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Professeur Martinov 6 - Professeur Martinov et l'épouse de l'homme en rut par Maud Anne Amaro
1 – Un couple accueillant
Voici donc le sixième épisode des aventures du Professeur Martinov et de Béatrice, sa blonde assistante. Tous les chapitres peuvent se lire indépendamment les uns des autres, aussi ferons-nous juste un petit rappel : Andreïev Martinov, de son vrai nom André Martin est une espèce d’inventeur-bricoleur à l’ancienne, comme on n’en fait plus. Il approche maintenant la soixantaine. Débordé par des sollicitations de toute sorte, il se résolut un jour à embaucher une assistante : c’est Béatrice, elle n’a pas trente ans, elle est blonde, intelligente, décontractée et pleine de fantaisie. Ses rapports avec le professeur sont assez ambigus. Ils s’estiment beaucoup et aucun lien passionnel ne les relie, mais il leur arrive de temps à autre de « ‘faire du sexe » ensemble, et tout ça parce qu’un jour en cherchant des vitamines de croissances pour les lapins, ils découvrirent un produit miracle, capable de concurrencer le viagra, il fallait l’expérimenter, ils le firent… Les produits de cette découverte qu’ils baptisèrent le « lapin-dur » leur apportèrent des revenus substantiels.
Martinov se disait ce lundi en début d’après-midi que, Béatrice son assistance avait eu une drôle d’idée ! La notoriété venant, les demandes d’interventions se multipliaient et il était incapable d’y faire face. D’autant qu’il fallait trier tout ça et que cela prenait un temps considérable. Les gens écrivaient pour n’importe quoi : cela allait d’inventions prétendues révolutionnaires mais auxquelles manquait un petit quelque chose, jusqu’à des demandes de désenvoûtements en passant par des potions magiques diverses et variées. C’était pénible, c’était usant et la gestion de ces requêtes était une incroyable perte de temps.
– Tu devrais refuser toutes les demandes par courrier, et à la place faire des consultations que tu ferais payer !
– N’importe quoi ! Je suis chercheur, je suis inventeur, je ne suis pas consultant ! Avait d’abord répondu Martinov.
Mais l’idée avait fait son chemin… Et donc, deux fois par semaine, le professeur consultait, il avait dû pour cela aménager quelque peu l’agencement de sa petite maison bourgeoise celle-ci étant peu adaptée à ce genre de prestation.
Un seul rendez-vous avait été pris pour cet après-midi et après avoir partagé un repas léger avec son assistante, il partit se changer, maugréant contre ces conventions qui l’obligeaient à jouer les professeurs bien propres sur lui alors que ses vieux habits lui allaient si bien….
Action
– Bonjour, professeur, je suis Inès d’Endolmer…
– Asseyez-vous, Madame Dromadaire.
– D’Endolmer, professeur, d’Endolmer.
– Pardonnez-moi ! Ecorcher les noms propres est hélas un de mes gros défauts. Mais je vous écoute, chère madame…
Béatrice qui avait du travail laissa le professeur en tête à tête avec sa cliente potentielle
Inès pris une profonde inspiration et récita ce qu’elle avait sans doute répété en silence des dizaines de fois :
– Nous sommes mariés, Henri et moi depuis vingt ans, sans souci apparent. Mon mari est haut fonctionnaire et occupe un poste important au ministère de l’équipement… Notre couple allait bien et puis j’ai fait récemment des découvertes qui m’ont intriguée.
Elle marqua une pause, tandis que le professeur Martinov la détaillait : elle devait avoir juste quarante ans, cheveux blonds décolorés coupés au carré, très légèrement forte, le visage jovial, et un fort accent du midi, ensemble tailleur pantalon marron assez terne et un chemisier jaune dont les boutons supérieurs défaits laissant entrevoir l’échancrure du soutien-gorge. Une tenue d’automne en quelque sorte mais un automne bien sympathique.
– D’accord, parlez-moi de ces découvertes… Reprit-il
– Voilà : Je cherchais les coordonnées d’une relation et ne la trouvant pas, j’ai eu l’idée de regarder dans le carnet d’adresses de mon mari sur son ordinateur. Et là, je trouve en pagaye une dizaine de prénoms féminins, la plupart du temps avec des numéros de portable. J’ai trouvé ça tellement bizarre que j’ai recopié tout ça sur une clé. Puis j’ai demandé à mon époux ce que c’était, il m’a répondu que souvent pendant des séminaires, il sympathisait avec des gens et qu’ils s’échangeaient leur numéro de téléphone, mais que la plupart du temps il n’y avait pas de suite…
Martinov commençait à se demander sérieusement ce que cette affaire de numéros de téléphones avait à voir avec son activité…
– On aurait pu en rester là, continuait Madame d’Endolmer, mais je ne sais pas, une sorte d’intuition féminine, je suis retournée quelques jours plus tard voir si ce fichier avait évolué, et je me suis aperçue qu’il avait enlevé tous les numéros suspects. J’aurais pu me dire que cet acte était en effet la preuve que ces coordonnées n’avaient aucune espèce d’importance, mais je voulais en avoir le cœur net. J’ai donc téléphoné à quelques-unes ces demoiselles.
– Ah ! Ah !
