'engager un intérimaire. Il y a toujours une solution à tout !

 

Et le lendemain matin, en m'habillant, je choisis le haut le plus décolleté que je possède, un truc que je n'ai jamais osé porter dehors. Afin de ne pas trop me faire remarquer, je me contente en bas d'un pantalon, mais je le choisis le plus moulant possible. Et en dessous ? Demanderez-vous ?

Et bien en dessous : Rien du tout de chez rien du tout !

 

Mais, non je ne suis pas folle, enfin si je dois l'être un petit peu ! Avant d'aller au restaurant je passe dans une boutique de lingerie et j'achète un petit ensemble avec un petit string mauve et un soutien-gorge assorti, le genre de truc qu'il faut oser porter, avec des balconnets s'arrêtant à mi-téton ! Mais aujourd'hui j'ai envie d'oser !

 

A midi pile je me plante devant le restaurant et j'attends la dame ! Midi cinq, Midi dix, Midi un quart... Ça commence à sentir le lapin cette affaire, je décide d'attendre jusqu'à midi trente et après j'appellerais...

 

- Bonjour !

 

J'ai failli ne pas la reconnaître ! Que je suis conne des fois, il est bien évident qu'elle n'est pas toujours en train de se balader avec sa tenue de cuir. Elle est tout simplement en jean avec un pull-over bleu en grosses mailles, elle est toute bleue, je ne savais pas que j'avais rendez-vous avec une shtroumpfette ! Je suis déçue qu'elle n'ait fait aucun effort de toilette, mais après tout pourquoi en aurait-elle fait ?

 

Ma tenue n'a pas l'air de la troubler plus que ça et je réalise à présent que je suis peut-être en train de m'embarquer dans un truc qui va me mener dans le mur ! J'essaie alors une tactique de repli pour éviter le restaurant !

 

- Bonjour ! 

- Je suis un peu en retard, c'est le bus qui n'avançait pas ! S'excusa Virginie en arborant un charmant sourire.

- C'est pas grave, bon, ben on va y aller ! Vous avez beaucoup faim ?

 

Et si elle répond non, on va migrer vers un sandwich au bistrot...

 

- J'ai une faim de loup !

 

Raté ! Ce sont des choses qui arrivent ! Et on rentre dans la salle ! Je réalise que ce rendez-vous au restaurant n'est peut-être pas si discret que ça. Lille est une ville ou beaucoup de gens se connaissent. Il se peut très bien qu'un client nous connaît l'une et l'autre... Aïe, aïe, aïe... Je demande un coin discret... ça tombe bien il y en a un...

 

Je ne sais pas trop comment attaquer ! Il y a quelque chose dans son visage qui me fascine, allez donc savoir pourquoi ? Une peau lisse sans défaut, des yeux brillants et malicieux, une bouche bien ourlée, un nez bien dessinée ! Elle m'excite, elle m'excite !

 

Un silence s'instaure, juste entrecoupé de quelques considérations inutiles sur la circulation et la météo. Ça dure jusqu'à l'arrivé des apéritifs.

 

- Bon, alors, si vous m'expliquiez pourquoi vous teniez tant à me voir ?

 

Les hostilités sont déclenchées, plus moyen de reculer, j'avais pourtant préparé plusieurs scénarios, mais là je suis bloquée, je ne sais plus quoi dire !

 

- C'est pas facile !

- Je veux bien vous aider, mais aidez-moi à vous aider !

 

J'aime bien la formule ! Et puis, je décide de me lancer, si ça foire, tant pis, on parlera d'autre chose, elle a sans doute des tas de trucs à m'apprendre, ces deux heures ne seront de toute façon pas perdues, voilà qui me rassure, mais pourquoi n'y ais-je pas pensé plus tôt ? Alors autant savoir ! Vas-y Marie-Paule !

 

- Voilà ! Après que je vous ai viré et que je me suis retrouvée seule avec Bernard, je me suis vengé sur lui !

- Ah, bon ? Vous lui avez fait quoi ? Me demande-t-elle sans que son ton me laisse deviner si elle manifeste une réelle curiosité ou s'il s'agit d'une réplique de politesse.

- Je l'ai enculé avec votre gode ceinture ! Ah ! Au fait je vous l'ai ramené !

 

Je fouille dans mon sac, je l'ai enveloppé discrètement dans un sachet plastique, je le lui tends. Virginie prend le paquet en sort l'objet et le contemple. Je panique ! Si quelqu'un nous voit, je ne vous dis pas la honte...

 

- Heu... rangez-le, vous allez nous faire remarquer !

- Mais non, personne ne nous voit d'ici. En tous cas, merci, ça va m'éviter d'en racheter un, ça coûte horriblement cher ces trucs-là ! Mais continuez...