– Comme vous dites ! Toutes ne répondaient pas, deux m’ont dit que c’était une probablement une erreur… et puis je suis tombée sur un répondeur très explicite, une fille qui disait qu’elle était absente ce jour mais qu’elle se ferait un plaisir de recevoir le lendemain… c’était donc un escort, un call girl, une pute, appelez ça comme vous voulez… j’ai passé quelques autres coups de fil avant d’avoir la conviction que mon mari s’était constitué un fichier de professionnelles du sexe.
– Je vous avouerais, chère madame, que pour l’instant je ne perçois pas bien mon rôle dans cette affaire…
– J’y viens, professeur, j’y viens !
– Voyez-vous, nous formons, mon mari et moi un couple très libre, et très libéré sexuellement, l’amour réciproque que nous nous portons est au-dessus de nos fantaisies sexuelles. Nos écarts ne sont que physiques, et nous nous les disons tous. Pourquoi donc du jour au lendemain mon mari s’est-il transformé en client compulsif de professionnelles tarifées ?
– C’est un pléonasme !
– Non c’est une question ! Répondit la bourgeoise qui n’avait pas tout compris !
Martinov, reste dubitatif, comment dire à cette charmante personne qu’elle se trompait de crémerie, qu’ici elle était chez un scientifique, un inventeur, et non pas chez un conseiller conjugal ou un sexologue ?
– Professeur, permettez-vous que je continue ? Demanda-t-elle interrompant ses pensées.
– Je réfléchis, madame, je réfléchis…
– Vous réfléchissez ou vous regardez dans mon décolleté ?
– Les deux, madame !
Inès éclata de rire devant l’innocence feinte du professeur.
– Vous alors, vous êtes nature !
– Comme les yaourts, madame.
– Les yaourts ? Et vous le trouvez comment, mon décolleté ?
– Charmant !
– Vous aimeriez en voir plus, sans doute ?
– Les hommes aiment toujours en voir plus, et je suis un homme…
– Je vais vous faire une proposition !
Martinov alléché subodora que celle-ci serait en rapport avec les seins de la dame et ne pensait plus trop dans l’instant à sa requête et à son histoire de mari volage, qui de toute façon s’avérait hors sa compétence.
– Je vous écoute !
– Connaissez-vous Buc ?
– Je ne vois pas, non !
– C’est une petite localité à proximité de Versailles, nous y habitons dans une grande propriété. Je vous y invite avec votre assistante, disons cinq ou six jours, à mes frais. Comme je suis passionnée de généalogie, je dirais à mon mari que j’ai retrouvé des cousins…
– Avec pour mission de comprendre pourquoi votre mari couche avec des escorts ? Mais, madame, je suis désolé, mais je ne suis ni conseiller conjugal ni détective privé…
– Ce n’est pas tout à fait cela ! Coupa la femme.
– Alors ?
– Il n’a pas pu me faire ça de son plein gré ! Quelqu’un le manipule… Affirma-t-elle avec force.
– Ce n’est toujours pas dans mes compétences…
Mais poussé par la curiosité, il ajouta :
– Mais qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
– Henri est sous influence chimique, il est envoûté par un produit. C’est ce que je vous demande de trouver ! Quel est ce produit ? Comment agit-il ? Quelles peuvent être les motivations d’une personne qui fait prendre ce produit à une tierce personne ? Combien de temps s’écoule-t-il entre son absorption et son effet ? Quelle est la durée de l’effet ? Ce sont celles-là mes questions !
Bon, il fallait qu’il s’en sorte, manifestement cette belle personne se trompait d’adresse. Cette affaire d’envoûtement ou de produit n’avait aucun sens, si tous les maris volages ne l’étaient que parce qu’on leur faisait absorber des produits cela se saurait ! Restait à éconduire la dame avec tact… Pourtant, il n’avait pas envie de la brusquer, sans doute à cause de la vision de ce décolleté diabolique !
– Si vraiment votre réponse dépend de mon décolleté, je peux faire un effort… suggéra Inès.
Martinov se surprit à rougir ! Il préféra ignorer l’allusion, sachant que certains arguments risqueraient de l’entraîner vers une décision qu’il ne souhaitait pas !
– Avez-vous, Madame Dagobert, essayé de parler avec votre mari ?
– D’Endolmer, professeur, d’Endolmer, mais appelez-moi donc Inès ce sera plus simple ! Oui, je lui ai parlé, il a d’abord essayé de continuer à mentir, mais comme ce n’est pas son genre et qu’il se coupait, il a préféré tout avouer. Mais quand je lui ai demandé pourquoi il faisait ça, il a été incapable de répondre, lui-même me dit ne pas comprendre son attitude, il refuse de voir un psy, me dit que c’est un passage, que ça va s’arrêter tout seul. Bref je n’y comprends rien, si c’était une liaison avec une maîtresse, je comprendrais mieux, sans l’approuver, mais tout le monde peut tomber amoureux d’un autre ou d’une autre, mais là ce besoin compulsif de voir des putes me dépasse !
– Engagez un détective privé, madame… euh Inès…
– Et il va faire quoi le détective privé ? Me fournir les preuves que mon mari fréquente des putes ! Je n’en ai pas besoin, je ne suis pas en procédure de divorce, bien au contraire… Me dire qui lui fait prendre ça ? Il en sera bien incapable, si ça se passe à l’intérieur du ministère, comment pourrait-il s’y prendre…
Le professeur Martinov fit l’énorme effort de se lever de son siège, voulant par-là signifier à son interlocutrice que l’entretien était terminé. Celle-ci suivant les règles de la politesse se leva aussi à regret.
– Madame, il y a 95 % de chances que votre mari n’absorbe aucune substance. Je sais, il vous est probablement difficile d’admettre que personne n’influence sa conduite, mais il faut parfois voir la réalité en face. Restons en là, vous n’êtes pas à la bonne adresse, je ne peux prendre cette affaire. Vous réglerez la consultation à mon assistante en sortant…
– Professeur, un dernier mot, c’est mon mari qui m’a suggéré que quelqu’un pouvait l’envoûter, ce n’est pas moi qui l’ai inventé ! D’ailleurs un matin, je l’ai vu de mes yeux vus, il a carrément sauté sur notre femme de ménage… Vous auriez vu ses yeux, on aurait dit une bête en rut…
Martinov ne poussa pas l’indécence jusqu’à demander à sa visiteuse si elle avait eu l’occasion d’observer beaucoup de bêtes en rut, et préféra essayer de conclure l’entretien de façon conventionnelle.
– Je suis désolé !
Martinov ouvrit la porte, et tendit la main à sa cliente afin de prendre congé. Mais, celle-ci au lieu de la prendre, se mit à fouiller dans son sac…
– Je vais vous laisser mes coordonnées, si parfois vous changiez d’avis.
Le professeur se garda bien de lui répliquer que ses coordonnées, il les avait déjà, la laissant chercher avec cette fois une vue très rapprochée de son décolleté… Et puis son parfum… Quelle odeur délicieuse !
– Ah ! Voici ma carte, j’ai toujours un de ces bazar dans mon sac… Mais vous n’êtes pas bien professeur, vous êtes tout blanc…
– Si, si… ça va, au revoir Madame…euh… Inès…
– Au revoir professeur ! Quel dommage, nous ne nous reverrons sans doute pas, je ne pense pas que vous me recontacterez… Puis-je me permettre une toute dernière question avant de disparaître ?
– Je vous en prie…
C’est alors que de façon complètement inattendue, Inès posa la main sur la braguette de notre vert professeur :
– Pourquoi bandez-vous professeur ?
– Retirez votre main, chère madame, sinon nous allons faire des bêtises.
– Deux adultes ne peuvent pas faire de bêtises s’ils sont consentants. Vous me plaisez professeur, et je pense que la réciproque est vraie. Humm… qu’est-ce qu’elle est raide !
Le professeur fit un immense effort pour articuler :
– Vous savez, la chair est faible, et je ne suis pas insensible à vos charmes, mais je ne suis pas idiot non plus, je sais très bien que vous êtes en train de vous en servir pour obtenir ma collaboration…
– Je vous félicite pour votre lucidité, mais je remarque aussi que vous ne m’avez pas demandé de retirer ma main !
– Inès je vous répète que je ne suis pas compétent pour la mission que vous me proposez !
– Moi je crois que si…
La femme d’un geste très précis et délicat avait à présent dézipé la fermeture éclair de notre professeur et caressait sa masculinité à travers l’étoffe en coton d’un slip démodé. Martinov se sentait pris dans un engrenage, il se mentait à lui-même, prétendant qu’il pourrait arrêter ce manège quand il le voudrait…
– C’est que ça devient tout dur cette affaire-là !
– Et oui, parfois les affaires sont dures !
– On va lui faire prendre un peu l’air !
Et joignant le geste à la parole, la belle Inès sortit le braquemard bandé du professeur, et le masturba quelques instants afin de parfaire sa rigidité.
– Elle ne demande plus qu’à être sucée ! Commenta la belle aventurière, en s’accroupissant pour le faire !
Elle commença par un savant balayage lingual du gland qui eut pour effet d’électriser Martinov, puis se mit à coulisser ses lèvres sur la verge passant alternativement d’un rythme « allegro non troppo » au « presto prestissimo ». Et pendant ce temps, un doigt inquisiteur préalablement humecté de salive allait s’aventurer dans le troufignon
Le professeur, du coup, se disait qu’il aurait bien aimé déshabiller sa cliente et la pénétrer dans une levrette infernale. Mais notre homme était réaliste, cette femme n’allait quand même pas tout donner pour rien. Il ferma les yeux et laissa alors monter son plaisir qui explosa dans la bouche d’Inès, laquelle recracha tout sans aucun romantisme dans un vulgaire kleenex.
– Avez-vous changé d’avis, Professeur ?
– Je suis toujours persuadé que je ne trouverais rien, mais vous avez employé de tels arguments pour m’inciter à accepter cette affaire que j’aurais mauvaise grâce de refuser !
– Ben voilà !
Martinov rencontra quelques difficultés à convaincre son assistante.
– Mais enfin c’est débile ! Ce n’est pas notre boulot ! Protesta-t-elle
– Madame Camembert prétend que son mari serait sous influence chimique…
– N’importe quoi !
– C’est bien payé, à nous de lui prouver que cette influence n’existe pas… et si parfois elle existait quand même, ben ce pourrait être intéressant.
– Bon, ben quand faut y aller, faut y aller ! alors on va y aller !
Le grand enthousiasme, comme vous le voyez !
Mercredi soir
Célia, la petite soubrette au service des d’Endolmer reprend justement son service. C’est une antillaise aux cheveux coupés très courts, à la peau très noire et aux courbes harmonieuses. Moyennant quelques substantiels suppléments sur ses appointements, elle participe quand on le lui demande aux fantaisies sexuelles de ses employeurs sans que cela lui pose trop de problème.