- Et après j'étais toute excitée !

- Ah oui !

- J'ai donc cru d'abord que c'était la situation de domination qui m'excitait, et c'était vrai, mais seulement en partie, parce que je me suis aperçue qu'il y avait autre chose...

 

Je marque exprès le silence afin de provoquer la question

 

- Et quoi donc ?

 

Putain que c'est dur à sortir !

 

- Vous ne devinez pas ?

- Si, mais il faut que vous le disiez vous-même, ça vous libérera.

 

Et voilà, je suis la reine des gourdes, non seulement elle sait, mais j'ignore ce que ça lui fait.

 

- A quoi bon, puisque vous savez maintenant !

 

Et que donc ça ne l'intéresse pas plus que ça !

 

- Allez dites !

- Laissez tomber, on va parler d'autre chose !

- Dites-le-moi ! Je crois que ça me ferait très plaisir de l'entendre !

 

Quoi ? Qu'est qu'elle vient de me dire ? Je ne me trompe pas, j'ai bien entendu ?

 

- Vous !

- C'est moi qui t'excite, c'est ça ?

- Ben, oui ! Je suis conne, hein ?

- Pas du tout, je suis même flattée !

- Arrête de me charrier !

 

Le garçon revient à ce moment-là.

 

- Ces dames ont-elles choisies ?

- On a un contretemps, répond Virginie ! On est obligée de partir, on va vous régler les apéritifs

 

Je n'en crois pas mes oreilles ! Qu'est-ce qu'elle fabrique ? Elle est vexée, elle veut partir, il me semblait pourtant que tout se passait bien, elle vient même de dire qu'elle était flattée...

 

- Attends, je ne comprends, pas c'est moi qui invite, il n'y a pas le feu !

- Ah ! Bon... répond Virginie, semblant subitement dépitée, puis s'adressant au garçon, " revenez dans cinq minutes, on aura choisi ! "

 

Je renonce à comprendre son manège ! Je reste muette comme une carpe.

 

- Je suis déçue ! Finit par reprendre Virginie !

 

Moi aussi, et je me demande si finalement on n'aurait pas mieux fait de partir !

 

- Explique-moi !

- Quand tu m'as avoué tout à l'heure que je t'excitais, j'étais ravie, parce que je peux te le dire maintenant, c'était réciproque, ton image en furie quand tu m'as chassé de ta cave n'arrête pas de me poursuivre, et elle m'a même fait mouiller.

 

Elle marque une pause, mais je ne sais toujours pas quoi dire ! Simplement je ne comprends de moins en moins. Je me demande si elle n'est pas en train de me bluffer. Elle s'étonne de mon silence.

 

- Tu ne dis rien ?

- Je ne sais plus quoi dire, Virginie !

- Donc, comme je te disais, je suis déçue, parce que je croyais que tu me désirais au point de vouloir faire l'amour avec moi...

- Mais...

- Laisse-moi finir... et quand je te propose d'y aller tout de suite, tu te dégonfles !

- Mais, Virginie c'est un malentendu !

 

Putain, mais ce n'est pas vrai ! Que faire maintenant ? Appeler le garçon pour lui dire qu'on a une nouvelle fois changé d'avis, on va passer pour de vraies barges, mais après tout qu'importe ! Elle me regarde en silence, le visage figé en un imperceptible sourire. Je répète comme une imbécile :

 

- C'est un malentendu ! Virginie, un malentendu !

- Et bien, tant pis pour toi, il fallait comprendre, tu as raté l'occasion, moi aussi d'ailleurs, ce sera pour une autre fois ! Bon qu'est-ce qu'on mange, moi je prendrais bien une escalope milanaise ? Et toi !

- Virginie, je peux te poser une question ?

- Peut-être ? Peut-être ?

- Ce n'est vraiment pas possible de bouffer tranquillement en discutant, en essayant de mieux se connaître, et après si tu veux bien de moi, je serais à ta disposition.

- Si, c'est sans doute possible...

 

Ouf, ça va s'arranger !

 

- Alors d'accord ? On fait comme ça ?

- Peut-être ? Peut-être ?

- Comment ça " peut-être ? ", Explique-toi !

- Si tu fais ce qu'il faut pour te faire pardonner !

- Et c'est compliqué ce que tu vas me demander ?

 

Je m'attends au pire. J'ai tellement lu d'histoires de maîtresses et de maîtres foldingues imposant des humiliations débiles à leurs esclaves. Si c'est ça je fous un billet sur la table et je me casse, j'aurais assez perdu de temps avec cette cinglée !

 

- Non, pas très !

- C'est quoi ?

- Tu passes sous la table et tu me suces la chatte !

- C'est tout ?

- Oui, c'est tout !