Inès était allée chercher le professeur Martinov et son assistante à la gare routière de Versailles-Rive-gauche, et après quelques minutes de route sans histoires au cours desquelles la conversation fut rare et banale, ils arrivèrent dans la luxueuse propriété.
Célia dont le visage affichait le plus délicieux des sourires s’empressa de débarrasser les invités de leurs vêtements et bagages…
– Elle va vous montrer vos chambres, je vous ai fait préparer des chambres séparées, j’ignorais si…
– Ce sera très bien ! La coupa Béatrice, à la grande déception du professeur.
La soubrette ne travaillant pas en début en semaine n’était arrivée chez ses patrons qu’une heure avant à bord de sa petite mobylette.
– Tu te mettras en tenue B ! Avait précisé Inès. Et on passera peut-être rapidement à la C. Je veux que ces gens-là aient envie de rester quelques jours parmi nous et tout doit être bon pour ça !
– Pas de problèmes, madame ! Avait-elle acquiescé.
La tenue B c’était la jupe ultra courte et le décolleté maximum, celui qui ne s’arrête qu’à la naissance des aréoles. Quant à la C, c’était topless et sans culotte.
Henri avait également été prévenu.
– C’est un cousin très éloigné, une espèce d’inventeur un peu farfelu, tu sais, il a des tas d’anecdotes à raconter, mais surtout c’est un vieux cochon, il travaille avec une assistante qui a au moins 30 ans de moins que lui, mais ça ne l’empêche pas de coucher avec… A mon avis, elle devrait te plaire…
– Mais comment tu peux savoir ça ? Coupa son mari.
– Parce que je connais tes goûts, c’est une grande blonde aux yeux bleus…
– Non, je voulais savoir comment tu pouvais savoir qu’ils couchaient ensemble ?
– Disons que c’est mon petit secret, mais rassure-toi tu le sauras bientôt… Je vais faire porter la tenue B à Célia, on verra bien leurs réactions, si on sent qu’ils sont intéressés, on suit, sinon, ce n’est pas grave, ça ne nous empêchera pas, d’avoir des conversations passionnantes.
– C’est un cousin tu m’as dit…
– Oui mais tellement éloigné qu’évoquer les histoires de familles n’aurait aucun intérêt, je ne les ai pas fait venir pour ça mais parce qu’ils me paraissent intéressants et coquins.
– Une soirée, je veux bien, mais plusieurs jours, ça fait peut-être beaucoup non ?
– On verra bien…
Les chambres d’amis étaient spacieuses, dignes d’un grand hôtel avec vue sur le grand parc, télévision, interphone et salle de bain particulière
– Je vais vous demander de patienter un petit quart d’heure, le temps que Madame se change, que Monsieur arrive et que moi je prépare l’apéritif, venez, je vous accompagne au salon… déclara Célia aux deux invités.
Ce salon de luxe était richement décoré, à ce point que Martinov et son assistante se sentaient peu à l’aise. C’est Henri qui arriva le premier, il flasha tout de suite sur Béatrice et la trouva charmante. Elle n’avait pourtant fait aucun frais de toilette et cet ensemble tailleur pantalon beige en toile légère n’avait rien de bien sexy, en revanche les courbes mal dissimulées sous le chemisier et son petit sourire en coin le comblaient d’aise, son épouse ne lui avait donc pas menti. Puis Célia qui venait juste de se changer entreprit de poser sur la table basse tout le petit nécessaire à apéritif, en se penchant plus qu’il ne fallait, et de façon très suggestive. Martinov en rougit de confusion tandis que son assistante commençait à se demander dans quel endroit ils avaient atterris.
Et Inès fit son apparition, pantalon et chemisier, mais quel chemisier ! Celui-ci en voile transparente recouvert de motifs abstraits ne cachait pas grand-chose de la poitrine sans soutien-gorge. Martinov se surpris à bander !
– Quelle tenue, chère Inès ! N’est-ce pas un peu osée ! Demanda Henri jouant le jeu que sa femme lui avait demandé.
– Mais c’est pour honorer nos invités, je suis sûre qu’ils apprécient ! Dites-moi franchement professeur ?
– C’est très… comment dire, c’est très… enfin ne changez rien pour moi… c’est très…
– C’est très quoi ? Insista Inès
– Je crois qu’il veut dire que c’est très bien ! Intervint Béatrice.
Inès d’Endolmer fit alors faire à ses hôtes le traditionnel tour du propriétaire, protocole obligé dont Béatrice se fichait éperdument, mais qui permit à Martinov de se régaler des courbes arrière de leur hôtesse.
Célia remplit les verres, laissant le professeur dans un état d’érection permanente. S’il n’y avait que lui la fête pouvait commencer, mais Inès ne savait pas trop dans quelles dispositions d’esprit se trouvait Béatrice. Car si Henri flashait sur elle, la réciproque n’était pas vraie du tout, elle le regardait à peine. Madame d’Endolmer résolut donc d’employer Célia pour la suite, et commença par la rappeler sous un prétexte fallacieux.
– Comment trouvez-vous notre soubrette, charmante, non ? Lança-t-elle alors.
– C’est le mot, absolument charmante ! Ne put s’empêcher de s’exclamer le vert professeur.
– Vous savez, il nous arrive de recevoir des amis, disons très coquins… nous demandons alors à Célia de servir dans une tenue encore plus légère !
– Ha ! Ha ! Ces amis-là ont donc bien de la chance !
– Mais il suffit de demander, vous seriez intéressés ?
– Et bien, ma foi…
– Et vous mademoiselle, cela ne vous dérange pas, j’espère !
– Non, non pas du tout, faites comme chez vous ! Ironisa Béatrice, se demandant d’ailleurs ce qu’elle aurait bien pu répondre d’autre.
– Et bien allez donc vous changer, Célia, vous voyez, vous allez être la vedette de la soirée, ces messieurs dames vous plébiscitent !
Martinov n’était pas fou… tout cela allait probablement finir en partouze. Restait à savoir comment Béa allait réagir. Elle paraissait pour l’instant peu concernée et pas du tout attirée par le maître de maison…
Célia réapparut rapidement, quasi nue, vêtue simplement d’un mini tablier blanc !
– Voilà ! Dit-elle en tournoyant sur elle-même avec un grand sourire ! Quelqu’un souhaite-il être resservi ? Professeur ? Proposa-t-elle s’approchant très près de Martinov.
Ce dernier admirait ce corps bien fait malgré quelques petites rondeurs, les seins bien ronds possédaient une aréole très large et très sombre et les tétons étaient très développés. Mais c’est surtout vu de dos qu’elle faisait son effet, une cambrure exceptionnelle sur des fesses joufflues et rondes, un dos très creux où apparaissaient de façon bien visible les petites fossettes d’amour…
– Non, je n’ai pas fini mon verre ! Finit par dire Martinov, sortant de sa contemplation
– Vous avez la permission de caresser, Professeur, cela fait partie du service !
Il ne se le fit pas dire deux fois et mis sa main sur la cuisse de la belle, puis la remonta jusqu’aux fesses, qu’il pelota outrageusement.
– Je peux caresser les seins aussi !
– Bien sûr, mais soyez doux !
Il les prit dans ses mains, les caressa du bout des doigts, passant sur le téton qui du coup se mit à grossir. Célia s’apprêta à passer à la suite logique mais attendit un signe d’assentiment de sa maîtresse. Celui-ci ne vint pas, Béatrice n’étant manifestement pas prête. Inès se résolut à constater que cette dernière ne développait aucun atome crochu avec Henri, il fallait donc abattre une autre carte. Elle changea de place et vint s’asseoir à côté de l’assistante du professeur.
– Je vous ressers, Béatrice ?
– Pas tout de suite, ou alors un jus de fruit !
– Henri, sois gentil, va chercher un jus de fruit pour mademoiselle, on ne va pas déranger Célia, elle est trop occupée… heu, Béatrice… je peux vous appeler Béatrice ?
– Si vous voulez !
– J’espère que ce qui se passe ne vous choque pas, si c’était le cas, je peux arrêter tout cela, et nous pourrions continuer cet appétitif de façon plus classique.
– Je suis un peu surprise, mais je ne suis pas choquée !
– Je m’en doutais ! Permettez que je vous enlève cette petite poussière que vous avez sur la joue.
La main d’Inès se posa sur la joue de Béatrice qu’elle effleura des doigts afin d’enlever cette imaginaire poussière.
– Vous avez la peau très douce !
– Merci !
Béatrice lorgna vers le chemisier transparent de son hôtesse, elle la voyait désormais différemment, jusqu’à présent elle avait cru les rôles bien répartis, Inès pour Martinov, Henri pour elle… elle changeait donc de prédateur. Cette femme avait du charme, ce n’était certes pas une de ces créatures qui provoque le coup de foudre comme certaines qu’elle avait croisées dans sa vie, mais elle était agréable, elle sentait bon, elle était probablement très douce… et puis surtout ce contact lui évitait de trouver un prétexte pour échapper à Henri. Elle décida donc d’être un peu plus participative, et prenant alors un air qui se voulait canaille elle lança à la bourgeoise :
– Plus je regarde votre chemisier, plus il me fascine…
– C’est vrai ? Voudriez-vous que je l’ouvre un petit peu ?
– Ça me parait une excellente idée !
Inès, tout sourire déboutonna un, deux, trois boutons…
– Je continue ?
Béatrice répondit d’un petit signe de tête. Madame d’Endolmer termina donc son petit déboutonnage…
– Et voilà ! Dit-elle. Ça vaut un petit bisou…
Le visage d’Inès était à présent à dix centimètres de celui de la jeune chimiste. Madame d’Endolmer passa sa langue sur ses lèvres. Béatrice ouvrit la bouche, elles se rapprochèrent encore, se collèrent et sans plus de préambule se mirent à s’embrasser profondément.
De l’autre côté de la table, Célia estima que ce qui se passait entre les deux femmes avait valeur de signal et se mit à tripoter la verge bandée du professeur à travers son pantalon. La petite soubrette avait par rapport au sexe un comportement tout à fait décontracté, et faire ces petits extras ne lui posaient aucun problème de moralité, elle ne faisait de mal à personne et y trouvait pécuniairement son compte. Par contre elle était parfois tombée sur des gens très bien, mais qui une fois à poil ne respirait pas trop l’hygiène. Elle savait comment résoudre le problème mais cela n’enlevait pas l’appréhension. Elle s’empressa de libérer la bite du professeur, son état la rassura ! Mais comment devait-elle agir à présent ? Faire durer le plaisir ou au contraire faire rapidement jouir ce sexe excité ? Elle se dit que puisque Madame ne paraissait pas pressée, il ne fallait pas l’être non plus. Elle masturba donc quelques instants le professeur avant de lui demander de se mettre à l’aise. Mais, que faire quand on veut prolonger le contact avec un homme sans grand danger qu’il ne jouisse ? Célia avait la réponse :
– Hummm, je suis sûr que vous avez une bonne langue, vous, une bonne langue de lécheur ! L’aguicha-t-elle.