 

C'est tout, mais c'est déjà énorme ! Mais s'il n'y a que ça pour lui faire plaisir je peux lui prouver que je sais aussi me dépasser.

 

- Bon, on attend que le garçon prenne les commandes et je vais te le faire !

- Non maintenant !

- Mais enfin, Virginie...

- Avec la longueur de la nappe, il ne verra rien, il croira que tu es partie aux toilettes

- Bon d'accord !

 

 Un coup d'œil à gauche, un coup d'œil à droite et zlouf, je m'apprête à y aller !

 

- Laisse tomber !

- Hein ?

 

Non mais ça va durer longtemps ces petits caprices ? Elle ne sait pas ce qu'elle veut, je suis tombée sur une folle ou pas ?

 

- Laisse tomber, je te dis, je suis en train de te tester, j'adore m'amuser, mais tu as raison on va manger ensemble comme deux copines et après si on a encore envie on ira chez moi !

 

J'en ai marre de faire la girouette, je ne réponds même pas et je m'engouffre sous la table, disparaît sous la nappe, et lui dégrafe sa fermeture éclair, je lui dégage un peu son jean, elle m'aide à le faire, j'ai sa culotte devant le nez, je l'écarte ! La salope, elle est humide d'excitation, j'approche ma langue et je suce !

 

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- Votre amie est partie ! (Ça c'est le garçon, un peu plus haut !)

- Non, elle est aux toilettes, on va prendre deux escalopes milanaises. Aaaah ! C'est bon !

- Oui, elles sont très bonnes ! 

 

Il se tait quelques instants, puis ajoute :

 

- Je n'ai rien vu, mais soyez discrètes et rapides.

 

Bon l'emmerdeur est reparti, je peux continuer tranquillement ce que je faisais, je lèche, je lape, c'est doux et c'est délicieux, ses grosses lèvres sont gonflées de plaisir, son clitoris se dresse tel un petit bourgeon, je le titille de la langue. De mon côté ça s'humidifie aussi pas mal, et je sens que je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme-là, il me faudrait un plan d'urgence, puisque maintenant les plats sont commandés, peut-être une petite diversion vers les toilettes. En attendant je continue à besogner Virginie, j'entends de vagues gémissements, j'ignore comment elle fait pour les étouffer, ma parole elle doit s'être foutue sa serviette de table devant la bouche, le délire quoi, pour l'exciter davantage, tout en continuant de donner des coups de langues sur son clito, j'introduis un doigt, puis un deuxième dans son vagin, ça rentre tout seul, c'est du super lubrifié. Soudain j'aperçois un objet qui se balade dans la semi-obscurité dans laquelle j'opère depuis plusieurs minutes. Je finis par comprendre que Virginie est en train de me passer le gode que je lui ais rapporté. Complètement folle ! On ne va quand même pas faire ça ici ! Et puis, tiens, je m'en fous, je lui enfonce le machin, je fais quelques va-et-vient, mais je redouble d'ardeur en lui lapant son clito. Et puis soudain, le cri ! Putain, elle va ameuter le quartier !

 

Ça ne rate pas, je sors aussi discrètement que possible, mais ils sont déjà trois gusses autour de notre table. J'ai honte. Je n'ai qu'une envie me faire toute petite et me barrer d'ici.

 

- Bon, nous allons vous demander de partir immédiatement sans faire aucun scandale ! Vous nous réglez 40 euros et vous disparaissez. Sinon nous appelons immédiatement la police ! 

 

Trop contente de nous en sortir à si bon compte, on prend nos cliques et nos claques et on quitte le lieu sous les regards des autres clients. Je suis rouge comme un cageot de tomates !

 

- Mais bon dieu, où t'as été voir qu'on pouvait faire ça dans les restaurants, toi ? Soupire Virginie.

- Mais c'est toi qui m'as demandé !

- Oui, mais après je t'ai demandé de t'arrêter !

- On fait quoi ?

- On va chez moi !

- Tu n'as pas oublié le gode j'espère !

- Oh ! Je crois bien qu'il est resté sous la table, je vais le rechercher !

 

Je fais comme si j'allais retourner dans le restaurant ! Ça défoule !

- Arrête, ils vont te faire coffrer !

- Bon, d'accord je t'en paierais un autre, et si tu veux, je te le dédicacerais

 

Fin de l'épisode

 

Marie-Paule Perez ! (Juin 2002)

 

Marie_paule_perez@hotmail.fr

 

PS : toute ressemblance avec un restau du même nom et patati et patata...

 

Ce récit a eu l'honneur d'obtenir le 1er prix du concours des histoires érotiques décerné par Revebebe pour Juin 2002

 

  

Ven 9 jun 2000 Aucun commentaire