– Tu aimerais que je te lèche !
– Bien sûr, j’adore qu’on me lèche !
Henri, lui, en était réduit au rôle de spectateur. Bizarre cette invitation, la partie aurait sans doute été plus équilibré en invitant un autre couple ? Mais apparemment Inès n’était même pas persuadée au départ que cela tournerait ainsi ! Tant pis pour lui, Béatrice ne voulait pas de lui, et bien il se vengerait sur Célia ou sur sa femme ou il se masturberait… Pas bien grave ! Et puis du sexe il pouvait en avoir tant ailleurs…
Les deux femmes continuaient à se rouler des pelles qu’elles alternaient à présent avec de tendres baisers sur les seins puisque les chemisiers avaient valsés depuis plusieurs minutes. La réserve de Béa n’était plus qu’un souvenir et sa langue dessinait de savantes circonvolutions sur le mamelon de la belle bourgeoise qui commençait à apprécier à ce point qu’elle finit par proposer à sa partenaire de quitter le reste de leurs vêtements. Tout en retirant pantalon et culotte, elle jeta un regard amusé au professeur qui gnougoutait avec application le minou de la petite blackette.
Et c’est vrai qu’il était enchanté ravi, André Martinov, de promener sa langue dans ce petit écrin rose. Après un léchage un peu désordonné, il se concentra sur le clitoris, en principe il faisait plutôt bien ce genre de chose, mais là la soubrette semblait bien longue à venir. Elle finit cependant par émettre quelques gémissements caractéristiques au bout de plusieurs minutes, gémissements qui se rapprochèrent, s’amplifièrent. Martinov, encouragé se fit plus pressant, plus rapide. Célia poussait maintenant des petits cris, ses cuisses se crispèrent semblant vouloir s’élever du canapé, elle s’agrippa nerveusement aux épaules de son partenaire avant d’hurler sa jouissance, puis de retomber comme une poupée de chiffon. L’abondante mouille qui humectait alors sa chatte prouvait que la belle n’avait pas simulé et le professeur en vit son ego flatté.
– Je ne m’étais pas trompée, tu es un bon lécheur, attends je vais aller m’essuyer et je reviens pour la suite.
Voilà donc notre vert professeur en « quéquette et en chaussettes » un moment seul, il échange un vague regard de connivence avec Henri qui se console de faire banquette en sirotant son whisky pur malt.
Les deux femmes sont déchaînées et ne cessent de s’échanger baisers et caresses sur tout le corps. Béatrice passe un bon moment, Inès est de ces femmes qui gagnent à être découvertes, sa peau est soyeuse, ses gestes sont doux, ses doigts sont magiques, et sa langue un régal. Un moment Béa lui attrape un pied, le lèche, lui barbouille de salive les orteils, l’autre se laisse faire un moment mais finit par attraper un fou rire :
– Arrêtes, tu me chatouilles !
Les deux femmes rigolent de conserve, Inès aperçoit son mari :
– Alors mon chéri, tu ne participes pas ?
– Personne ne veut de moi, alors je regarde, je suis au spectacle !
– Comment ça personne ne veut de toi ? Vous voulez qu’on s’occupe un peu de lui, Béatrice ?
– Tout à l’heure peut-être, pour l’instant je préfère qu’on reste toutes les deux !
Inès est assez intelligente pour ne pas insister ! Elle se couche sur la banquette !
– On se met comme ça ? Propose-t-elle en faisant un geste signifiant qu’elle invite sa partenaire à se positionner en soixante-neuf.
Célia est revenue, elle propose un nouveau whisky à son patron, puis s’approche de Martinov, et s’accroupit entre ses jambes ! Elle lui tripote le sexe, le fait rapidement rebander, puis sans transition, l’engloutit dans sa bouche et entame une série d’aller et retour sans l’aide de ses mains. Le professeur sent son plaisir monter, la soubrette s’en aperçoit, relâche sa pression !
– Je vous fais jouir comme ça ?
– C’est vous qui voyez, mais une petite pénétration ne m’aurait pas déplu…
– Coquin ! Vous aimez les bonnes choses, hein… Ne bougez pas, je vais chercher une petite capote…
Et pour la seconde fois de la soirée, la belle laisse notre professeur en plan… Il évite de croiser le regard d’Henri d’autant qu’il y a beaucoup plus intéressant à regarder, les deux femmes sont en train de se brouter mutuellement le minou, et l’affaire et loin d’être silencieuse, gémissements, cris et chuchotement entrecoupent cette fusion charnelle où chacune y va à qui mieux mieux de sa langue agile. Il sait de quelle façon peu discrète Béatrice prend son pied, et là encore elle ne fait pas exception, un véritable hurlement de sorcière qui provoque un sourire amusé de Monsieur d’Endolmer un moment sorti de sa torpeur. Son épouse aura la jouissance plus discrète.
Célia revient, chapeaute le professeur, le branlotte quelques instants puis s’installe en levrette offrant tous ses trésors à la vue de son partenaire. Le spectacle l’excite à ce point qu’il en a mal à la bite tellement elle est raide ! L’œillet d’un brun plus foncé que le reste de la peau l’attire irrésistiblement et il ose approcher son doigt.
– Enfonce-le si tu veux, et si tu veux m’enculer ne te gêne pas ! J’aime bien ça !
Qu’auriez-vous fait à sa place ? Il sodomisa donc la belle, mais ne parvint pas à tenir la distance. Peu importe les choses peuvent être brèves et bonnes !
– Ça vous a plu ? Demanda Célia revenant au vouvoiement.
– Super !
– Alors c’est bien !
Martinov aurait souhaité un petit bisou, mais ça n’avait pas l’air de faire partie du programme. Tant pis.
Les deux femmes sont presque redevenues sages, elles se caressent et s’embrassent toujours mais le rythme est passé de la frénésie à la tendresse…
– On va finir de prendre l’apéro et après on passera à table finit par dire Madame d’Endolmer.
Tout le monde se rhabille, y compris Célia, mais Inès volontairement n’a pas boutonné son chemisier. Pendant tous le repas elle lancera des sourires équivoques à Martinov placé à sa droite autour de la table ronde. Henri, pour sa part tenta de briser la glace avec Béatrice, celle-ci finit par être agréablement surprise du bon niveau de conversation qu’il pratiquait ainsi que de son humour… et la glace fut donc brisée… Le canard à l’orange fut excellent et le vin exceptionnel.
Après le repas, Henri flirta avec Béatrice qui se laissa faire mais sans volonté de conclure. Elle estimait qu’après ses galipettes de tout à l’heure avec madame d’Endolmer, celles que pouvaient lui prodiguer Monsieur ne pourraient être qu’inférieures. Martinov lui ne se posait pas de problèmes, ses mains avaient vite été attirées par la poitrine de son hôtesse, et les lèvres avaient eu tôt fait de venir en renfort. Il suçait et léchait les tétons d’Inès, insatiable, il passait du gauche au droit et du droit au gauche ne semblant jamais vouloir s’arrêter. Un peu fatiguée, Inès d’Endolmer offrit alors sa bouche au professeur, et simultanément porta sa main sur la braguette gonflée de désir. Il ne restait plus qu’à libérer tout cela une fois de plus et de pratiquer la dernière fellation de la soirée…
Béatrice s’était retrouvée assez vite torse nu dans les bras de son hôte. Et celui-ci s’enhardissait. La jeune chimiste n’avait cependant aucunement l’intention de faire l’amour avec ce monsieur, il avait certes gagné dans son estime, mais pas assez. Et de voir la maîtresse des lieux faire turlutte au professeur lui donna l’idée. Elle ferait pareil. Elle prit donc l’initiative de s’attaquer à la virilité de monsieur Henri, lui-même surpris de cette initiative qu’il n’attendait pas si tôt.
Quant à Célia, elle faisait la vaisselle… et quand elle revint afin de desservir le café, elle put découvrir les deux couples qui s’étaient ainsi formés, les femmes suçant les hommes, chacune à sa façon, Inès de manière très experte, et Béatrice de façon plus désinvolte. Un moment Henri manifesta son désir de conclure différemment.
– Ce n’est pas possible aujourd’hui ! Mentit la blonde chimiste en interrompant un moment sa fellation.
Monsieur d’Endolmer se disait que proposer une sodomie à une personne qu’il connaissait à peine et qui avait malgré tout fait preuve d’un bon souci de coopération, n’était peut-être pas très correct, et se laissa donc terminer ainsi. Martinov de son côté avait quelque mal à venir, deux éjaculations en moins de deux heures à son âge, voilà qui n’est peut-être pas bien raisonnable, mais Inès alternant puis combinant la main, la langue et les lèvres finit par en venir à bout, tandis que sur l’autre banquette, Béatrice sentant son partenaire monter, s’empressa de lui relâcher son membre mais lui offrit sa poitrine comme réceptacle à son sperme.
Les deux femmes se lancèrent alors un tendre regard complice, puis délaissant leurs partenaires masculins se rejoignirent pour s’enlacer !
– Elles exagèrent ! Plaisanta Henri !
– Elles sont en pleine forme ! Constata Martinov
Les deux femmes s’embrassèrent d’un baiser profond, mais quand Béatrice entreprit de glisser une main insidieuse vers la chatte de sa partenaire celle-ci confia :
– Attends, il faut que je fasse pipi !
– Moi aussi, on y va ensemble ? Répondit Béa !
Les deux femmes se dirigèrent vers les toilettes.
– Vas-y d’abord ! Proposa Inès.
– Non, vas-y toi… en fait j’aimerais bien te regarder faire !
– Tiens, tiens, tu es une sacrée cochonne toi !
– Disons que c’est un truc que j’aime bien…
– Je vois, je vois… Ben moi c’est pas vraiment mon truc, mais ça ne me dérange pas du tout… Bon, je vais me mettre comme ça pour que tu puisses bien voir…
Inès se positionna à moitié accroupie au-dessus de la cuvette et écarta ses lèvres, puis se concentra, attendant que « ça vienne ». Impatiente, Béatrice précipita sa bouche sur cet écrin offert et y déposa un tendre baiser immédiatement suivi d’un petit coup de langue.
– Sois sage, je ne vais jamais y arriver comme ça !
Béa recula sa bouche mais resta très proche…
– Ah, je comprends, tu veux me boire ?
– Oui, j’ai envie de te boire !
– Alors ne bouge pas, ne fais rien, je vais te donner à boire !
Quelques gouttes tombèrent dans le gosier de la chimiste, bientôt suivi d’un long, puissant et odorant filet d’urine qu’elle eut bien du mal à avaler sans s’étouffer !
– C’était bon ?
– Délicieux, je t’embrasserais bien pour te remercier, mais peut-être que tu n’aimes pas ça ?
– J’en ai vu d’autres, allez, viens !
Une nouvelle fois les deux femmes s’enlacèrent avec beaucoup de tendresse…
– Tu fais juste de l’uro ou t’as été plus loin ? Questionna Inès, curieuse.
– Parfois dans mes fantasmes, je vais plus loin, mais dans la réalité, non ! Du moins pas encore.
– C’est dommage, je t’aurais bien demandé de m’essuyer le cul avec ta langue ? Tu ne veux pas ?
– Non !
– On fait quoi, alors ?
– Euh, ton cul, il est… je peux peut-être essayer juste un peu ?
– O.K, je me retourne ! Ma dernière douche c’était ce matin, si tu veux je me passe un gant…
– Non, on va essayer comme ça…
Béatrice approcha sa langue, c’était âcre et légèrement odorant mais sans exagération, elle farfouilla le sombre œillet qui finit par s’entrouvrir très légèrement sous cette douce poussée.
– C’est bon, ça te plait ?
– Humm ! C’est excitant…
– Mets-moi un doigt si tu veux.
Beatrice mouilla alors son index et le fit pénétrer .puis coulisser dans l’anus de la belle bourgeoise.
– C’est bon, ce que tu me fais, tu voudrais aller plus loin ?
– Je suis un peu crevée…
– Tu as raison, moi aussi… répondit Inès en se retournant.
Elle attrapa alors les tétons de la jeune chimiste et les serra sans ménagement.
– Vas-y serre !
– Gardons en pour demain ! Répondit Inès en relâchant sa pression.
Jeudi
Célia vint apporter le petit déjeuner aux invités le lendemain matin sur le coup de 9 heures. Sa tenue était redevenue classique au grand dam de Martinov qui aurait bien commencé la journée par quelques fantaisies. Il déjeuna très vite, se doucha et s’habilla avant de rejoindre la chambre de son assistante. Celle-ci était encore dans la salle de bain et il se résolut à l’attendre maugréant contre les femmes qui passent dix fois plus de temps en ablutions que les hommes. Elle finit par sortir dix minutes plus tard… à poil !
– Ben alors, mon petit professeur, qu’est-ce que tu fabriques dans ma chambre, tu viens te rincer l’œil, tu n’en as pas eu assez hier soir ?
– On ne se lasse pas des belles plantes ! Mais je venais parler boulot ! Il me parait évident qu’on ne trouvera rien, mais bon, on est payé pour faire une enquête scientifique, alors on va la faire… La première chose c’est de recueillir un peu d’urine d’Henri d’Endolmer et de la faire analyser… On va se partager le travail, je m’occupe de la seconde phase. Je vais donc te demander te t’occuper de la première !
– Non, mais dis donc mon petit professeur, tu m’as embauché comme assistante de laboratoire, pas comme dame pipi !
– Tu sauras faire ou pas ?
– J’ai une petite idée….
Mais l’idée ne put être mise à exécution que le soir. Henri d’Endolmer avait une réunion à Rome l’obligeant à se lever beaucoup plus tôt que d’habitude afin d’attraper l’avion. Par contre il serait là pour le dîner qui serait simplement légèrement retardé…
La journée était donc neutralisée et Martinov et son assistante en profitèrent pour aller faire un tour dans les allées du château de Versailles, là où ne vont pas les touristes et pour aller déguster quelques crêpes autour de la Place du Marché.
Le soir, quand Henri rentra enfin, Béatrice était en guet-apens. L’homme se dirigea vers les toilettes… le plan était simple, il suffisait de capturer l’inévitable goutte qu’il aurait laissé à côté. Pas bien difficile, mais pas complètement sûr, si monsieur d’Endolmer faisait partie des rares hommes qui n’urinaient jamais à côté, il faudrait un plan un peu plus compliqué, et cela ne l’enchantait pas… Mais les choses ne se passent que rarement comme on les prévoit. Ainsi, Henri à peine entré dans les toilettes se mit à pisser gaillardement sans même penser à fermer la porte… Du coup Béa mit à contribution ses grandes qualités d’improvisatrice.
– Oh, oh, que vois-je ! Voudriez-vous que je vous la tienne ?
– Chiche ! Répondit le gaillard.
En toute décontraction, l’assistante du professeur s’empare de la quéquette du maître de maison et s’amuse à faire bouger le jet. Opération amusante car le sexe de monsieur a de ce fait tendance à grossir, mais dans des proportions raisonnables. Une fois la miction accomplie, elle prend un peu de papier toilette et lui tamponne le gland avec.
– Voilà, monsieur est tout propre !
– Ah, ben vous alors…
– Ben, je suis très joueuse, voyez-vous !…
– Et vous ne voulez pas me faire autre chose ?
– Vous auriez aimé quoi ? Une petite pipe ? Je vous en ai déjà fait une hier soir !
– Une petite pipe, un petit câlin…
– Ben, non j’avais juste envie de vous tenir la quéquette…
Et elle le planta là ! L’affaire avait été trop facile.
à suivre